Dévastation du musée du pain à Ağdam (ville occupée entre 1993 et 2020)
Paul Tavignot, « Les rêves de retour des déplacés du Haut-Karabakh », Le Monde, 19 novembre 2020 :
« Aujourd’hui, Mme Allahverdiyeva habite avec quatre membres de sa famille un taudis de deux pièces dans un faubourg de Bakou. “Nous avons construit la maison nous-mêmes, en 2006”, annonce-t-elle fièrement, pendant que sa fille Tanara sert le thé traditionnel. Ulkar Allahverdiyeva ne lâche pas des mains un cadre dans lequel sont juxtaposées sept photographies. “Mon mari, mon fils et mon neveu”, désigne-t-elle du doigt. “Ils ont ensuite pris les armes et combattu. Et ils sont morts. Ce sont des chahids [martyrs].”
À l’époque, elle ne s’imaginait pas ne jamais revoir sa maison. Son village de Horovlu a été entièrement détruit, comme la centaine de villages azerbaïdjanais du Karabakh. Mais jamais elle n’a douté qu’elle reviendrait sur la terre de ses ancêtres. »
Diverses images des dévastations à Ağdam :
Lire aussi :
Pourquoi l’occupation du Karabakh et de territoires adjacents par l’Arménie est illégale
Les erreurs et les fautes accumulées par les gouvernements arméniens depuis les années 2000
Conflit du Karabakh : un point de vue azerbaïdjanais
Le conflit entre Nikol Pachinyan et les éléments les plus fanatiques de la diaspora commence déjà
Turcs, Arméniens : les violences et souffrances de guerre vues par des Français
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire