Les nationalistes arméniens écrivent trop (du point de vue de leurs intérêts). J’avais réfuté, hier, la plus grande partie de l’article commis par Jean-Marc « Ara » Toranian, ancien chef de la branche « politique », en France, de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (ASALA) ; mais je n’avais pas encore lu le commentaire rédigé par Samuel Tilbian, qui revendique d’avoir appartenu au groupe de M. Toranian à l’époque de l’ASALA et qui était présent sur les lieux de la manifestation des nationalistes arméniens à Décines, en face d’une contre-manifestation turque :
Avec une candeur désarmante, il nous explique :
— Qu’il portait un « couteau à cran d’arrêt » lors de la « manifestation pacifique » des nationalistes arméniens à Décines, ce qui est interdit par les articles L315-1 et L317-8 du code de la sécurité intérieure : c’est un délit passible d’un an de prison et de quinze mille euros d’amende. La jurisprudence ne tolère que le port d’un couteau sans cran d’arrêt, et encore, pour des activités comme la randonnée ou la chasse, mais en aucun cas dans une manifestation, et encore moins lors d’une manifestation où du désordre est à craindre ;
— Que ce sont des nationalistes arméniens qui ont choisi d’aller « affronter » les manifestants turcs. Or, si certains Turcs avaient des armes, comment imaginer que ceux qui ont voulu les « affronter » avaient les mains vides ? Quoi qu’il en soit, l’affrontement « pacifique » : voici un nouveau concept ;
— Que les CRS se sont « interposés » et n’ont donc pas eu affaire qu’aux seuls Turcs, contrairement, là encore à ce qu’avait écrit M. Toranian.
Pour en finir (provisoirement) avec cet amateur de couteau à cran d’arrêt, rappelons qu’il considère le criminel nazi Garéguine Nejdeh comme « un grand théoricien arménien » :
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