Résumé : Paul Rohrbach (1869-1956) était un universitaire, journaliste
et (un temps) administrateur colonial allemand, très marqué à l’extrême droite,
militant arménophile à partir de 1898, cofondateur de l’Association
Allemagne-Arménie en 1914, qu’il a présidée de 1925 à sa mort ; né dans l’actuelle
Lettonie, qui faisait alors partie de l’Empire russe, il a préconisé une
expansion de l’Allemagne en Afrique mais aussi à l’est, contre la Russie puis l’URSS ;
ses ouvrages et articles sur ce point ont largement inspiré Hitler pour ses
propres plans d’expansion vers l’Europe orientale.
Vahan Papazian (dirigeant de la Fédération révolutionnaire arménienne et
personnellement impliqué dans la collaboration avec le Troisième Reich), « The Armenian National Congress in Paris (24 février 1919-22 avril
1919) », Armenian
Review, XII/4, hiver 1960, p. 64 :
« Il y avait beaucoup d’organisations et d’individus arménophiles. […]
En Allemagne, le Dr Lepsius, Rohrbach et d’autres. »
Paul Rohrbach,
« Impression de mon voyage à travers l’Arménie », transcription d’une
émission de Radio Lepzig, le 19 octobre 1926, traduite dans
Hagop Krikor (Djirdjirian), Les Arméniens
connus et inconnus : de Noé à nos jours, Paris, La Pensée universelle,
1975 :
« Le malheur des Arméniens venait des trois causes principales :
1. Leur amour indestructible envers leur peuple et leur Église
nationale.
2. Leur grande capacité culturelle et
3. Leur éloignement (géographique) de l’Europe.
La domination turque s’étendait au début du XIXe siècle sur un
nombre de peuples chrétiens parmi lesquels les Grecs, les Bulgares, les Serbes, les Roumains, les Arméniens, etc. Les trois
premiers se sont soulevés les armes à la main et ont eu la sympathie et le
soutien militaire des grandes puissances européennes ; les Roumains, par
contre, ont eu leur indépendance presque sans tirer un coup de feu. Les
Arméniens étaient trop éloignés de l’Europe et leur sort peu connu. Il est
injuste de leur reprocher leur exigence de devenir libres et indépendants comme
les Grecs, Serbes, Bulgares, etc. [Rohrbach
fait ainsi fi des réalités
démographiques, mais ce n’est pas étonnant, vu le reste
de ses idées. Voir ci-dessous] Il n’y eut jamais de révoltes armées en Arménie [Rohrbach entend par là l’Anatolie orientale. Cette affirmation est
absolument fausse, notamment pour la Première
guerre mondiale, mais aussi pour les années
1890.] mais les Arméniens ont essayé de faire connaître leur sort tragique à l’opinion publique européenne et mondiale. »
La traduction française de ce texte a été reproduite, quatre décennies plus
tard, par le collectif VAN (créé à l’initiative de Jean-Marc Ara Torian, coprésident du Conseil de coordination des associations arméniennes de France) sur son site (disparu en 2020).
Site officiel du Musée-Institut du génocide arménien (Erevan) :
« À l’été 1914, l’ONG “Société germano-arménienne” fut créée par une
personnalité publique allemande, orientaliste et grand arménophile, docteur en
théologie Johannes Lepsius.
[…]
En juin 1914, la première réunion de cette association eut lieu à Berlin,
où le président Johannes Lepsius, ses adjoints Paul Rohrbach et James Greenfield, ainsi que les assistants E.
Shtir et A. Isahakyan discutèrent de la mission de l’association. »
Lilit Demuryan, « Raffi Kantian: It is Good for
Armenia to Have a Partner Like Germany », EAParnews, 7 décembre 2018
:
« Dans le cadre du programme “Forum d’échange de journalistes
arméniens et allemands” tenu du 14 au 19 octobre 2018 à Berlin, le Dr
Raffi Kantian, président de l’Association germano-arménienne [celle cofondée par Paul Rohrbach] a d’abord
parlé de l’histoire et des activités de leur organisation, puis a parlé de l’histoire
et des activités de leur organisation au passé historique des deux pays, aux
perspectives des relations entre l’Allemagne et l’Arménie, etc.
La Société germano-arménienne a été fondée en 1914, juste avant le début de
la Première Guerre mondiale. La Société a été créée par Johannes Lepsius, Paul Rohrbach et Avetik Isahakyan à
Berlin. Lepsius fut le premier président de l’association — la plus ancienne
ONG existante en Allemagne. “Nous ne sommes pas une société arménienne : nous
sommes une société germano-arménienne. Nous avons des membres arméniens et
allemands, c’est pourquoi nous sommes une société-relais. L’association s’emploie
avant tout à promouvoir la compréhension mutuelle entre Allemands et Arméniens
et à défendre les intérêts des Arméniens vivant en Allemagne. La société
soutient également les droits et les intérêts des minorités arméniennes en
Turquie et dans d’autres pays du Proche-Orient”, a déclaré Kantian. »
Woodruff D. Smith, The
Ideological Origins of Nazi Imperialism, New York-Oxford, Oxford University
Press, 1986, p. 163 :
« Rohrbach défend le colonialisme
de peuplement blanc et la priorité absolue devant être donnée aux colons de
deux manières. D’abord, il soutient que les colonies blanches sont plus
profitables pour l’Allemagne que ne le sont les autres colonies, se fondant sur
l’expérience britannique et sur son
racisme invétéré : “Un Canadien ou un Australien vaut quarante fois un
Hindou, or, combien sont en retard les pays nègres d’Afrique, en termes de
production et de consommation, de même par rapport à l’Inde !” La
rationalité économique que, chaque fois que l’entreprise blanche est possible
en Afrique, elle doit être au détriment de l’activité économique des Africains natifs
de la région. »
Ingolf Diener, Namibie, une histoire en devenir, Paris,
Karthala, 2000, p. 323 :
« Boudant les Africains éduqués qui ne pouvaient, du coup, trouver un
emploi qu’aux échelons inférieurs de l’État colonial, les colons se retrouvaient,
au contraire, parfaitement dans la thèse des tenants de la “politique de
violence” résumées par Paul Rohrbach, commissaire à l’installation des colons.
Planifiant une économie d’élevage extensive, il conclut qu’un vacher ou un
valet “indigène” éduqué était un luxe inutile, et surtout dangereux, parce que
l’éducation ne pouvait qu’élever la conscience politique de l’Africain. »
David Olugosa et Casper Erichsen, The
Kaiser’s Holocaust Germany’s Forgotten Genocide and the Colonial Roots of
Nazism, Londres, Faber & Faber, 2011, p. 112 :
« L’homme qui a le plus fortement promu et déformé les théories du
darwinisme social [qui sont elles-mêmes une
manipulation de ce qu’a réellement écrit Charles Darwin] telles que Lebensraum [l’espace vital, au départ simple
notion géographique, reprise ensuite par une partie de l’extrême droite
allemande dès avant 1914, et naturellement par Hitler dans les années 1920] dans
le Sud-Ouest africain allemand n’était pas le gouverneur Theodor Leutwein — qui
n’aimait pas les justifications théoriques au colonialisme — mais le
commissaire aux colonies, le Dr Paul Rohrbach.
Rohrbach fut envoyé dans le Sud-Ouest africain en 1903 par le Département
des Colonies, pour évaluer le potentiel de la colonie en matière d’agriculture
à grande échelle et de peuplement de masse, et pour mener une étude comparative
des méthodes coloniales utilisées par les Britanniques en Afrique du Sud et
celles utilisées par les Britanniques en Afrique du Sud et celles déployées
dans le Sud-Ouest africain allemand. Plus précisément, il cherchait à
déterminer si le système d’expropriation forcée des terres, utilisé avec succès
par les Britanniques, pouvait être appliqué dans la colonie allemande.
La mission de Rohrbach faisait partie d’un projet plus vaste soutenu par le
gouvernement, visant à accélérer le rythme de la colonisation allemande. Même
si en 1903 le rythme de colonisation était plus rapide qu’il ne l’avait jamais
été, la migration vers les colonies allemandes n’était rien en comparaison avec
la migration vers les États-Unis. Même certains de ceux qui avaient émigré et
installés dans le Sud-Ouest africain allemand nourrissaient clairement l’ambition
de partir un jour pour l’Amérique, puisqu’ils enregistrèrent leurs nouvelles
fermes sous des noms tels que Dixie, Alabama et Georgia.
Pour aider à attirer davantage de colons dans la colonie, Rohrbach s’était
vu accorder un budget de 300 000 marks et avait reçu un mandat spécial. Il
devait rendre compte directement au Département des Colonies de Berlin, un
arrangement qui, en théorie, faisait de lui le plus haut fonctionnaire de la
colonie après le gouverneur Leutwein.
Dans son livre Der Deutsche Gedanke
in der Welt (Les Politiques mondiales allemandes), écrit en 1912, Rohrbach
décrit, avec une franchise à couper le souffle, les principes qui, selon lui,
devraient régir la colonisation de l’Afrique :
“Il n’est pas juste, ni entre les nations, ni entre les individus, que des
gens qui ne peuvent rien créer aient droit à la préservation. Aucune fausse philanthropie ou théorie
raciale ne peut prouver aux gens raisonnables que la préservation d’une tribu
de Cafres nomades d’Afrique du Sud […] est plus importante pour l’avenir de l’humanité
que l’expansion des grandes nations européennes ou de la race blanche dans son
ensemble. Le peuple allemand devrait-il renoncer à la possibilité de
devenir plus fort et de garantir une marge de manœuvre à ses fils et à ses
filles, parce que […] telle tribu de nègres […] a vécu son existence inutile
sur une bande de terre où dix mille familles allemandes peuvent mener une
existence florissante et renforcer ainsi la sève même de notre peuple ?”
En 1903, Rohrbach, comme le gouverneur Theodor Leutwein, comprit que les
Africains, une fois dépossédés et pacifiés, pouvaient devenir une ressource
économique considérable. Cependant, l’expérience qu’il a acquise dans le
Sud-Ouest africain l’a amené plus tard à conclure que des nations africaines
entières pouvaient être légitimement exterminées. En 1907, il publie Deutsche Kolonialwirtschaft (Commerce
colonial allemand), dans lequel il déclare : “Afin d’assurer une colonisation
blanche tranquille contre la tribu native du lieu, qui est mauvaise, sans
culture et prédatrice, il est possible
que la véritable éradication de cette dernière puisse devenir nécessaire, dans
certaines conditions.” »
« Namibie
: cinq choses à savoir sur le génocide des Héréros et des Namas », Francetvinfo.fr, 29 mai 2021 :
« Au total, environ 65 000 Héréros et 10 000 Namas ont péri [en Namibie, à la suite de la politique d’extermination
menée par les autorités allemandes locales], soit respectivement 75% et 50%
de la population d’origine de chaque communauté. »
Paul Rohrbach, Deutschlands Koloniale Forderung,
Hambourg, 1935, cité et traduit dans Les
Exigences coloniales du IIIe Reich, Paris, Comité international Paix et
liberté, 1937, p. 14 :
« L’infériorité des races africaines n’est pas momentanée, mais durera
toujours ; elles auront toujours besoin d’être guidées par nous […] Nous
proclamons notre droit sur une partie du travail des races indigènes
africaines. C’est seulement quand il
aura appris à créer des valeurs au service de la race supérieure que l’indigène
se sera acquis un droit moral à l’existence. »
Robert Bouchez (vice-consul de France à Munich au
lendemain de la Première Guerre mondiale), Hitler
que j’ai vu naître, Paris, Jacques Melot, 1945, p. 37 :
« En tout cas, dans son livre, Hitler cite parmi ses maîtres Houston
Stewart Chamberlain [idéologue d’extrême
droite, Britannique naturalisé allemand], qu’il a connu par [Alfred] Rosenberg. Et nombre de thèses de Mein Kampf semblent calquées sur celles de Rohrbach.
Quand celui-ci écrit que l’Allemagne doit ravir à la Russie “ses
territoires du nord-ouest sur la côte de la Baltique, c’est-à-dire la Finlande,
les trois provinces baltiques et la Lituanie, sans quoi le travail de sept
siècles de germanisation du Niemen jusqu’au golfe de Finlande deviendrait vain
et les grandioses résultats de l’esprit allemand et de la culture allemande
seraient détruits sans même laisser de traces”, ne croirait-on pas entendre
Hitler ? Certaines formules de
Rohrbach, comme celle-ci : “L’Allemagne sera une puissance mondiale ou
bien elle ne sera pas” ont même été textuellement
reproduites dans Mein Kampf. »
Yves Vaughan, « Hitler et les Russes
blancs, de 1919 à 1943 », France
(quotidien paraissant à Londres), 26 octobre 1943, p. 2 :
« Tel était le cas de Paul Rohrbach, qui, après avoir enseigné en
Russie, était passé au service de l’Allemagne, avait professé à l’université de
Berlin et à celle de Strasbourg [à l’époque
où Strasbourg était possédée par l’Allemagne], puis finalement avait été
mis, pendant la guerre, à la tête de l’Office impérial central d’information
étrangère. En matière de politique
mondiale, “Mein Kampf” n’est qu’un résumé de ses théories. Constamment sous
la plume de Rohrbach, on retrouvait avant 1914 ces mots caractéristiques :
Weltvolk, Weltmacht, Weltherrschaft, Weltpolitik [c’est-à-dire : « peuple mondial », « puissance
mondiale », « domination mondiale » et « politique
mondiale »]. Pendant la guerre [la
Première Guerre mondiale], il s’était fait l’apôtre fervent de l’expansion
allemande dans le “Baltikum” [la région
de la Baltique, côté russe, dont Rohrbach était originaire] […]. En fait,
Paul Rohrbach fut pour Hitler le théoricien prestigieux de la marche vers l’Est. »
Fritz Fischer, Germany’s Aims in
the First World War, New York, W. W. Norton, 1967, p. 171 :
« À cela s’ajoutait l’idée völkisch [courant
raciste apparu au XIXe siècle en Allemagne, en Autriche et en Suisse
germanophone, et qui annonçait certains aspects du nazisme, auquel une partie
des völkisch se rallient d’ailleurs en 1933] avancée à plusieurs reprises
par Paul Rohrbach, Sering et d’autres, de freiner la croissance des masses
slaves et russes en “décomposant” la Russie, en érigeant un “mur frontière”
germanisé à l’est et en une politique démographique active, une voie pour
laquelle l’Est offrait une possibilité unique. »
ð C’est un véritable brouillon de la politique nazie à l’est, rédigé durant la Première Guerre mondiale. La principale différence est que Rohrbach, sans se faire une haute idée des Biélorusses ou des Ukrainiens, désignait les Russes comme l’ennemi principal, alors qu’Hitler nourrissait un racisme indifférencié contre les Slaves, notamment les Slaves de l’est — jusqu’à faire incarcérer et même exécuter des nationalistes ukrainiens qui étaient pourtant prêts à s’allier avec le diable contre Staline.
André Chevrillon, de l’Académie
française, La
Menace allemande, Paris, Plon, 1934 :
« “L’idée allemande qui se lève sur le monde” (Rohrbach) engage la lutte
décisive contre l’idée française lancée par les hommes de 89. » (p. 75)
« De cet Empire, tel qu’on le conçoit en 1914, le noyau serait formé
par la Grande-Allemagne, c’est-à-dire l’Allemagne d’avant la guerre, accrue d’une
partie de la France du Nord, des pays baltes, du Luxembourg et de toutes les petites
nations indépendantes qui font partie du Volk
allemand (1). “Car le monde, dit M. Paul Rohrbach, n’a plus besoin de petites
nationalités, et celles-ci ne peuvent se développer qu’en s’incorporant à la
puissance mondiale de l’Allemagne pour assurer une large base à leur civilisation.”
__________
(1) Volk a un sens plus large que le mot peuple; il comprend les divers groupes politiques de même langue, de même culture, de mêmes mœurs, et que l’on imagine de même race. » (p. 92)
ð Ce soutien à l’annexionnisme allemand vis-à-vis de la Belgique (entre autres) allait de pair, chez Rohrbach, avec un soutien à l’indépendance des Arméniens d’Anatolie, pourtant minoritaires partout…
Houri Berberian, « From Nationalist-Socialist to National Socialist?
The Shifting Politics of Abraham Giulkhandanian », dans Bedross Der Matossian
(dir.), The First Republic of Armenia
(1918-1920) on Its Centenary: Politics, Gender, and Diplomacy, Fresno,
California State University, 2020, p. 70 :
« En 1926, il [Ardachès
Apeghian, membre de la Fédération révolutionnaire arménienne et de l’Association
Allemagne-Arménie cofondée avec Lepsius et Rohrbach] rejoignit la faculté
de l’Université de Berlin (Friedrich-Wilhelms-Universität) où il resta
professeur d’études arméniennes sous le régime nazi jusqu’en 1945 [on se demande bien pourquoi il a cessé d’y
enseigner cette année-là…]. Abeghian consacra une grande partie de son
temps et de ses efforts à promouvoir l’amitié germano-arménienne, via l’association
créée par Johannes Lepsius et à la publication de son organe de langue
allemande, Hayastan (Arménie). L’hebdomadaire
impliquait une étroite collaboration avec le commissaire à l’implantation en
Afrique du Sud-Ouest, Paul Rohrbach.
Abeghian s’est efforcé de contrecarrer les amalgames entre Arméniens et
Juifs à travers un certain nombre d’articles, par exemple sur la culture
arménienne et les liens germano-arméniens. Son essai sur les “types nordiques
parmi les Arméniens » parut dans Armeniertum-Ariertum (Arménité-Aryanité), sous
sa direction en 1934. Le livre comprenait plusieurs chapitres sur l’histoire et
la culture arméniennes, ainsi que de pseudo-science écrite par d’éminents
Allemands, tous avec le but de prouver les origines “aryennes” des Arméniens.
Abeghian a également demandé l’intervention de Rohrbach et d’autres [et il les a obtenues : Rohrbach est l’un
des contributeurs de ce volume]. »
Stefano Riccioni, «
Armenian Art and Culture from the Pages of the Historia Imperii Mediterranei »,
Venezia Arti, n° 27, décembre 2018,
p. 123 :
« Armeni Ariani (Arméniens
aryens) est une étude sur les caractéristiques raciales des Arméniens, traduite
de l’édition originale allemande publiée en 1934 par la Société
germano-arménienne de Berlin [le volume
évoqué ci-dessus], dédiée à la mémoire de l’orientaliste Josef Markwart
(1864-1930), historien et philologue. Comme la “Note” à la traduction italienne
l’indique : “Ce travail […] offre un ensemble de preuves concluantes quant à l’aryanité
du peuple arménien, à la suite du décret pris le 3 juillet 1933 par le
gouvernement national-socialiste”. Le décret stipulait que […] les Arméniens
devaient être considéré comme intégralement aryens. »
Lire aussi, sur l’arménophilie d’extrême droite :
L’arménophilie
fasciste, aryaniste et antisémite de Carlo Barduzzi
L’arménophilie
du nazi norvégien Vidkun Quisling
L’arménophilie
du régime de Vichy
La
place tenue par l’accusation de « génocide arménien » dans le discours soralien
Dissolution
du groupuscule néonazi « Les zouaves », fervent soutien du nationalisme
arménien
Sur l’osmose entre nationalisme arménien et fascismes :
Aram
Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien
en 2020
De
l’anarchisme au fascisme, les alliances très variables d’Archag Tchobanian
La
popularité du fascisme italien et du nazisme dans la diaspora arménienne et en
Arménie même
La collaboration de la Fédération révolutionnaire arménienne avec le Troisième Reich
Le Hossank, l’autre parti nazi arménien
Manifestation
néonazie à Erevan
Et par contraste :
La
turcophilie de Pierre Loti vue par l’antifasciste Victor Snell
La gauche française et la question turco-arménienne dans les années 1920
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