samedi 7 novembre 2020

L’antiracisme cohérent du journaliste Onnik Krikorian



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« Sérieusement. Tous ceux qui répondent en citant [Garéguine] Nejdeh — un ultra-nationaliste arménien qui avait beaucoup en commun avec les nazis —, je vous bloque instantanément. Non seulement il a collaboré avec l'Allemagne nazie, mais tout concept de “religion de la race” est particulièrement alarmant. »

 

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« Cela étant dit, 26 ans [d’occupation], c’était trop long pour la plupart des Azerbaïdjanais. »

 

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« C’est encore assez difficile de comprendre pourquoi tant de gens sont étonnés que cette guerre ait éclaté. On est avertis clairement depuis 2011. Il se trouve que, par hasard, trois jours avant que ça ne commence, un Azerbaïdjanais que je connais m’a demandé s’il pouvait m’interroger sur la consolidation de la paix au Karabakh.

J'ai refusé, disant qu'il n'y avait PAS de consolidation de la paix. Ni au sommet ni dans l’essentiel de la société civile [d’Arménie et des territoires azerbaïdjanais occupés], laquelle s'est plutôt enrichie tout en passant par les motions pour tromper les donateurs internationaux. J'ai remarqué qu'à mon avis, la guerre, hélas, était inévitable.

Cette réponse a été envoyée deux jours avant le début des combats. Bien entendu, je ne me doutais pas, alors, de l’imminence de cette guerre. Maintenant, plus d’un mois après, il est temps de penser à l’avenir. Cette guerre va déterminer un accord de paix. Rien d’autre. »

 

Remarque : M. Krikorian a choisi de s’établir à Tbilissi (capitale de la Géorgie) et non à Erevan. Quant à Vahé Avétian, journaliste natif d’Arménie mais critique, lui aussi, de l’interminable occupation de territoires azerbaïdjanais occupés (tant pour des raisons éthiques qu’en raison de ce qu’il décrit comme la destruction de la culture nationale en Arménie, remplacée par la pure haine de tout ce qui n’est pas soi), il s’est exilé en Suède. Ceux qui se vantent de la « liberté de presse en Arménie », parce que les querelles de personnes entre disciples déclarés du nazi Nejdeh y ont été à peu près libres entre le coup de force de Nikol Pachinyan, en mai 2018, et le retour à la guerre, le 27 septembre 2020, devraient nous dire plus précisément ce qu’ils entendent par « liberté d’expression ».

 

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