Bien connu des lecteurs de ce blog, M. Toranian a dirigé la branche « politique »
de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (ASALA) de 1976 à
1983 ; il est coprésident du Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF) depuis 2010.
Jean-Marc « Ara » Toranian, « Entretien
avec la direction palestinienne : Abou Iyad », Hay Baykar, avril 1980, p. 12 :
« La cause
arménienne et la cause
palestinienne se ressemblent étrangement. Ces deux peuples ont été chassés
de leurs terres. Les Palestiniens ont aussi attendu des
dizaines d’années avant de commencer leur lutte. Au moment où la lutte
armée de notre peuple s’affirme, il nous a semblé intéressant de rencontrer les
fondateurs du renouveau palestinien. Intéressant car leur
expérience du mouvement révolutionnaire est irremplaçable. »
Jean-Marc « Ara » Toranian, « La direction du Mouvement national arménien s’explique sur 9 questions », Hay Baykar, 30 juin 1983, p. 5 :
« L’alliance entre les forces révolutionnaires de la région est une
nécessité face à l’alliance des forces impérialiste et sioniste. L’agression
israélienne au Liban l’an dernier, en visant prioritairement la résistance
palestinienne, a eu des répercussions sur la résistance arménienne. Cela
montre à quel point notre cause est impliquée, objectivement, dans les fluctuations
politiques de la région. »
[Jean-Marc « Ara »
Toranian], « Un détail de la 1re Guerre mondiale », Hay Baykar, 1er février 1988,
p. 7 :
« Le mensuel sioniste “France-Israël information” […] a commis dans
son édition de décembre 87, paru en janvier (n° 144), un texte infâme, d’un
certain Pierre-V. GROSJEAN, intitulé “Vous avez dit ‘génocide’ ?” (lire
ci-contre). Non contents de persécuter les Palestiniens, les chrétiens, en
Israël et dans les territoires occupés, les
sionistes prétendent à présent se réserver le monopole du chagrin et de la
pitié, en déniant au peuple arménien le droit de rappeler que, lui aussi a
été victime d’un génocide. »
Jean-Marc « Ara » Toranian, « La
faute aux puissances », armenews.com,
8 novembre 2020 :
« Que dire par ailleurs de la place que tient Israël dans ce tableau
désolant, avec la vente de ses armes high-tech à l’Azerbaïdjan ? Tel-Aviv a
fait de ce pays son principal allié dans la région, au nom de ses besoins
énergétiques et de ses plans contre l’Iran. Mais ces intérêts géostratégiques
justifient-ils que l’on donne les moyens au régime Aliev de tuer tous les jours
plus d’Arméniens ? Et ce, alors que l’État hébreu avait déjà vu son crédit
moral entamé à leur égard, avec entre autres sa non-reconnaissance du génocide
? Une lâcheté visant à ne pas contrarier la Turquie, paraît-il. »
Et pour ceux qui douteraient encore de la nature de cet antisionisme,
voici, encore une fois, la couverture d’Hay
Bayar, en 1987, montrant un banquier stéréotypé, au nez crochu et aux
lèvres épaisses :
Lire aussi :
L'"antisionisme"
de la mouvance ASALA
Jean-Marc
« Ara » Toranian semble « incapable » de censurer la frénésie antijuive de son
lectorat
Hagop
Hagopian (futur dirigeant de l’ASALA) et le massacre des athlètes israéliens à
Munich
Aram
Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien
en 2020
Alain Soral de nouveau mis en examen : rappels sur Jean Varoujan Sirapian et le soralisme
L'arménophilie
de Johann von Leers
L’arménophilie
du régime de Vichy
L’arménophilie
fasciste, aryaniste et antisémite de Carlo Barduzzi
Patrick
Devedjian et le négationniste-néofasciste François Duprat
L’arménophilie-turcophobie
d’Édouard Drumont, « le pape de l’antisémitisme », et de son journal
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