Traditionnellement, la destruction par le feu d’un ou plusieurs drapeaux turcs est, à Erevan, le fait de la Fédération révolutionnaire arménienne. Ses militants ont eu l’habitude de brûler de tels drapeaux à Marseille jusques et y compris en 2003 (date à laquelle cette destruction a donné lieu à une rixe avec des Franco-Turcs) et à Thessalonique jusqu’en 2007 (photographie ci-dessous), date à laquelle le parquet de cette ville s’est enfin décidé à ouvrir une information judiciaire, l’outrage aux drapeaux, même étrangers, étant un délit en Grèce.
Cette fermeté nouvelle n’a pas empêché les manifestants arméniens d’affronter la police hellénique à plusieurs reprises dans les années suivantes, notamment en 2017 et 2019, tout simplement parce qu’elle protégeait le consul de Turquie à Thessalonique.
En 2002 et 2003 (notamment), la FRA d’Arménie, voulant bien marquer qu’elle ne sépare pas son racisme antiturc de son antisémitisme, avait cousu des étoiles de David aux drapeaux turcs avant de les brûler.
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