« Il est malaisé depuis Paris de juger avec précision les choix
controversés de Nikol Pachinian en matière de politique étrangère. A-t-il
raison de brûler les vaisseaux du pays
avec la
Russie qui demeure, en dépit de son
affaiblissement, son plus important partenaire économique
et la principale puissance non turque de la région ? Les gages qu’il offre
ce faisant à l’Occident, ont-ils la moindre chance de déboucher sur une
véritable alliance stratégique avec l’Europe et les États-Unis, capable de
garantir sa sécurité ? Cette réorientation suffira-t-elle à contrebalancer,
pour Mme Ursula Von der Leyen, les intérêts énergétiques représentés par Bakou,
et pour le State Department le poids traditionnel de la Turquie, membre du G20,
au sein de l’OTAN ? […]
Quoi que l’on pense de la justesse de ces positionnements depuis
la France -Etat européen qui garde dans sa conscience collective
l’expérience de la collaboration
et de la résistance
-, une chose est sûre: ils sont dictés par une certaine vision de sa sécurité
qui engage essentiellement le futur de l’Arménie. Il lui revient donc d’être la
principale décisionnaire en ce domaine, (ce qui n’interdit pas le débat).
Il n’en va en revanche pas de même de sa politique à l’égard de la
diaspora, laquelle est de facto et de surcroît concernée par les approches à
son endroit, et donc légitime à s’interroger sur leur pertinence, même si elle
a vocation à soutenir cette seconde patrie. La question étant de savoir, au moment où la parole de l’Arménie est
largement conditionnée par les menaces qu’elle subit, jusqu’où la diaspora peut
et doit confondre “solidarité” et “alignement”, avec le risque, en ce qui
concerne cette dernière option, de lourdes conséquences, et pas seulement pour
elle. […]
Tout indique dans ce contexte que la diaspora se doit de rester fidèle à
son histoire et à ses valeurs. »
Lire aussi, sur le parcours sur personnage :
Les
rapports très changeants de Jean-Marc « Ara » Toranian avec des « fascistes »
Quand
Jean-Marc « Ara » Toranian reprochait à la FRA de ne pas être assez terroriste
(1981)
L’ASALA
et ses scissionnistes contre la France socialiste de François Mitterrand
Janvier
1984 : la police de la République met au pas les énergumènes de Jean-Marc « Ara
» Toranian
Quand
Jean-Marc « Ara » Toranian menaçait d’attentats la France de la première
cohabitation (1986)
Le
terroriste arménien Jean-Marc « Ara » Toranian défend le terroriste du PKK
Mehmet Yalçın
Jean-Marc
« Ara » Toranian continue de tolérer les appels au terrorisme raciste sur son
forum
L’«
antisionisme » constant de Jean-Marc « Ara » Toranian
Sur la ligne violemment antioccidentale d’armenews.com :
Le
principal site arménien de France appelle à la guerre électronique contre
l’Occident
Jean-Marc
« Ara » Toranian relaie la désinformation russe contre l’Ukraine et la Turquie
Le
principal site arménien de France en appelle (encore) aux mollahs iraniens
Le
principal site arménien de France appelle à s’inspirer du terrorisme du Hamas
L’hostilité
intangible des nationalistes arméniens à l’égard de l’Ukraine
Sur l’histoire et les « valeurs » de ceux qui parlent au nom de
la diaspora arménienne :
La
justification insidieuse ou explicite de l’attentat d’Orly dans la presse
arménienne de France
Quand
le terrorisme arménien tuait à Vienne (Autriche)
Patrick
Devedjian (1944-2020) : un soutien constant pour le terrorisme antifrançais et
antiturc
L’affaire
Gilles Veinstein : la liberté des historiens attaquée
Le
fils du néofasciste Patrick Devedjian relaie un appel au terrorisme
Les
violences commises par des manifestants arméniens à Paris et Los Angeles
(juillet 2020)
Sur la profondeur historique de la dépendance arménienne à la Russie :
La
crise arménienne de 1895 vue par la presse française
1914-1915
: la mobilisation du nationalisme arménien au service de l’expansionnisme russe
Le
caractère mûrement prémédité de la révolte arménienne de Van (avril 1915)
L’agitation
irrédentiste dans l’Arménie soviétique à l’époque de l’alliance entre Staline
et Hitler
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