samedi 8 janvier 2022

Les attentats perpétrés le 8 janvier 1977 à Moscou par des terroristes arméniens


 

Oleg Kuznetsof, The History of the Transnational Armenian Terrorism in the Twentieth Century, Berlin, Verlag Dr. Köster, 2016, p. 133 :

« En résumé, le 8 janvier 1977, Zatikian, Bagdasarian et Stepanian [membres du Parti national unifié d’Arménie, une organisation clandestine et terroriste] organisent une explosion dans le métro de Moscou et font exploser deux bombes artisanales dans des magasins d’alimentation du centre de Moscou. Ils avaient trois autres bombes prêtes à exploser à la gare de Koursk (la tragédie a été empêché par hasard) et suffisamment de pièces détachées et d’explosifs pour fabriquer 17 bombes supplémentaires, soit 23 (!) “machines infernales” en tout. Ils ont délibérément synchronisé leurs crimes avec les vacances scolaires (lorsque des enfants de toutes les régions du pays viennent à pour voir l’arbre du Nouvel an au Kremlin) dans l’espoir de causer des dommages non seulement matériels, mais aussi psychologiques. L’explosion à la gare de Koursk a été programmée pour coïncider avec le 60e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d’octobre, une date importante à l’époque soviétique accompagnée de grandioses célébrations auxquelles assistaient de hauts responsables des pays alliés. Il ne faut pas oublier qu’à ce moment-là, Zatikian avait déjà écrit sa brochure Terrorisme et terroristes qui justifiait les crimes de ce genre. Lui et ses copains étaient motivés par l’idéologie plutôt que par le nationalisme enragé. »

 

Le bilan officiel est de sept morts.




 

À noter que le journal de Jean-Marc « Ara » Toranian a inconditionnellement soutenu les trois poseurs de bombes (condamnés à mort et pendus), les qualifiant de « patriotes », sans un mot pour leurs victimes :

 




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