Assassinat du consul général de Turquie à Los Angeles par la branche terroriste de la Fédération révolutionnaire arménienne (1982)
« ARF Leaders Tell Consul General Pashinyan Must Resign », Arfd.am, 14 novembre 2020 :
« Les dirigeants de la Fédération révolutionnaire arménienne [parti qui a collaboré avec le Troisième Reich, sur des bases idéologiques et qui considère toujours ses dirigeants de l’époque comme des héros] ont déclaré jeudi au consul général d’Arménie [à Los Angeles], l’ambassadeur Armen Baibourtian, que l’accord signé par le Premier Ministre Nikol Pachinyan, qui a mis fin à la guerre incessante contre l’Artsakh [république autoproclamée du Haut-Karabakh, dont le « président » a poussé M. Pachinyan à signer ce cessez-le-feu, car il jugeait, non sans raisons, que la situation militaire était désespérée] et l’Arménie était un acte défaitiste et humiliant et qu’il avait déjà été catégoriquement rejeté par le peuple [ce qui revient à dire que quelques milliers de manifestants sont « le peuple »].
“Un tel document est la plus grande trahison commise contre notre nation”, ont déclaré les dirigeants de la FRA à Baibourtian.
Rencontrant Baibourtian au consulat, le Dr Viken Yacoubian [condamné en 1985, puis en appel en 1988, par la justice américaine, pour un projet déjoué d’attentat, qui aurait pu faire, d’après la cour d’appel, jusqu’à 3 000 morts — comme les attentats du 11 septembre 2001], membre du bureau de la FRA, et les coprésidents du comité central de la FRA pour l'ouest des États-Unis, Avedik Izmirlian et le Dr Carmen Ohanian, ont clairement exprimé le vif mécontentement de la FRA et de son vaste réseau d’organisations affiliées, quant aux termes de l’accord [signé à Moscou].
Les dirigeants de la FRA ont déclaré que le gouvernement arménien, dirigé par le Premier Ministre Nikol Pachinyan, est seul responsable de la crise qui a surgi depuis la signature du document [ce qui revient à nier, sans le commencement d’un argument, les responsabilités des gouvernements auxquels la FRA a participé, de 1998 à 2018, dans l’état déplorable des forces arméniennes en 2020, et à occulter que l’une des principales fautes de M. Pachinyan aura été de provoquer la Turquie en août 2020, quand il a parlé de réclamer le traité de Sèvres, ce que la FRA réclame aussi]. Ils ont également exprimé leur déception et leur protestation et ajouté qu’ils se joignaient aux milliers de manifestants à Erevan pour exiger la démission de Pachinyan [on rappellera au passage que la FRA n’a plus aucun élu au Parlement arménien depuis les élections législatives de 2018].
Décrivant les difficultés qu’ils anticipent, les dirigeants de l'ARF ont souligné la nécessité de modifier le cours de la situation qui pourrait conduire le pays sur une voie sans issue. Ils ont dit que l’Arménie avait besoin de nouveaux négociateurs capables de faire face à ces nouveaux défis.
Ils ont également appelé à la libération immédiate des dirigeants et des membres de l’opposition qui ont été arrêtés par le service de sécurité nationale d’Arménie mardi et mercredi.
L’ambassadeur Baibourtian s’est engagé à faire part de ces préoccupations aux responsables d’Erevan. »
Il est évident que toute tentative de modifier l’accord signé à Moscou signifierait, pour l’Arménie, une reprise de la guerre, sans soutien russe cette fois, voire en devant se battre aussi contre les 1 960 soldats russes déployés (avec leurs chars et leurs lance-missiles à tubes multiples) sur une partie du Haut-Karabakh : autant dire un suicide.
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