dimanche 9 janvier 2022

L’arménophilie de Rokhaya Diallo


Exemple de dévastation commise par les nationalistes arméniens dans les territoires occupés jusqu’en 2020.

 

« Haut-Karabakh : pourquoi ce silence de la gauche occidentale ? », Nouvelobs.com, 11 novembre 2020 :

« Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan a de nouveau attaqué le peuple de l’Artsakh (Nagorno-Kharabagh). Depuis lors, il n’a cessé de violer les cessez-le-feu et la guerre qui vient de se dérouler est la plus sanglante que la région ait connue depuis la guerre lancée par l’Azerbaïdjan indépendant en 1991 contre l’Artsakh. C’était alors sa réponse aux manifestations pacifiques des Arménien.ne.s d’Artsakh qui souhaitaient ainsi mettre fin à l’annexion arbitraire de leur pays décidée par Staline en 1921 [mensonge grossier]. […]

La Turquie, pour sa part, a soutenu son satellite [sic] dans le Caucase, espérant sans doute achever le projet de purification ethnique que l’Empire ottoman avait largement entamé avec un génocide en 1915. Pour cela, elle n’a pas hésité à envoyer des mercenaires terroristes venant de Syrie dans les champs de bataille [autre mensonge grossier : le ministère arménien de la Défense en a été réduit, pour justifier son incapacité à montrer un seul corps, à prétendre que les cadavres avaient été… mangés par des sangliers]. […]

Dans ce contexte, le soutien de la diaspora était évident et nécessaire : de nombreuses manifestations ont été organisées dans les quatre coins du monde, pour exiger la reconnaissance de l’Artsakh. A ces occasions, des hommes politiques dans nombre de pays européens, en Amérique latine, au Canada, aux Etats-Unis, etc. ont clairement exprimé leur engagement en faveur de la liberté et de la paix pour l’Artsakh. […]

Pour une paix juste et durable en Artsakh :

Reconnaissance de l’indépendance de la République de l’Artsakh et mise sous protection de sa population !

Refus des récupérations réactionnaires, chauvines ou racistes !

Stop aux ventes d’armes à l’Azerbaïdjan et à la Turquie [manière sournoise de s’en prendre à Israël] !

Sanctions politiques et économiques pour les crimes commis par la Turquie et l’Azerbaïdjan ! 

Appel initié par la Coordination pour un soutien internationaliste à l’Artsakh et soutenu par : Viviane Albenga, sociologue (Université de Bordeaux Montaigne) ; Ariane Ascaride comédienne ; Hamit Bozarslan, historien et politologue (Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales) ; Sergio Coronado, militant écologiste ; Pierre Dharréville, député des Bouches-du-Rhône (PCF) ; Rokhaya Diallo, journaliste et réalisatrice […] Pierre Tevanian, philosophe ; Sylvie Tissot, sociologue (Université de Paris VIII) ; Valentine Guédiguian, artiste ; Yann R., syndicaliste Sud-Education.

Organisations signataires : Parti communiste français, Collectif LMSI (Les mots sont importants), Mouvement Charjoum, Conseil démocratique des Kurdes de Toulouse, Eunomia (association d’expérimentation sociale et politique). »

 

https://twitter.com/moutet/status/1330568579272626177

« Une  gourde du @washingtonpost [Karen Attiah] raconte qu'on fiche les enfants musulmans avec un "numéro spécial" (le numéro national d'étudiant de tous les élèves niveau bac & après depuis 1995): l'Ambassade de France au Pakistan essaie maintenant de prévenir des attentats contre des Français. »

 

https://twitter.com/tudoralexis1/status/1330667263851106304

« S’il vous plaît [Karen Attiah], suivez le conseil d’une “personne française non-blanche” et soignez votre francophobie. »

 

Tweet de soutien de Mme Diallo à la menteuse Karen Attiah, qui a mis en danger les Français du Pakistan :

« En réalité ce qui INSUPPORTE nos élites qui critiquent ardemment les «médias américains», c’est le fait d’assister avec impuissance à l’expression de non-Blanc.he.s décrivant la France selon leurs propres termes dans des sphères auxquelles ils/elles n’ont pas accès. Cheh! »

 

Rokhaya Diallo, « Josephine Baker enters the Panthéon. Don’t let it distract from this larger story », The Washington Post, 21 novembre 2021 :

« L’histoire de Baker [décorée de la Médaille de la Résistance avec rosette, de la Croix de guerre 1939-1945 et de la Légion d’honneur à titre militaire, pour son attitude héroïque pendant la Seconde Guerre mondiale] est souvent utilisée en France pour faire avancer le mythe d’une république prétendument plus accueillante pour les Noirs que ne le sont les États-Unis. En effet, tout au long du XXe siècle, la France a construit ce récit en accueillant de nombreux artistes afro-américains, dont Sidney Bechet, Richard Wright, James Baldwin, Nina Simone et d'autres qui ne supportaient plus l’oppression aux États-Unis. »

 

Évidemment, dans ce délire francophobe, Mme Diallo ne cite pas une seule fois Blaise Diagne, député-maire de Dakar de 1914 à sa mort, vingt ans plus tard, sous-secrétaire d’État aux Colonies de 1931 à 1932 ; ni Félix Éboué, Noir guyanais, premier gouverneur colonial rallié à la France libre ; ni Gaston Monnerville, autre Noir guyanais, président du Sénat de 1947 à 1968.

 

Lire aussi :

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L’arménophilie de Mahmoud Abbas

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L’exaspération de Lord Curzon face à la politique de purification ethnique mise en œuvre par l’Arménie (1920)

Turcs, Arméniens : les violences et souffrances de guerre vues par des Français

Les massacres d’Azéris par les dachnaks et les divisions entre Arméniens à ce sujet (1918-1920)

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La collaboration de la Fédération révolutionnaire arménienne avec le Troisième Reich

FRA-Dachnak : la puissante influence d'un parti d'extrême droite radicale sur la diaspora arménienne, la société arménienne et les forces d'occupation au Karabakh

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9 août 2020 : nouvelle manifestation de soutien à l’Azerbaïdjan en Israël

samedi 8 janvier 2022

Les attentats perpétrés le 8 janvier 1977 à Moscou par des terroristes arméniens


 

Oleg Kuznetsof, The History of the Transnational Armenian Terrorism in the Twentieth Century, Berlin, Verlag Dr. Köster, 2016, p. 133 :

« En résumé, le 8 janvier 1977, Zatikian, Bagdasarian et Stepanian [membres du Parti national unifié d’Arménie, une organisation clandestine et terroriste] organisent une explosion dans le métro de Moscou et font exploser deux bombes artisanales dans des magasins d’alimentation du centre de Moscou. Ils avaient trois autres bombes prêtes à exploser à la gare de Koursk (la tragédie a été empêché par hasard) et suffisamment de pièces détachées et d’explosifs pour fabriquer 17 bombes supplémentaires, soit 23 (!) “machines infernales” en tout. Ils ont délibérément synchronisé leurs crimes avec les vacances scolaires (lorsque des enfants de toutes les régions du pays viennent à pour voir l’arbre du Nouvel an au Kremlin) dans l’espoir de causer des dommages non seulement matériels, mais aussi psychologiques. L’explosion à la gare de Koursk a été programmée pour coïncider avec le 60e anniversaire de la Grande Révolution socialiste d’octobre, une date importante à l’époque soviétique accompagnée de grandioses célébrations auxquelles assistaient de hauts responsables des pays alliés. Il ne faut pas oublier qu’à ce moment-là, Zatikian avait déjà écrit sa brochure Terrorisme et terroristes qui justifiait les crimes de ce genre. Lui et ses copains étaient motivés par l’idéologie plutôt que par le nationalisme enragé. »

 

Le bilan officiel est de sept morts.




 

À noter que le journal de Jean-Marc « Ara » Toranian a inconditionnellement soutenu les trois poseurs de bombes (condamnés à mort et pendus), les qualifiant de « patriotes », sans un mot pour leurs victimes :

 




Lire aussi :

Racisme antiturc et antirusse dans la pensée de l’arménophile nazi Paul Rohrbach

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vendredi 7 janvier 2022

Rappel : Pierre Tévanian n’est pas Charlie

 http://indigenes-republique.fr/pour-la-defense-de-la-liberte-dexpression-contre-le-soutien-a-charlie-hebdo/

« Parce que la liberté d’expression est pour nous un principe précieux, nous refusons catégoriquement l’instrumentalisation bouffonne et intéressée qui en est actuellement [fin 2011] faite par le couple Guéant-Charb, par la classe politique et par les grands médias.

Nous affirmons :

qu’un cocktail molotov lancé la nuit dans des locaux vides et n’occasionnant que des dégats matériels ne mérite pas une mobilisation médiatique et politique supérieure à celle, pour le moins discrète, qu’occasionne l’incendie ou la mise à sac d’une mosquée ou d’un cimetiere musulman.

que la disproportion entre les unes alarmistes sur l’incendie de Charlie Hebdo et les brèves de dix lignes sur les saccages de lieux de culte musulmans entretient une vision du monde raciste : si un saccage est plus grave qu’un autre, c’est que les biens des uns sont plus précieux que les biens des autres, et c’est en définitive que les uns valent plus que les autres.

[…]

qu’il n’y a pas lieu de s’apitoyer sur les journalistes de Charlie Hebdo, que les dégats matériels seront pris en charge par leur assurance, que le buzz médiatique et l’islamophobie ambiante assureront certainement à l’hebdomadaire, au moins ponctuellement, des ventes décuplées, comme cela s’était produit à l’occasion de la première “affaire des caricatures” – bref : que ce fameux cocktail molotov risque plutôt de relancer pour un tour un hebdomadaire qui, ces derniers mois, s’enlisait en silence dans la mévente et les difficultés financières.

[…]

Saïd Bouamama est sociologue et militant antiraciste ; Youssef Boussoumah et Houria Bouteldja sont membres du Parti des Indigènes de la République ; […] Pierre Tevanian et Najate Zouggari sont militants antiracistes [sic]. »


Chacun connaît la suite :



Faysal Riad, « De quoi Charlie est-il le nom ? », Les mots sont importants (site dirigé par Pierre Tévanian, qui est donc l’auteur, au sens juridique, de ce vomi), 13 janvier 2015 :

« Puisque ce sont [les journalistes et dessinateurs massacrés] des racistes, il n’est pas anodin, aujourd’hui, de choisir pour défendre la liberté d’expression, d’honorer la mémoire de ce journal-là : ce serait choisir, pour critiquer la peine de mort par exemple, non pas seulement de mettre en cause la manière honteuse dont on a exécuté un Pierre Laval, mais d’aller jusqu’à honorer sa mémoire en poussant tous les opposants à la peine de mort à assumer un “Je suis Laval” qui, espère-t-on, les répugnerait.

Je suis opposé à la peine de mort mais je ne pourrais jamais écrire “Je suis Laval”. Je suis pour la liberté d’expression et contre le meurtre mais je ne pourrais jamais écrire “Je suis Charlie”. »


Lire aussi :

Le « négationnisme » d’Yves Ternon et Pierre Tévanian

Le soutien partiel de l’islamiste frériste Tariq Ramadan au nationalisme arménien

L'Arménie et la carte de l'islamisme iranien

Les Arméniens et la République islamique d'Iran

La Fédération révolutionnaire arménienne réaffirme son « antisionisme » radical

L’arménophilie de Mahmoud Abbas

L'arménophilie de Johann von Leers

mercredi 5 janvier 2022

La violence entre nationalistes arméniens en France, en 2020-2021

 


 

« Fin », Semuchka, 27 décembre 2021 :

« Semuchka, en tant que site, existe depuis la guerre des 44 jours. L’idée de départ, issue d’une discussion entre amis, était de taper sur l’Azerbaïdjan en montrant toute son absurdité par un des meilleurs véhicules qui soient : l’humour. […]

Par la suite, nous avons voulu briser des tabous de la communauté arménienne, qui l’avaient bien trop fragilisée. Nous n’étions pas les seuls : toute une génération se demandait comment on avait pu se retrouver à la merci de barbares [sic], sans que personne ne voie venir le truc, et surtout, pourquoi on n’en parlait pas. […]

La plupart de nos membres ont dès le départ souhaité garder l’anonymat. Certains parce qu’ils avaient peur que leur grand-mère tombe dessus, d’autres par mesure de sécurité. En effet, quand on dénonce, il y a des représailles (surtout quand on a affaire à certains tarés 😮 ). »

 

La publication de documents sur les « représailles » exercées par ces « tarés », avec leurs noms, eût été fort intéressante.

 

Lire aussi :

La haine mutuelle entre nationalistes arméniens s’exacerbe en France

Sur Twitter, des nationalistes arméniens continuent de prôner la violence armée, de menacer, d’injurier

Le conflit entre Nikol Pachinyan et les éléments les plus fanatiques de la diaspora commence déjà

La Fédération révolutionnaire arménienne (nationale-socialiste) veut une reprise de la guerre avec l’Azerbaïdjan

Les profondes divisions entre nationalistes arméniens en France, en 2020

Le politiste Bruno Tertrais injurié, diffamé et menacé de mort par des fanatiques arméniens

Les inconditionnels de la page antisémite « Arménie France » menacent de violer la personne qui en a révélé le contenu

Un lieu de radicalisation terroriste à ciel ouvert : le forum d’armenews.com

Le site Internet de la Jeunesse arménienne de France (Hintchak) disparaît

Le site Internet du collectif VAN disparaît

Le terrorisme arménien (physique et intellectuel) envers des historiens, des magistrats, des parlementaires et de simples militants associatifs

Le terrorisme interarménien pendant l’entre-deux-guerres

Dissolution du groupuscule néonazi « Les zouaves », fervent soutien du nationalisme arménien

 



 https://twitter.com/BFMTV/status/1478701063784091648

« ALERTE INFO

Gérald Darmanin annonce la dissolution du groupuscule d'ultradroite "Zouaves Paris" »

 

« Violences au meeting de Zemmour : qui est Marc de Cacqueray-Valménier, le “Zouave” en chef ? », Nouvelobs.com, 9 décembre 2021 :

« Violentes, les images ont fait le tour des chaînes d’info, le 5 décembre dernier, entachant le meeting d’Eric Zemmour : une horde de gros bras, frappant à coups de poing et de chaises, des militants de SOS racisme qui avaient eu l’audace d’un petit happening dénonçant le racisme du candidat. Un lynchage en règle qui a duré de très longues minutes avant que la sécurité intervienne. Du jamais vu dans un meeting électoral de cette envergure.

Parmi les agresseurs de Villepinte, des militants antifas, bien rompus à l’exercice d’identification de leurs ennemis, ont reconnu un certain Marc de Cacqueray-Valménier. Un jeune homme de 23 ans qui a baigné dans un environnement de l’extrême droite la plus radicale : il compte en effet dans sa famille un conseiller municipal RN du Mans, un abbé de la Fraternité St-Pie X et un général ayant signé la fameuse tribune des généraux, dans “Valeurs actuelles” du 21 avril dernier.

Mais plutôt que la carrière ecclésiastique ou militaire, Marc de Cacqueray-Valménier a choisi celle de militant extrémiste n’hésitant pas à jouer des poings. “Un aristo qui a sombré dans la violence de rue”, juge sévèrement un autre militant d’extrême droite. Cogneur et à l’occasion mercenaire : en octobre 2020, Cacqueray-Valménier est parti combattre aux côtés des indépendantistes arméniens (chrétiens) du Haut-Karabakh, en Azerbaïdjan. »

 

Pierre Plottu et Maxime Macé, « Qui sont les Zouaves, le « groupuscule de combat » derrière le lynchage des militants de SOS Racisme », Street Press, 6 décembre 2021 :

« Sur l’une des vidéos tournée dans la salle, on peut voir leur leader, Marc de Cacqueray-Valménier, s’acharner sur des militants de SOS Racisme, tout en évitant de frapper les femmes. Un ultraviolent. À tout juste 23 ans, il est déjà un habitué des bagarres de rue et des agressions. Il est même parti prendre les armes à l’étranger fin 2020. C’était au Haut-Karabakh, région sécessionniste arménienne que dispute l’Azerbaïdjan voisin. Une quasi-guerre sainte selon la propagande d’extrême droite, qui y voit une nouvelle bataille entre l’Occident chrétien et “l’envahisseur” musulman.

Sur ses réseaux sociaux, pourtant soigneusement verrouillés, il avait diffusé une photo (révélée par Libé) de lui kalachnikov à la main, treillis sur le dos et patch “Totenkopf” (un symbole de la SS nazie) sur son gilet tactique. […] Le jeune homme a le Troisième Reich dans la peau. Sur ses jambes bardées de tatouages on distingue encore une Totenkopf ceinte des mots “Ehre” et “Treue”. Une référence à la devise de la SS (encore elle) “Meine Ehre heisst Treue” : “Mon honneur s’appelle fidélité.” »


https://twitter.com/seb_bourdon/status/1322148203744104448/


 


Lire aussi, sur les liens entre nationalisme arménien et extrême droite, de nos jours :

Le régime bananier arménien se flatte de ses liens avec l’extrême droite allemande

La place tenue par l’accusation de « génocide arménien » dans le discours soralien

La Fédération révolutionnaire arménienne et l’extrême droite mégrétiste

Patrick Devedjian et le négationniste-néofasciste François Duprat

La popularité du fascisme italien et du nazisme dans la diaspora arménienne et en Arménie même

L’ASALA et les néonazis allemands

 

Sur l’arménophilie nazie, fasciste et collaborationniste :

L’arménophilied’Alfred Rosenberg, inspirateur ministre d’Hitler

L'arménophilie de Johann von Leers

Paul Chack : d’un conservatisme républicain, philosémite et turcophile à une extrême droite collaborationniste, antisémite, turcophobe et arménophile

Johannes Lepsius dans l'imaginaire nazi

Paul Rohrbach : militant arménophile, référence du nationalisme arménien, théoricien de l’extermination des Hereros et inspirateur d’Hitler

L’arménophilie du nazi norvégien Vidkun Quisling

L’arménophilie fasciste, aryaniste et antisémite de Carlo Barduzzi

L’arménophilie de Lauro Mainardi

 

Et sur la prégnance du discours antisémite et fascisant chez bon nombre de militants nationalistes arméniens en diaspora :

Aram Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020

Jean-Marc « Ara » Toranian semble « incapable » de censurer la frénésie antijuive de son lectorat

Admirateur du nazi Garéguine Nejdeh, l’antisémite Samuel Tilbian appelle à la guerre et au terrorisme

mardi 4 janvier 2022

L’arménophilie de Hossam Jean Messiha

 



 

Hossam Jean Messiha, déclaration sur CNews, 14 décembre 2021 (alors qu’il venait d’être question de la Shoah) :

« Les Arméniens [ne] nous emmerdent pas tous les quatre matins comme certains autres. Y a pas de rente mémorielle arménienne. […] Les Arméniens n’ont pas de rente mémorielle au même titre que d’autres mémoires qu’on nous sert à longueur de journée pour en tirer des prébendes. »

 




« Le polémiste Jean Messiha condamné à 1 500 euros d’amende pour injure contre le préfet », La Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines, 21 octobre 2021 :

« En plus des 1 500 euros d’amende pour injure contre le préfet des Yvelines Jean-Jacques Brot, le polémiste Jean Messiha devra aussi lui verser 2 000 euros de dommages et intérêts, selon 78actu. Pourtant, lors de sa première comparution au procès le 20 septembre, il encourait jusqu’à 12 000 euros d’amende. Mais le verdict est tombé le 18 octobre. Cette somme sera d’ailleurs reversée à des associations, selon le souhait du plaignant.

Le chroniqueur de CNews était donc poursuivi pour avoir accusé le préfet en février dernier sur Twitter d’être “l’ami des islamistes”, ajoutant ensuite “[…] un triste retour des heures les plus sombres”. »

 

« Jean Messiha rattrapé par des affaires de plagiat », Le Monde, 31 décembre 2021 :

« Né Hossam Botros Messiha en Égypte, naturalisé à 20 ans, Jean Messiha promeut le mythe d’un “peuple historique de Français de souche”. […]

Selon les informations du Monde, son départ du RN n’était pas dû qu’à un désaccord de ligne, mais à des pratiques douteuses épinglées par la direction du parti. Jean Messiha était, selon plusieurs sources en interne, coutumier du plagiat. Au point qu’il s’embourbe publiquement, en juin, lorsqu’il reproduit mot à mot une tribune publiée par Les Echos dans un texte signé de son nom sur le site du magazine Causeur. Mis en cause, il tweete des excuses et invoque l’oubli de mettre la “citation entre guillemets”. Sauf que le texte copié s’étend sur près de quarante lignes… “C’est une appropriation intellectuelle complète”, souligne l’auteur de la tribune, Loup Viallet, essayiste spécialiste de l’Afrique, qui a déposé plainte au pénal pour contrefaçon. “Un vol de moto ou d’ordinateur est moins grave pour un auteur que le fruit de son travail. Quand on se revendique patriote, on ne pille pas ses compatriotes et on respecte la loi. Cela se réglera entre lui et la justice.”

Cette reprise n’était pas une première. Selon les informations du Monde, qui a pu consulter l’ensemble des contributions de Jean Messiha remises à la commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP), Jordan Bardella en a lui-même fait les frais lorsqu’il était tête de liste aux élections européennes. “Courant 2019, on s’est aperçu qu’une partie de ses travaux relevait de copiés-collés, confirme l’actuel président du RN. Nous avons alors décidé de prendre nos distances avec lui.” Entre le 9 janvier et le 25 mai 2019, Jean Messiha a facturé à la campagne pour les européennes treize notes et argumentaires, un coaching de Jordan Bardella et un déplacement à Metz pour un total de 16 200 euros. Or, sur les treize notes, neuf sont copiées, pour la plupart intégralement, de ressources déjà en ligne. »

 

Lire aussi :

Le régime bananier arménien se flatte de ses liens avec l’extrême droite allemande

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La Fédération révolutionnaire arménienne et l’extrême droite mégrétiste

Patrick Devedjian et le négationniste-néofasciste François Duprat

Paul de Rémusat (alias Paul du Véou) : un tenant du « complot judéo-maçonnique », un agent d’influence de l’Italie fasciste et une référence pour le nationalisme arménien contemporain

L’helléniste Bertrand Bareilles : arménophilie, turcophobie et antisémitisme (ensemble connu)

Aram Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020

Albert de Mun : arménophilie, antidreyfusisme et antisémitisme

L’arménophilie-turcophobie d’Édouard Drumont, « le pape de l’antisémitisme », et de son journal

 

Et sur la question de la « rente mémorielle » :

Avril 2001 : le boucher d’Orly libéré après le vote de la loi inconstitutionnelle « portant reconnaissance du génocide arménien »

L’inconstitutionnalité des lois mémorielles (notamment la « loi Arménie » de 2001)

4 mai 2011 : le Sénat de la République française dit non au tribalisme et au terrorisme arméniens

La triple défaite des nationalistes arméniens devant le Conseil constitutionnel (2012, 2016, 2017)

Les Arméniens d'Issy-les-Moulineaux : des décennies de communautarisme

Le régime baasiste s’effondre en Syrie : la Fédération révolutionnaire arménienne perd un allié historique

  Logo du parti baasiste syrien   Gaïdz Minassian, Guerre et terrorisme arméniens. 1972-1998 , Paris, PUF, 2002 : « En Syrie, après pl...

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