mardi 4 août 2020

Figure de l’antisémitisme et du terrorisme arméniens, Jean-Marc « Ara » Toranian publie encore une fois un texte trompeur


 

Jean-Marc « Ara » Toranian, coprésident du Conseil de coordination des associations arméniennes de France (CCAF, dont le site, ccaf.info, n’est curieusement plus disponible) fait encore parler de lui, et, sans surprise, ce n’est pas pour nous proposer une analyse nouvelle sur Le Paysage chez Marcel Proust. Il a commis, sur le site de Bernard-Henri Lévy, un texte où la rage le dispute à la mauvaise foi. Comme ce blog est lu aussi bien par des habitués que par des personnes qui le découvrent au hasard des réseaux sociaux ou d’une recherche sur Google, il est nécessaire de commencer par quelques rappels sur le personnage, ne serait-ce que pour justifier la gravité du titre ci-dessus. Ceux qui le connaissent peuvent passer directement à la partie suivante.

 

Jean-Marc « Ara » Toranian : un ancien chef terroriste, sans remords, bien au contraire

M. Toranian a dirigé, de 1976 à 1983, la branche « politique » de l’Armée secrète arménienne pour la libération de l’Arménie (ASALA), organisation terroriste, antiturque et antifrançaise. Son journal Hay Baykar a fait l’éloge de ce terrorisme, par exemple la tuerie à l’aéroport d’Ankara-Esenboğa (neuf personnes tuées, dont une de nationalité allemande et une de nationalité américaine), qu’il donnait en exemple pour la suite :

« Le troisième aspect de l’opération Garine est qu’elle s’inscrit dans le cadre du strict rapport de force, au vrai sens du terme, que l’ASALA engage avec l’État turc. […] L’attaque contre l’aéroport d’Ankara marque l’entrée dans les faits de cette stratégie, le déclenchement d’une nouvelle étape dans la lutte de libération[1]. »

Après l’attentat de Paris, le 28 février 1983, qui tua une secrétaire française, Renée Morin, et qui devait tuer tous les habitants de l’immeuble (seule la sottise du poseur de bombe et un miracle ont évité un carnage complet), Hay Baykar (17 mars 1983) a consacré des pages entières à justifier ce crime, au nom de la « la lutte contre l’oppression » (quoi de plus « oppressant » qu’une secrétaire travaillant pour une agence de voyages ?) et, dans une inversion sidérante des rôles, a même qualifié de « racistes » (sic) les journalistes qui avaient flétri cet acte. Puis, M. Toranian a déclaré : « […] nous ne nous désolidarisons pas de l’ASALA et nous reconnaissons toujours son caractère d’avant-garde de la lutte révolutionnaire[2]. » Lors du procès de février 2019 (nous allons y venir), j’ai rappelé cet attentat, et l’approbation qu’il avait manifestée à l’époque. La seule réaction de M. Toranian fut de justifier à nouveau cet acte.

Commentant le verdict condamnant trois terroristes de l’ASALA pour l’attentat d’Orly du 15 juillet 1983 (huit morts, en sachant que la bombe devait exploser en plein vol, et tuer les 117 occupants de l’avion), Hay Baykar du 11 mars 1985, malgré la « rupture » d’août 1983 avec l’ASALA, a osé justifier l’attentat et inverser les rôles entre terroristes et victimes :

« Un militant arménien vient d’être condamné à la réclusion criminelle à perpétuité [pour l’attentat d’Orly]. Ainsi la montée de la répression anti-arménienne que nous dénonçons inlassablement depuis des mois aura atteint, le dimanche 3 mars, à 3 heures du matin, son point culminant.

[…]

Ce scénario s’est reproduit avec Soner Nayir [qui a réalisé la bombe], lui aussi désigné à la vindicte publique au moment de son arrestation comme l’auteur de l’attentat d’Orly. […] Quant à Ohannès Semerci, simple porteur de valise, il aura lui aussi été sacrifié au nom à la fois que de la responsabilité collective, de la psychose antiterroriste gagnant actuellement le pays et sur l’autel du rapprochement franco-turc.

Ces trois condamnations constituent un nouveau coup porté à la cause arménienne. »

L’assimilation entre « cause arménienne » et terrorisme de type Orly est totale. À cela, il faut ajouter que :

a) cinq membres du Mouvement national arménien (MNA), la branche « politique » de l’ASALA jusqu’à l’été 1983, ont été condamnés en décembre 1984 pour association de malfaiteurs et détention illégale d’explosifs, au bénéfice de l’ASALA, et plus particulièrement pour l’un des trois terroristes condamnés pour l’attentat d’Orly, Ohannès Semerci, justement celui qui entreposait le matériel nécessaire pour constituer l’engin explosif[3] ;

b) Quatre autres membres du MNA, dont M. Toranian, ont été condamnés, le 22 avril 1985, pour recel de malfaiteur, c’est-à-dire pour avoir caché, ou aidé à cacher, un autre des trois terroristes condamnés en cour d’assises pour l’attentat d’Orly, Soner Nayir[4]. Le seul des quatre qui fit appel fut M. Toranian, et il obtint la relaxe au bénéfice du doute.

M. Toranian était le chef de tous ces gens-là, de tous ceux sans qui l’attentat d’Orly eût été inconcevable — et non pas donc un simple « sympathisant » de l’ASALA, comme il s’est parfois présenté.

Je ne développerai pas ici sur les condamnations d’autres membres du MNA, dans d’autres procès, qui n’avaient pas de rapport direct avec l’attentat d’Orly[5]. Pour en finir sur la question du terrorisme, rappelons encore une fois que M. Toranian ne manque aucune occasion de rendre hommage à Monte Melkonian, numéro 2 de l’ASALA de 1980 à 1983 (donc au moment de l’attentat antifrançais du 28 février 1983, à Paris), qui a personnellement tué une gamine de quatorze ans, Neslihan Özmen, à Athènes, pour le seul crime d’être née turque[6]. Où est la différence avec ceux qui rendent hommage à Mohamed Merah ? En quoi le racisme antiturc de M. Toranian mérite-t-il moins la prison que l’antisémitisme de ceux qui font l’éloge de Merah ?

Jean-Marc « Ara » Toranian (g.) posant avec l’assassin d’enfant Monte Melkonian (d.)

Quant à l’antisémitisme de M. Toranian, il ne se déduit pas seulement de la participation de l’ASALA à l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, en 1980[7], mais de ce qu’a publié son journal Hay Baykar, y compris après la scission de l’ASALA (été 1983). Un seul exemple, le plus criant : cette ignoble caricature antisémite mise en couverture. 




Après que j’ai rappelé cette horreur, lors du procès en appel, l’an dernier, M. Toranian a refusé de présenter la moindre espèce de regrets, confirmant par là le caractère intangible de son racisme antijuif.

 

Mensonge par omission

Le mensonge le plus criant, dans le dernier texte commis par M. Toranian, est un mensonge par omission. Parlant d’une manifestation de Français d’origine turque, en soutien à l’Azerbaïdjan, M. Toranian n’évoque jamais la manifestation organisée, le mois dernier (juillet 2020), par la Fédération révolutionnaire arménienne (parti avec lequel il cogère le CCAF depuis dix ans), devant l’ambassade d’Azerbaïdjan, sans autorisation, et qui a donné lieu à des violences contre les biens comme contre les personnes. L’ambassade visée a porté plainte. À Bruxelles, des manifestants arméniens sont allé jusqu’au début de lynchage, comme le prouvent plusieurs photographies. Cela n’étonnera pas ceux qui se rappellent du déchaînement de violence lors de la manifestation du CCAF, à Paris, en 2009, contre le président… arménien, alors suspecté de vouloir la paix avec la Turquie et l’Azerbaïdjan (crime des crimes !). 


Jamais M. Toranian n’a prétendu être en désaccord avec ces violences. Comment peut-il donc faire la leçon à quelque manifestant que ce soit ?

 

Des imprécations sans base sérieuse

À partir de maintenant, vont être cités, sans référence (pour ne pas se répéter inutilement), des passages de l’article de M. Toranian.

« Mais ce fût [sic : pauvre conjugaison française] au prix d’une bataille rangée de plusieurs heures entre les CRS et les affidés des « Loups gris », dont certains étaient munis de couteaux et de barres à mine, comme en témoignent les vidéos postées sur l’événement. Deux de ces extrémistes ont été arrêtés et relâchés. »

Ce qui signifie, en langage clair, que le parquet a estimé ne pas avoir d’éléments suffisants pour engager des poursuites et qu’aucun CRS n’a souhaité porter plainte. Aucune comparaison n’est possible, dès lors, avec les violences de la manifestation de Paris, qui a donné lieu à une plainte de l’ambassade d’Azerbaïdjan, comme indiqué plus haut.

 

« Mais l’organisateur de ce raid qui s’inspire à la fois des méthodes des Loups gris et de la vieille tradition anti-arménienne du djihadisme panturc, ne serait, à ce jour, toujours pas inquiété. »

À mon avis, cette phrase remporte le concours très disputé du passage le plus délirant de cet article. Parler de « djihadisme panturc » est une contradiction dans les termes. Le panturquisme est une idéologie laïque et le djihadisme est par nature incompatible avec des rassemblements d’États (culturels ou politiques) fondés sur des affinités culturelles, qu’il s’agisse du panarabisme, du panturquisme ou du panafricanisme. Parmi les premiers penseurs du panturquisme, se trouvaient Yusuf Akçura, qui était libre-penseur ; Tekin Alp (de son vrai nom, Moïse Kohen), qui était juif[8] ; Agop Boyacıyan, Arménien ethnique, comme son nom l’indique (et nullement converti à l’islam)[9] ; un peu plus tard, Nihal Atsız (admirateur du sionisme à partir de 1947, soit dit en passant), qui considérait l’islam comme étranger aux traditions turques et le choix de cette religion comme malheureux.

Il est exact que le panturquisme a rencontré un certain écho, à partir des années 1960, chez des Turcs pour qui l’islam est important, mais jamais, pour les raisons déjà invoquées, chez des « djihadistes ». Du reste, le Parti d’action nationaliste (MHP), principal vecteur du panturquisme en Turquie à partir des années 1960, a eu pour cofondateur Levon Panos Dabağyan, porte-parole du patriarcat arménien d’İstanbul dans les années 1970.

 

« Du moins pour ces jeunes particulièrement conditionnés par la propagande anti-arménienne et négationniste d’Ankara. Résultat : A leurs yeux, les Arméniens constituent l’entité honnie. Comme au temps de l’Empire ottoman. Et qu’importe s’ils vivent aujourd’hui en France. Leur racisme revendiqué, qui alimente hélas en retour sur les réseaux sociaux des réactions primaires d’Arméniens excédés, fait désormais partie intégrante de leur panoplie identitaire. »

Si ce « racisme » était « revendiqué », M. Toranian citerait des propos racistes — des déclarations malheureuses et guerrières contre les nationalistes arméniens, eux-mêmes ultraviolents depuis la révolte de Zeytun, en 1862, n’étant en aucune manière des propos racistes.

Comme il a déjà été question, sur ce blog, du rôle des Arméniens loyalistes pendant la Première Guerre mondiale, puis de 1919 à 1923, je n’y reviens pas : je constate simplement qu’une fois de plus, M. Toranian parle de l’histoire d’une façon qui est à l’opposé de la vérité.

Sur le présent, ce n’est guère mieux. Le 23 avril dernier, l’existence d’un groupe sur Discord (réseau social assez prisé par les jeunes âgés de 18 à 25 ans), rassemblant 150 fanatiques arméniens, a été révélée. Voici des exemples d’apologie du terrorisme et d’appel au meurtre.



M. Toranian n’a jamais pris position publiquement, contre ce groupe — ce qui serait du reste difficile, puisqu’il défend les mêmes idées que lui.

 

« Il suffit pour s’en convaincre d’aller sur les réseaux sociaux. La littérature nauséabonde qui s’y offre en spectacle ne laisse aucun doute sur le sujet. »

Si cette lecture « ne laisse aucun doute », pourquoi ne citer aucun exemple ? Inversement, il est loisible de citer des exemples de propos racistes et antisémites (avec même une phrase qui peut être qualifiée de négationniste, au vrai sens du mot, puisque la Shoah y est qualifiée de « dogme ») qui se trouvent sur le forum de M. Toranian (ou qui s’y sont trouvés jusqu’à ce qu’ils fussent affichés sur Twitter, avec mention d’une association antiraciste).


 

« Mais nul doute que ce laxisme concourt à l’abaissement des normes en matière de droits de l’Homme, et que ses conséquences se sont faites, d’ores et déjà, sentir bien au-delà des enjeux municipaux, comme l’illustrent les événements de Décines où l’on aurait pu allègrement passer des coups de canif à la ethique [sic : une faute d’accent et une faute d’élision ; on n’est pas loin des haytrolls importés d’Erevan] de responsabilité aux coups de couteau dans la rue. »

M. Toranian malmène la logique, plus encore que la langue française. Son raisonnement fait irrésistiblement penser au sketch de Pierre Dac et Francis Blanche : « Il peut le dire ! » La réalité, c’est que des subordonnés de M. Toranian ont été condamnés, dans les années 1980, pour avoir aidé des terroristes aux mains pleines de sang ; que Laurent Leylekian, que M. Toranian a inconditionnellement soutenu dans cette affaire, a été condamné en 2013-2014 pour diffamation envers une Française d’origine turque ; que deux fanatiques Arméniens ont été condamnés, en 2014 aussi, pour menaces téléphoniques contre une organisatrice de la manifestation de janvier 2012 contre la proposition de loi Boyer, manifestation qui n’avait été marquée par aucun incident, et qu’aucune association arménienne n’a jugé bon de publier un communiqué tel que « Pas en notre nom » après cette double condamnation.

 

« Cette inquiétante affaire relance aussi, du fait de la haine qu’elle a révélée au grand jour, la question de la pénalisation du négationnisme du génocide arménien, que d’aucuns avaient cru bon de combattre au motif que ce négationnisme-là n’était pas intrinsèquement porteur de sentiments de cette nature, contrairement à celui de la Shoah avec l’antisémitisme. »

D’où il suit que M. Toranian écrit « d’aucuns » pour parler du Conseil constitutionnel. Ce dernier a en effet jugé, le 8 janvier 2016 :

« Considérant que, d'une part, la négation de faits qualifiés de crime contre l'humanité par une décision d'une juridiction française ou internationale reconnue par la France se différencie de la négation de faits qualifiés de crime contre l'humanité par une juridiction autre ou par la loi ; que, d'autre part, la négation des crimes contre l'humanité commis durant la seconde guerre mondiale, en partie sur le territoire national, a par elle-même une portée raciste et antisémite ; que, par suite, en réprimant pénalement la seule contestation des crimes contre l'humanité commis soit par les membres d'une organisation déclarée criminelle en application de l'article 9 du statut du tribunal militaire international de Nuremberg, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale, le législateur a traité différemment des agissements de nature différente ; »

Remarquez, c’est un progrès : encore en 2017, M. Toranian disait « la cible » pour parler du Conseil constitutionnel. Oui, la cible. Comme au tir.

 

Et une attaque contre moi, pour ne pas changer

« Or ce négationnisme qui affecte de se présenter comme une innocente contribution au débat historique revêt bien sûr une dimension politique qui constitue le « stade suprême du génocide », pour reprendre l’expression de Bernard-Henri Lévy. »

Si c’est Bernard-Henri Lévy qui le dit… BHL est « un auteur pour qui le mépris a priori des faits est consubstantiel aux nécessités de sa démonstration[10] » (Pierre Nora). « Un homme dont l’ego a détruit l’intelligence », selon la définition donnée par la veuve du journaliste américain Daniel Pearl. Et même, dans certains cas, « un falsificateur », comme l’a démontré, textes à l’appui, et sans être nullement démenti, Denis de Rougemont[11].

 

« Il se trouve en effet que cet individu, si volontiers insultant et menaçant, a organisé quelques jours avant de sévir dans la rue une vidéo-conférence sur « les événements de 1915 » avec un salarié français de l’AVIM »

La vidéoconférence dont M. Toranian parle a eu lieu le 25 mai dernier ; la manifestation qu’il vitupère s’est tenue le 24 juillet, deux mois — et non « quelques jours » ! — plus tard. Ce n’est pas un hasard si M. Toranian s’entend relativement bien avec BHL : ce sont deux falsificateurs, deux hommes pour qui le mensonge fait partie de l’arsenal admissible dans le débat public.

 

« celui-même qui avait intenté sans succès un procès en diffamation contre l’auteur de ces lignes. »

J’ai engagé trois procédures en diffamation contre M. Toranian. Deux sont maintenant devant la Cour de cassation (qui juge le fond en droit de la presse) ; une autre n’a pas encore été jugée, et j’ai déposé une question prioritaire de constitutionnalité (contre la loi du 29 janvier 2001 « portant reconnaissance du génocide arménien ») dans le cadre de celle-là, puisque cette loi inconstitutionnelle a servi à justifier les relaxes en appel, l’an dernier, et qu’elle fonde la défense des personnes poursuivies dans cette autre affaire (Jean-Marc « Ara » Toranian et Laurent Leylekian). Pourquoi ne pas le dire ? Par malhonnêteté. Tout simplement.

 

« Ainsi, sur un même support et dans un formidable partage des tâches, on pourra entendre le soi-disant historien en costume-cravate »

Outre que je ne vois pas l’intérêt de préciser que je portais, comme à chacune de mes conférences (virtuelles ou réelles), un costume et une cravate (par respect pour ceux qui m’écoutent et me regardent), j’ai une licence en histoire obtenue à l’université de Bordeaux-III, un master I d’histoire moderne et contemporaine co-habilité École normale supérieure de Lyon/Université Lyon-II, un master II d’histoire contemporaine obtenu à Paris-I-Sorbonne (avec mention très bien) et un doctorat d’histoire contemporaine obtenu à la Middle East Technical University, avec les félicitations du jury. J’ai publié, entre autres, un article dans l’European Journal of International Law (revue Oxford), un dans le Journal of Muslim Minority Affairs (revue Routledge), un dans le Journal of South Asian and Middle Eastern Studies (université de Villanova, États-Unis), un chapitre dans l’ouvrage collectif dirigé par Edward J. Erickson (ex-professeur d’histoire militaire à la Marine Corps University), publié l’an dernier chez Bloomsbury Academics, c’est-à-dire le département universitaire d’un des plus grands éditeurs londoniens. Mon intervention, lors de cette vidéoconférence, était d’ailleurs, en grande, tirée de ce que j’avais écrit pour cet ouvrage collectif, et que j’ai tenté de transmettre dans un langage tous publics.

Quels diplômes a obtenu M. Toranian ? Le brevet des collèges et le baccalauréat. Qu’a-t-il publié ? Des éloges du terrorisme et des inepties.

 

« s’évertuer à contester l’existence d’un génocide tandis »

« S’évertuer » n’est pas un terme qui convient à M. Toranian ici, puisqu’il évite de me répondre quoi que ce soit sur le fond. Je suis habitué, avec lui comme avec les autres.

 

« La boucle est bouclée. »

La boucle de l’argumentation circulaire ? Certainement.


Lire aussi :

L’ASALA et ses scissionnistes contre la France socialiste de François Mitterrand

1984 : l’exaspération du socialiste arménophile Joseph Franceschi envers son ex-ami Jean-Marc « Ara » Toranian

La justification insidieuse ou explicite de l’attentat d’Orly dans la presse arménienne de France

Quand Jean-Marc « Ara » Toranian menaçait d’attentats la France de la première cohabitation (1986)

Les rapports très changeants de Jean-Marc « Ara » Toranian avec des « fascistes »

Avril 2001 : le boucher d’Orly libéré après le vote de la loi inconstitutionnelle « portant reconnaissance du génocide arménien »

Les violences commises par des manifestants arméniens à Paris et Los Angeles (juillet 2020)



[1] « Éditorial », Hay Baykar, 29 septembre 1982, p. 2.

[2] « La direction du Mouvement national arménien s’explique sur neuf questions », Hay Baykar, 30 juin 1983, p. 4.

[3] « Cinq complices dans l’attentat d’Orly sont condamnés à des peines de prison », Le Monde, 24 décembre 1984 ; « Procès des boucs émissaires de la répression anti-arménienne à Créteil », Hay Baykar, 12 janvier 1985, pp. 4-8.

[4] « Bobigny — La solidarité arménienne condamnée », Hay Baykar, 10 mai 1985, pp. 8-9.

[5] Richard Mels, « 30 mois avec sursis pour Charles Sansonetti et Katchadur Gulumian », Hay Baykar, 25 novembre 1985, p. 5 ; « Monte Melkonian condamné à six ans de prison, dont deux avec sursis », Le Monde, 15 décembre 1986.

[6] Christopher Gunn, Secret Armies and Revolutionary Federations. The Rise and Fall of Armenian Political Violence, 1973-1993, thèse de doctorat, Florida State University, 2014, pp. 221-222.

[7] Nathalie Cettina, Terrorisme : l’histoire de sa mondialisation, Paris, L’Harmattan, 2001, pp. 45-46 et 190-191

[8] Tekin Alp, Türkismus und Pantürkismus, Weimar, Kiepenheuer, 1915.

[9] Jacob Landau, Pan-Turkism. From Irredentism to Collaboration, Londres, Hurst & C°, 1995, p. 39.

[10] Pierre Nora, « Un idéologue bien de chez nous », Le Débat, n° 13, juin 1981, pp. 102-103.

[11] Denis de Rougemont, « Un falsificateur vu de près », Cadmos, été 1981, pp. 70-86.


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