« Hagop Hagopian is said to have been part of 1972 terror attack at
Munich Olympic Games », The Armenian
Reporter (journal newyorkais favorable à l’ASALA jusqu’à la
tuerie de l’aéroport d’Ankara-Esenboğa, en 1982), 7 février 1985,
p. 1 :
« Hagop Hagopian, alias Mihran Mihranian et “Mojahed” aurait pris part à l’attentat
terroriste contre les athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de 1972, organisés
à Munich (Allemagne de l’ouest), selon des articles parus dans la presse
française.
Le Matin, quotidien influent de Paris, se fondant
sur des sources non identifiées, a affirmé, la semaine dernière, qu’Hagop
Hagopian, fondateur de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie
(ASALA) et meneur d’une de ses factions [après la scission de l’été 1983] était
parmi les terroristes arabes qui ont attaqué la résidence des athlètes
israéliens lors des jeux olympiques de Munich. L’attentat fut plus tard
présenté comme “le massacre de Munich”, nombre des athlètes [visés] ayant été
tués. »
« Turks
Quietly Hit Back at Armenians », The
Washington Post, 11 mai 1988 :
« De nouvelles preuves indiquent qu’il [Hagop Hagopian] a fait partie de l’équipe
responsable du massacre des athlètes israéliens lors des jeux olympiques de
Munich, en 1972. »
Rappelons au passage qu’Hagopian (tué en 1988, très probablement à la suite
d’une rivalité interne à l’ASALA) avait simulé la mort en 1982, pour échapper à
l’armée israélienne (qui intervenait alors au Liban, où il vivait) et que le
journal de Jean-Marc « Ara » Toranian avait fait l’éloge du faux défunt
(avec qui il n’était pas encore fâché).
« La mort d’Hagop Hagopian
», Hay Baykar, 15 septembre 1982, p.
6 :
« Hagop Hagopian [dirigeant de l’Armée secrète arménienne pour la
libération de l’Arménie, ASALA] est mort.
Avec lui disparaît un héros de la
cause arménienne, un précurseur de cette lutte et de cette avant-garde
symbolisée par l’ASALA. […]
Pourtant, si mourir à Beyrouth fut une réalité pour des milliers de
Libanais et de Palestiniens, ce fut le cas aussi de nombreux Arméniens qui ont
— contrairement à d’autres [allusion aux Arméniens
catholiques engagés dans les Phalanges libanaises, alliées à Israël, et à
la Fédération révolutionnaire arménienne, neutre pendant la guerre civile] —
refusé de subir l’agression israélienne sans réagir. Par solidarité, mais
également pour sauvegarder leur dignité d’Arméniens et de combattants. Les
bombes israéliennes, en pilonnant le siège de l’ASALA, ne faisaient qu’exécuter
un accord existant entre les États turcs et hébreu, accord visant, en vertu
d’intérêts communs, à “extirper la gangrène révolutionnaire du Moyen-Orient. »
Lire aussi :
L'"antisionisme"
de la mouvance ASALA
Les
rapports très changeants de Jean-Marc « Ara » Toranian avec des « fascistes »
L’ASALA
et ses scissionnistes contre la France socialiste de François Mitterrand
Patrick
Devedjian (1944-2020) : un soutien constant pour le terrorisme antifrançais et
antiturc
Quand
Jean-Marc « Ara » Toranian menaçait d’attentats la France de la première
cohabitation (1986)
Janvier
1984 : la police de la République met au pas les énergumènes de Jean-Marc « Ara
» Toranian
Aram
Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien
en 2020
9
août 2020 : nouvelle manifestation de soutien à l’Azerbaïdjan en Israël
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