Samuel Tilbian, « La Reconquista par le Droit ou par la Guerre », armenews.com, 5 décembre 2020 :
« Les Turco-azéris ne comprennent que le langage de la force, et ne sont régis que par la loi de la Charia [sic !], malgré une façade laïque. Les instance [sic] internationales ne l’ont pas compris, et se réfugient derrière des principes de droit qu’elles piétinent lorsqu’ils vont à l’encontre de leurs intérêts, et même au-delà lorsqu’on voit les USA organiser des attentas [décidément, l’orthographe n’est pas son fort] à l’encontre de personnalités iraniennes [toujours le credo de M. Tilbian : l’alliance arméno-iranienne ; curieusement, la charia cesse de le déranger quand elle est réellement appliquée].
Ainsi nous ne devons rien attendre des institutions internationales qui cautionnent le Grand Jeu et le Dé-Ordre Mondial ; l’Histoire nous apprend que rien n’est définitif.
Nous devons impérativement revenir aux années 80 (les années du Hay Baykar), frapper, par tous les moyens, tout ceux qui entravent notre chemin vers la Liberté et reconquérir notre Alsace Lorraine. »
« Hay Baykar » signifie « combat arménien » et désigne, dans le contexte des années 1970 et 1980, le terrorisme, sous ses diverses formes (assassinats, tueries dans des lieux publics, menaces physiques sur des magistrats jugeant un terroriste, etc.). Ce fut d’ailleurs le nom du journal dirigé par Jean-Marc « Ara » Toranian (chef de la branche « politique » de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie jusqu’en août 1983, quand il prit le parti des scissionnistes menés par l’assassin d’enfant Monte Melkonian) de 1977 à 1988. Ce journal était spécialisé dans l’apologie du terrorisme et la menace d’attentats. M. Tilbian revendique publiquement d’avoir fait partie du Mouvement national arménien pour l’ASALA, la branche « politique » de cette organisation terroriste, dont Hay Baykar était le journal.
Ce n’est pas que je prenne un plaisir particulier à me répéter, mais la gravité du titre utilisé ci-dessus doit être justifiée, or ceux qui lisent cette note n’ont pas forcément tous lu celles que j’ai déjà consacrées au personnage.
Il a qualifié Garéguine Nejdeh, doctrinaire du nazisme à l’arménienne et auxiliaire zélé du Troisième Reich, de « grand théoricien arménien » :
Très logiquement, M. Tilbian est un antisémite aussi frénétique qu’obsessionnel, voyant dans les Juifs des empoisonneurs génétiques (Laurent Fabius, visé dans le texte ci-dessous est baptisé et ne s’est jamais revendiqué de la culture juive), occupant indûment le pouvoir :
Il est également l’auteur d’une phrase négationniste au vrai sens du mot, puisque la Shoah (fait historique avéré) y est qualifiée de « dogme », un « dogme » qui serait protégé par une imaginaire omnipotence juive (bref, du Faurisson dans le texte) :
Il est ausi raciste envers les Turciques, mais est-il nécessaire d’en rajouter là-dessus ?
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