lundi 27 juillet 2020

Une page Facebook affirme parler au nom de l’organisation terroriste ASALA



Une page Facebook créée l’an dernier reproduit, en date du 20 janvier 2020, ce qui se présente comme un communiqué de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (ASALA), organisation terroriste créée en 1971, même si elle n’a pris ce nom (et n’a commencé à commettre des attentats) qu’en janvier 1975. L’ASALA (à ne pas confondre avec les Commandos des justiciers du génocide arménien, organisation terroriste active au même moment) est restée dans les mémoires pour des attentats tels que celui d’Orly, le 15 juillet 1983 (huit morts). Sans appeler explicitement à commettre des attentats, le communiqué se termine par cette injonction : « La victoire finale doit nous appartenir ! »
La photographie de couverture montre le général Antranik Ozanian, pédophile et massacreur de civils (il amait particulièrement brûler vives ses victimes) ; Hagop Hagopian (1951-1988) et Kévork Ajémian (1932-1998), deux des cofondateurs de l’ASALA (les autres, non représentés sur le montage photographique, étant Simon Simonian et le pasteur James Karnusian) ; Gourgen Yanikian (1895-1984), inspirateur de l’ASALA, assassin, le 27 janvier 1973, du consul général de Turquie à Los Angeles et du vice-consul (condamné à perpétuité pour ce double crime) ; et Chahan Natalie (1884-1983), responsable des attentats du groupe terroriste Némésis (en particulier l’assassinat de Talat Pacha, qu’il a personnellement supervisé à Berlin) dirigeant de la Fédération révolutionnaire arménienne jusqu’à son exclusion, en 1929 (il voulait faire assassiner des hommes politiques frnaçais et britanniques, ce que les autres dirigeants de la FRA jugeaient suicidaire), référence idéologique de l’ASALA.
Il s’est trouvé 889 personnes pour aimer cette page qui fait l’apologie du terrorisme.
Bien qu’elle n’ait plus commis d’attentats depuis le plasticage de l’ambassade de Turquie à Bruxelles, le 20 juin 1997, l’ASALA ne s’est jamais dissoute.



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