Rappelons brièvement, pour commencer, ce que sont ce parti et cette organisation.
La Fédération révolutionnaire arménienne (FRA), créée en 1890, a abondamment
pratiqué le terrorisme, des années 1890 aux années 1990, fourni des
volontaires-criminels de guerre à la Russie des tsars pendant la Première
Guerre mondiale, et s’est plus tard alliée
à l’Italie fasciste et à l’Allemagne nazie, en revendiquant le caractère
idéologique de cette alliance.
La FRA Nor Seround, organisation de jeunesse du parti en France, a été
formellement créée en 1949, mais a émergé de fait une décennie plus tôt,
notamment autour d’Armik Djamalian, collaborateur
des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Haïastan, organe de la FRA Nor Seround, assume toujours d’avoir l’hitlérien
Armik Djamalian parmi ses fondateurs, sans prendre la moindre distance
vis-à-vis de ses idées et de ses actes. La FRA Nor Seround s’est particulièrement
illustrée, de 1980 à 1986, par son
virulent soutien au terrorisme des Commandos des justiciers du génocide
arménien, branche terroriste de la FRA.
Voyons maintenant ce que ces gens tolèrent et publient sur leur page
Facebook. En dessous d’un
message (13 juillet 2020) annonçant que le bâtiment de l’ambassade d’Azerbaïdjan
a été dégradé, se trouvent ces commentaires, nullement effacés un mois plus
tard :
Le mot « ASALA » renvoie à l’Armée secrète pour la libération de l’Arménie, autre organisation terroriste d’extrême droite, frénétiquement
raciste envers les Turcs, les Français et les Juifs, et qui s’est illustrée,
entre autres, par l’attentat d’Orly, le 15 juillet 1983 (huit morts, et encore,
la bombe était-elle destinée à sauter dans l’avion, ce qui aurait assassiné 117
personnes).
Toutefois, il y a pire : ce que la FRA Nor Seround publie elle-même.
Par la voix de la présidente de la section de Marseille, Tsoline Jinian, cette
organisation nationale-socialiste a rendu « hommage »
(c’est le mot utilisé) le 26 juillet à cinq terroristes kamikazes, cinq ratés
qui avaient voulu assassiner l’ambassadeur de Turquie à Lisbonne, en 1983,
mais, trop stupides pour simplement connaître l’emploi du temps de leur victime
(qui était à un rendez-vous hors de l’ambassade), ont manqué leur cible. Après
avoir tué un des deux policiers portugais qui gardait l’entrée et grièvement
blessé l’autre, les cinq fous furieux ont réalisé leur erreur. Ils ont alors
attaqué le bâtiment résidentiel de l’ambassade et s’y sont fait sauter, tuant
la femme de l’ambassadeur.
Cet hommage n’est pas
une nouveauté. Or, quelle différence avec les apologistes des
attentats-suicides commis par des groupes terroristes islamistes ?
Lire aussi :
La
popularité du fascisme italien et du nazisme dans la diaspora arménienne et en
Arménie même
L’arménophilie
de Johann von Leers
Franck
« Mourad » Papazian et l’apologie du terrorisme arménien
Les
violences commises par des manifestants arméniens à Paris et Los Angeles
(juillet 2020)
Le
caractère raciste des agressions subies des Azéro-Américains retenu par la
police de Los Angeles
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