Résumé : dans le cadre d’une production antisémite très abondante en
URSS entre les années 1960 et 1980, et d’un soutien de l’URSS au nationalisme
arménien à partir du milieu des années 1960, John Guiragossian (Kirakosian),
dirigeant clé de la République soviétique d’Arménie, a publié, en arménien en
1982 puis en russe en 1983, un ouvrage accusant l’Empire ottoman de « génocide »,
et reprenant la théorie du « complot des banquiers juifs derrière le
sultan Abdülhamit » et celle du « complot judéo-maçonnico-dönme derrière
le Comité Union et progrès ». La très prosoviétique Armée secrète pour la
libération de l’Arménie (ASALA) a publié en 1985 une traduction française. En
Arménie comme dans la diaspora, très au-delà des seuls soutiens de l’ASALA, et
jusqu’à nos jours, ce livre est présenté comme une référence solide.
Un peu de
contexte pour commencer :
Nicolas Lebourg, Le Monde vu de la plus extrême droite, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2010, pp. 137-138 :
« L’U.R.S.S. consacre le maximum de sa production propagandiste,
au-delà même de ce qui est consacré aux “déviances” marxistes-léninistes, à la
dénonciation du “sionisme” : entre 1967 et 1978, cent quatre-vingt ouvrages
antisémites-antisionistes sont publiés, dont environ une cinquantaine de thèses
universitaires, ainsi que plusieurs milliers d’articles dans la presse
officielle.
En 1969, Prudence : Sionisme,
fantasmant sur l’alliance
entre sionistes
et nazis,
et sur l’équivalence doctrinale entre sionisme et nazisme,
est tiré à cinq cent mille exemplaires. Cette pente dialectique mène l’U.R.S.S.
à être, à la fin des années 1970, le premier éditeur mondial d’écrits sur les complots
des “sages de Sion”. Elle essaime ainsi sa dialectique. »
Allons-y maintenant.
Claire Tréan, « Un problème de compétence plus que de complaisance », Le Monde, 8 novembre
1986 :
« On ne peut enfin évoquer le problème du terrorisme en Grèce sans une
allusion au Mouvement populaire arménien, un groupe apparemment peu nombreux,
qui a pignon sur rue à Athènes et qui n'est autre, de l'avis général, que la
couverture légale de l'ASALA. Ce groupe, qui semblait moins actif depuis
quelque temps, s'est fait à nouveau remarquer ces dernières semaines, avec le
Comité de soutien aux prisonniers politiques arméniens (CSPPA), par des
conférences de presse au cours desquelles il a justifié les attentats commis à
Paris. Il propage une abondante littérature en diverses langues (arménien,
grec, français, anglais, arabe, iranien), de
ton extrêmement violent, très antifrançaise et toujours antisémite. Une des
brochures s'intitule le Rôle du sionisme
dans le génocide arménien, et on a même trouvé à Atatürk un lointain
ancêtre juif de Salonique... »
Le Rôle du sionisme dans le génocide
arménien, Athènes, ASALA, 1985 (les nombreuses
fautes de français sont dans l’original) :
« Pendant la période la plus favorable pour l’animation de la Cause
Arménienne, au début de la première guerre mondiale, les impérialistes et les sionistes
avaient déjà endormi les notables arméniens avec de belles mensonges. Une
partie de ceux-là était attirée par ses rêves bourgeoises [sic] ; tandis que
l'autre partie avait pris volontairement la voie du trahison envers le peuple arménien.
Le résultat fut le carnage d’un million et demi d’arméniens, le pillage de
leurs richesses matérielles, et la formation définitive de l’occupation de l’Arménie
Occidentale en la transférant de l’Empire Ottoman, à la république Kémaliste
... Jusqu’à le [sic !] fascisme militaire Evrénien. Cette belle somnolence
organisée par les états impérialistes occidentaux qui se nourrissaient tous d’un
même chaudron, le sionisme ; par l'intermédiaire des loges Francs-Maçonniques existantes
dans leurs pays.
À côté de la lutte armée de libération, l’A.S.A.L.A. a entamé déjà avec son
organe “HAYASTAN” et avec d’autres publications la révélation du grand secret historique,
qui consiste de faire parvenir massivement au peuple la réalité qui fut la
cause pour parvenir à la situation actuelle de la grande partie des arméniens
de l’ouest en se dispersant sur toute l’étandue du monde dans des conditions infernales.
Les sionistes étant les organisateurs et les metteurs en éxécution éffectifs
du grand massacre des arméniens, ils allaient établir naturellement un mur de
silence comploteur contre la Cause Arménienne sur le plan international, pour qu’avec
le temps en assimilant et en dégénérant les arméniens de la diaspora et même
les arméniens de l’Arménie aussi, s’ils l’auraient pu, pour mettre fin au problème
de l’Arménie occidentale et à la question arménienne en général - en enterrant
définitivement l’Arménie et les arméniens. » (p. 4)
« Avec le travail écrit du feu Professeur John Guiragossian [aussi
translittéré en Kirakosian], ex-ministre des Affaires étrangères de
l’Arménie soviétique [de 1975 à sa mort,
dix ans plus tard], l’œuvre titré[e] :
“Les Jeunes-Turcs devant le tribunal de l’histoire”, Erevan, 1982, il mettait
directement son doigt sur la plaie, en diffusant la lumière sur les moyens
infâmes dont les sionistes ont procédé dans l’organisation des massacres de
masses arméniennes. » (p. 5)
« Le Département d’information de l’A.S.A.L.A., en prenent [sic] en
considération l’indispesabilité [sic :
le caractère indispensable] de faire parvenir cette vérité aux masses
arméniennes, voici qu’il republie la partie du travail du Professeur John
GUIRAGOSSIAN, cette partie qui englobe les
complots des sionistes contre notre nation dans l’intention de son
extermination. » (p. 6)
Commentaire : Par
conséquent, les citations suivantes sont du dirigeant soviétique John
Guiragossian, et non plus de l’ASALA.
« Les
sionistes jouaient déjà un rôle détérminant dans la vie politique de l’empire
ottoman, surtout dans la politique anti-arménienne que le sultan AbdulHamid II
pratiquait depuis les années 90 du 19ème siècle. Les dirigeants sionistes
essayaient de se servir de tous les moyens possibles pour réaliser leur propre projet.
De-même ils essayaient de profiter de la question arménienne et de
l’antagonisme international propagé autour d’elle. […]
Le mouvement jeune-turc
encore dans son berceau avait déjà des sympathisants et des protecteurs juifs.
Mais avant de passer à clarifier ce problème, essayons en quelques mots de
décrire les liens de dirigeants sionistes avec le pouvoir du sultan à propos de
la question arménienne. Rappelons aussi au lecteur que les plus sombres parties
du problème jusqu’aujourd’hui encore ne sont pas claires. Quoique ces dernières
années des pages d’histoire jusqu’aujourd’hui confuses, sont devenues des
propriétés publiques ; cela grâce à la publication des éléments d’archives dans
différents pays.
Déjà, en 1898, Arpiar
Arpiarian [membre du parti nationaliste
arménien Hintchak] avait écrit que “Le Judaïsme n’a pas d’armée mais il a
de l’argent. De grands talents juifs brillent en Europe, sa force est énorme. Chaque
Etat est plus ou moins sous la domination juive” (15b, N° 20, 1898).
Le père du sionisme, Herzl, avait établi des liens étroits avec Abdul-Hamid
II. En 1979, à l’initiative de N. Hovhannessian fut présenté à l’attention
publique l’article de l’historien arabe Marouan Bouheïry “Théodore Herzl et la
question arménienne” (71), qui décrivait précisément le sale rôle joué par les
sionistes pendant la période difficile des arméniens de l’ouest. Le guide des
sionistes essayait de profiter de la question arménienne pour fondamentaliser
les objectifs politiques du mouvement qu’il dirigeait. En Europe il tentait de
convaincre les comités révolutionnaires arméniens de se soumettre au sultan. Il
essayait de parvenir à cela, pour que la presse européenne n’écrive pas en
faveur des arméniens, et ne donne pas d’importance à la question arménienne. »
(p. 8)
« Certains journaux français, justifiaient le gouvernement turc,
l’armée et les fonctionnaires; ils surnommaient les arméniens d'agitateurs et
sujets déloyaux. Sabah Kulian [Stepan
Sabah Kulian, dirigant du parti nationaliste arménien Hintchak] écrivait à
propos des rapports de ces journaux avec l'ambassade de la Turquie. Il démontre
qu’à la direction du “Journal des
Débats” se trouvaient des capitalistes juifs [le Journal des débats était
contrôlé par la famille Colas et par Étienne Bandy de Nalèche, qui n’étaient
pas juifs], qui reconnaissaient le turc comme leur ami “et qui”
considéraient la défense de la Turquie une forme de patriotisme juif (15a, No
149, 1895). En parlant à propos de certains députés juifs de la grande
Assemblée Nationale Française, Sabah Kulian avait écrit que “ Sans éxeptions
ils sont tous, plus que le turc des ennemis aux arméniens” (15a, N° 202, 1895).
Le journalisme bourgeois juif presque sans exeption présentait les
arméniens comme des demi-sauvages, des brigands” . Le dommage de cette presse
était trop grand pour la cause arménienne. Ainsi avait écrit le journal “Haïg”
de New-York (11a. N° 9 page, 139-140).
Les journaux “Kôlniche Zeïtung” et “Berliner Bakerbaald” étaient entre les
mains des juifs au détriment du problème des arméniens [outre que le nom du second journal est Berliner Tageblatt, rien n’indique que ces journaux aient
appartenu à des Juifs : ils ont été mis au pas en 1933, en tant que
journaux défendant la démocratie, mais jamais « aryanisé » ; il
ne semble pas les nazis eux-mêmes aient affirmé que les rédacteurs juifs y jouaient
un rôle particulier]. Le journal “Berliner Bakerbaald” “était plutôt
l’organe de l'ambassade turque que celui du parti Libéral allemand”. Ce journal
renia [encore une faute de français :
il eût fallu écrire « démentit »] les massacres des arméniens, il
présenta les arméniens comme “Des révoltés rêveurs d’indépendance”. “Kôlniche
Zeïtung” a écrit que “Le sultan, homme tendre était un monarque éclairé et libéral,
qui voulait la quiétude et l'amélioration de la situation de tous ses sujets” ;
envers lui les arméniens étaient des ingrats (11a. No 9, 1896, page 139). »
(pp. 14-15)
Commentaire : il est particulièrement
intéressant de noter que le complotisme antisémite était déjà prégnant chez les
nationalistes arméniens (du moins les hintchakistes) dans les années 1890, et
que le mythe du « complot judéo-maçonnico-dönme derrière le Comité
Union et progrès » n’est qu’une variante d’un mythe inventé contre le
sultan Abdülhamit II dans les années 1890.
« En profitant de la concurrence éxistante dans l’état ottoman entre
les bourgeoisie arméniennes et juives dans les carrières du commerce et
d’agencement ; les jeunes-turcs ont mis avec habileté à leur profits les services
anti-arméniennes des sionistes. D’abord, les sionistes de tendance
germano-turque avaient encore l'espoir de créer une Palestine autonome sous la protection
du pouvoir Jeune-turc de la Porte Sublime.
Par la suite l’évacuation des arméniens hors des circuits commerciaux du
Levant, devait être aussi avantageuse pour le capital juif. » (p. 17)
Commentaire : ce passage reprend de façon
explicite l’antisémitisme
socio-économique de certains Arméniens (et plus généralement de certains chrétiens)
dans l’Empire ottoman tardif, les entrepreneurs juifs étant alors des
concurrents relativement nouveaux, et jouissant d’une meilleure réputation
quant à leur honnêteté.
« L’un des principaux théoriciens des jeunes-turcs le docteur Nazem
était d’origine juif [le docteur Nazım
n’était pas d’origine juive] ; en compagnie d’un juif crypto de Salonique (Fayek-Bey Toledo) [je n’ai pas trouvé à qui Guiragossian
pensait] il avait visité la branche parisienne de l’organisation juive connue,
pour précipiter l’écoulement vers la Mésopotamie des groupes juives [les sionistes n’avaient pas de plans pour
une émigration vers la Mésopotamie ; les Jeunes-Turcs, comme Abdülhamit
II, favorisaient l’immigration juive dans l’ensemble de l’Empire ottoman, sans
vouloir la concentrer sur une région] (78, page, 99) » (p. 22)
« Lowther [diplomate britannique
obsédé par les théories du complot] a démontré que les juifs avaient pris
en main les points pivotables du mécanisme du gouvernement jeunes-turc [affirmation dénuée
de toute apparence de fondement]. Ils ont fait des efforts pour prendre en
main le ministère des travaux publics aussi ; mais celui-là a été livré à Halladjian Effendi, et cela pour la seule raison, qu’après
le carnage d’Adana il a été indispensable politiquement de laisser entre les mains
d’un arménien n’importe quelle portefeuille ministerielle [affirmation grotesque : entre la révolution jeune-turque de
juillet 1908 et les affrontements et les massacres réciproques d’Adana et ses
environs, en avril 1909, Gabriel Norandounkian avait été ministre du Commerce].
Halladjian consolida sa position lorsqu’il s’est fit inscrire comme membre à la
Loge FrancMaçonnique dirigée par Talaat et Djavid. […]
Moustafa Kemal était dans les rangs actifs des sionistes jeunes-turcs de Salonique
[affirmation absurde : n’étant pas,
contrairement à une légende
tenace, de famille juive, Kemal n’avait aucune raison de militer dans une
organisation sioniste et n’en a jamais fait partie ; son appartenance à la
franc-maçonnerie avant 1914 est possible, mais n’a jamais été prouvée]. Il
lui était donné le nom frère de Vetouza Loge. La “Loge” était une partie de
l’organisation nihiliste intérnationale [les
nihilistes étaient
un mouvement spécifique à l’Empire russe et n’a jamais créé d’organisation « internationale »],
dans laquelle existaient beaucoup de gens qui avaient perdu leur citoyenneté,
leur face nationale, qui parlaient des massacres anti-juifs de la Russie, ou
bien à propos des juifs riches de Vienne. […]
« Le professeur d’histoire de l’université de Téhéran Ismaïl Rahine a
écrit à propos de la coopération antiarménienne entre les sionistes et les
jeunes-turcs [il semble que cet ouvrage soit
paru en 1972, donc bien avant la révolution islamique, et pourrait donc relever
d’un antisémitisme racial, comme dans les années 1930]. En reconnaissant
comme les responsables des massacres arméniens les jeunes-turcs, les allemands,
le nationalisme turc, et le panturquisme: l’histoien iranien invite [sic : en bon français, on dit « attire »]
l’attention du lecteur sur le rôle négatif des personnages influents juifs de
l’empire ottoman. Il mentionne du livre d’un français, “le Dernier bal”, les pages
1-36 et 46-86 où sont inscrites des preuves et des démonstrations à propos des
activités anti-arménienne du sionisme international [référence au Dernier bal du grand soir, ouvrage frénétiquement antisémite, publié à Beyrouth en 1957,
sous le pseudonyme de Pierre Hépess, par un Arménien libanais, nostalgique du
régime de Vichy et même du Troisième Reich]. […]
Ismail Rahine démontre que le plan des turcs était d’éloigner le “danger”
de l’Arménie de la voie de l’expansionisme panturquiste afin d’établir des
rapports par-dessus l’Azerbaidjian avec l’Asie centrale » (pp. 23-25)
Rien n’autorise à prétendre que ces thèses ouvertement antisémites et
antimaçonniques n’auraient qu’une audience limitée. La revue Ararat, organe, aux États-Unis, du parti
nationaliste arménien Ramkavar (lequel contrôle aussi l’Armenian Assembly of
America, l’un des deux principaux groupes arménien de pression politique
outre-Atlantique), a publié, dans son numéro du printemps 1988, un compte-rendu nettement positif du
livre de John Guiragossian, sans critiquer, si peu que ce fût, la théorie du
« complot judéo-maçonnique » qui structure ce volume. Il est
également cité, comme si c’était un livre de référence, dans L’Actualité du génocide des Arméniens, Maisons-Alort,
Edipol, 1999 (pp. 279 et 290) — c’est-à-dire dans l’ouvrage collectif suscité
par la Fédération révolutionnaire arménienne pour justifier la « reconnaissance »
inconstitutionnelle
du « génocide arménien ». Encore en 2015, la chaîne de télévision arménienne n° 1 a fait l’éloge de Guiragossian,
surtout pour ce livre-là. En 2016, Hranush Karatyan, ancienne adjointe au maire
d’Erevan, anthropologue de profession, publiait, dans un livret coédité par le ministère allemand des Affaires
étrangères (!), un texte où l’ouvrage précité de Guiragossian figure, sans
avertissement, en bibliographie.
Le site officiel de l’Église grégorienne arménienne aux États-Unis a publié
en 2020 une biographie entièrement favorable de John Guiragossian, où
l’on lit, notamment, que son ouvrage ouvertement antisémite de 1982 a été
traduit en anglais en 1992, donc après la chute du régime communisme. Cette
traduction figure, sans commentaire, dans une bibliographie du Zoryan Institute, association satellite de la
Fédération révolutionnaire arménienne. Elle figure aussi, sans commentaire non
plus, dans une bibliographie
établie par Claire Mouradian et publiée par la… Revue d’histoire de la Shoah (ce qui en dit long sur l’ignorance du
comité de rédaction quant à la question arménienne).
La traduction est citée plusieurs fois par une certaine Patricia Marchak,
dans son livre Reigns of Terror,
publié en 2003 par l’université canadienne McGill-Queen, supposée la plus
sérieuse du pays. Encore en
2007, Richard G. Hovannisian, l’un des deux principaux diffuseurs du
nationalisme arménien dans le monde universitaire nord-américain, citait sans
précaution et de façon positive le livre antisémite et antimaçonnique de
Guiragossian. Et ce ne sont là que des exemples parmi d’autres.
En 2009, un livre (évidemment favorable) consacré à Guiragossian a
été publié et présenté à la Bibliothèque nationale d’Arménie, laquelle lui
avait précédemment consacré une
exposition. Une médaille et
une école
portent également son nom.
Lire aussi, sur le caractère central et structurant du thème
antijudéomaçonnique dans la littérature nationaliste arménienne et
assimilée :
Paul de Rémusat (alias Paul du Véou) : un
tenant du « complot judéo-maçonnique », un agent d’influence de l’Italie
fasciste et une référence pour le nationalisme arménien contemporain
Le soutien d’Arthur Beylerian à la thèse
du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès
Le soutien de Vahakn Dadrian à la thèse du
« complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès
L’antisémitisme de Mevlanzade Rifat,
nationaliste kurde, menteur et référence du nationalisme arménien contemporain
Aram Turabian : raciste, antisémite,
fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020
L’Entente libérale (référence des «
historiens » défendant le nationalisme arménien) : antijudéomaçonnisme, racisme
antitsigane, putschisme, etc.
L’antijudéomaçonnisme de Jean Naslian,
référence du nationalisme arménien contemporain
Le complotisme raciste des
arménophiles-hellénophiles Edmond Lardy et René Puaux
L’helléniste Bertrand Bareilles :
arménophilie, turcophobie et antisémitisme (ensemble connu)
Le regard sans complaisance de Nune
Hakhverdyan et Arman Grigoryan sur la situation intellectuelle en Arménie et en
diaspora
Alain Soral de nouveau mis en examen :
rappels sur Jean Varoujan Sirapian et le soralisme
Jean-Marc « Ara » Toranian semble «
incapable » de censurer la frénésie antijuive de son lectorat
L’obsession des nationalistes arméniens
pour le « complot judéo-maçonnique derrière le CUP » : un exemple en octobre
2022
Sur la politique soviétique :
1915 : le Premier ministre arménien
ébrèche le tabou du « génocide »
L’alliance soviéto-nazie (1939-1941) et
les projets staliniens contre la Turquie
L’agitation irrédentiste dans l’Arménie soviétique
à l’époque de l’alliance entre Staline et Hitler
La participation de la Fédération
révolutionnaire arménienne à la répression sanguinaire des Soviétiques contre
les patriotes d’Asie centrale en 1918-1919
Sur le contexte des années hamidiennes et jeunes-turques :
La crise arménienne de 1895 vue par la
presse française
1897 : le choc entre le loyalisme juif à
l’État ottoman et l’alliance gréco-arménienne
L’antisémitisme arménien à l’époque
ottomane dans le contexte de l’antisémitisme chrétien
Le rôle des Arméniens loyalistes dans
l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale
Le loyalisme constant de Manuk Azaryan
envers les Turcs
Sur le déplacement forcé :
1914-1915 : la mobilisation du
nationalisme arménien au service de l’expansionnisme russe
La nature contre-insurrectionnelle du
déplacement forcé d’Arméniens ottomans en 1915
Le 24 avril 1915 : mythe, réalités,
contexte
Turcs, Arméniens : les violences et
souffrances de guerre vues par des Français
Talat Pacha et les Arméniens
Les destins parallèles de Simon Petlioura
et Talat Pacha
Le grand vizir Sait Halim Pacha et les
Arméniens