« Correspondance — Turcs et Arméniens », Le Monde, 7 novembre 1975 :
« C’est aussi l'avis de M. Manovenian, de Melun, “d'origine arménienne et fonctionnaire du même ministère que Mme Ter Minassian” :
“La protestation des Arméniens, je préfère la voir dans le fait que, là où ils se trouvent, ils ont su s'intégrer avec obstination, donner la preuve de leurs qualités et de leur fraternité, y compris en Turquie.
Cette fraternité, c'est peut-être ce qui a manqué à un certain moment de l'histoire de l’Empire ottoman, lorsque les Arméniens, s'alliant avec l’Occident, les Turcs de l’Anatolie se trouvèrent sans maître et sans amis. La nation turque, aujourd'hui, traverse certainement une période difficile, mais il serait grave de penser que le moment d'une revanche est arrivé.” »
Relevons au passage que M. Manovenian habitait (ou habite toujours) Melun, c’est-à-dire une ville où peu d’immigrés arméniens se sont installés et où les partis nationalistes arméniens n’ont jamais eu de sections.
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