Édouard Bernier (correspondant
à İstanbul), «
La Turquie et la paix — La question arménienne », L’Europe nouvelle, 29 novembre 1919, p.
2176 :
« Dès leur arrivée au pouvoir, les jeunes Turcs tentent une loyale
réconciliation avec les Arméniens, dont ils veulent la collaboration
pour réaliser l’unité nationale par l’égalité
des races. C’est chose inutile, les conceptions et les aspirations
sont trop différentes pour pouvoir se concilier, surtout si hâtivement.
Débarrassés d’Abdul Hamid, dont ils redoutaient la vengeance et qu’ils ont, en
vain, essayé plusieurs fois de supprimer, les comités révolutionnaires
reprennent, avec plus d’acharnement, leurs attaques contre les Turcs [c’est
surtout le cas dans la province et plus encore dans la ville d’Adana ; ailleurs, la situation est plus
contrastée]. La destruction de tout ce qui est musulman est le leitmotiv des
réunions publiques, on la prêche dans les églises, on l’enseigne dans les
écoles, on l’acclame au théâtre. Le résultat, c’est Adana. Mais ce n’est plus un
massacre général ordonné [référence, pour une fois erronée, à 1895], dans les autres provinces tout est calme. Il s’agit,
cette fois, de vrais combats, sur un terrain choisi par les Arméniens et où ils
ont, depuis longtemps, amassé les armes et munitions nécessaires. Chez eux, la
préméditation est certaine, ils sont pris la main dans le sac, par les consuls
étrangers.
La
guerre balkanique
semble offrir enfin l’occasion tant cherchée d’un soulèvement général, mais les
comités n’ont pas prévu, pour les armées turques, une défaite aussi prompte,
les événements les dépassent et la Russie se tient sur en réserve. Ils
obtiennent cependant, après la paix de Bucarest, un demi-succès. Opposés, d’accord
avec les Grecs, au programme de réformes élaboré par la Sublime Porte, ils font
imposer au gouvernement, par les grandes puissances, l’acceptation d’un statut spécial
pour les six provinces orientales.
Il est maintenant facile de déterminer l’attitude prise par les Arméniens
dès les premiers jours du mois d’août 1914 Leur action pendant la guerre est
logique, sinon, toujours justifiée. La victoire de l’Entente, c’est, pour eux,
l’indépendance de l’Arménie. Ennemis des Turcs, il est peut-être possible d’excuser
leur désertion en masse, leur insoumission, leur enrôlement dans les armées
alliées. Mais ceux qui restent aux villages et dans les villes sont encore sujets
ottomans, et cette qualité les astreint à certains devoirs, leur défend l’accomplissement
de certains actes. Pour la Turquie, qui lutte sur les frontières, la trahison
et l’espionnage à l’intérieur, appellent un châtiment immédiat. Or, les preuves
de ces crimes abondent, et il y a d’autres méfaits plus odieux, qu’il faut
aller chercher dans les nombreux
villages musulmans, incendiés et pillés après le massacre de leurs habitants.
Salus regni, prima lex [la sécurité
du royaume est la première loi], aussi bien cela ne veut pas dire que la
responsabilité des
ministres turcs alors en
exercice et de leurs
affidés soit diminuée, alors que les déportations et les exécutions
sommaires ont fait périr tant d’innocents. Mais il faut une justice égale pour tous et qui ne soit pas volontairement
aveugle lorsque des non-musulmans sont en cause. »
Gaston Gaillard (journaliste),
Les Turcs et l’Europe, Paris,
Chapelot, 1920, p. 285 :
« Mais on ne peut accepter les informations qui prétendent que le
chiffre des Arméniens massacrés par les Turcs s’élèverait à plus de 800 000, et
qui ne parlent point des Turcs massacrés par les Arméniens. »
Jacques Kayser (journaliste
et neveu d’Alfred Dreyfus), L’Europe et
la Turquie nouvelle, Paris, Presses universitaires de France, 1922, pp.
111-112 :
« De 1896 à 1916 [1915], il y eut une période de répit, bien que les
Russes continuassent à soutenir l’activité clandestine des comités
révolutionnaires. Au moment où les armées du Tsar franchirent le Caucase, les
Arméniens tentèrent de se soulever, pillèrent les villes, massacrèrent les
habitants.
Le major anglais Mason, qui était dans le Caucase au moment où se passaient
ces événements, écrit : “Les troupes arméniennes qui étaient avec les
Russes massacrèrent, dans cette région, environ 5 000 Kurdes, hommes, femmes et
enfants, les chassant comme un troupeau, à coups de baïonnette, vers les haut
rochers de Rowanduz, d’où ils les jetèrent dans les précipices. L’Arménien
lui-même a quelque chose du tigre quand il se trouve en face d’une proie sans
défense.”
Nous pourrions multiplier les témoignages. Les Arméniens égalèrent, en
sauvagerie, les créatures d’Abdul Hamid ! On comprend alors, sans l’excuser,
la répression qui suivit, ordonnée par le gouvernement turc dans un but de
défense nationale.
Les grandes puissances, en s’immisçant dans les questions intérieures de l’Empire
ottoman, suscitèrent des haines qui n’existaient pas ou en provoquèrent l’exaspération.
Pendant des siècles, les Turcs et les Arméniens, dans une précieuse et féconde
collaboration ; il a fallu l’apparition du mercantilisme et de l’impérialisme européen pour créer d’abominables tueries et pour anéantir, durant de longues
années, les faveurs d’une paix qui n’eût dû jamais être compromise ! »
René d’Aral, « Le
spectacle de l’Orient », Le
Gaulois, 12 septembre 1922, p. 1 :
« On demeure stupéfait de la candeur des plénipotentiaires de 1919 qui,
tranquillement, sans se préoccuper ni des questions de races, d’orgueil, de patriotisme,
ni des passions allumées, ni des rancunes qu’ils laissaient vivaces, ni des
considérations d’ordre national ou ethnique, décrétaient la suppression ou
presque de la Turquie d’Europe, la réduction de la Turquie d’Asie au profit de
la Grèce, et se figuraient que les bons Turcs se soumettraient à ce
dépeçage, trop heureux encore de ne point avoir été totalement rayés
de la carte du monde Il faut reconnaître, il est vrai, que nous étions assez
sceptiques sur les conséquences de cette singulière décision mais quand nous
tentions d’y objecter, nous trouvions en face de nous le
puritanisme anglo-américain, hérissé et furibond, qui invoquait en
faveur de sa thèse l’éternelle histoire des massacres arméniens, et nous n’osions
répliquer que les statistiques des
agents de l’Entente avaient maintes fois démontré que les massacreurs étaient
de part et d’autre à égalité. »
Jean Schlicklin (correspondant
du Petit Parisien en Turquie), Angora. L’aube de la Turquie nouvelle,
Paris, Berger-Levrault, 1922, pp. 144-147 :
« Les Arméniens n’ignoraient pas toutes ces circonstances. Ils
profitèrent de la situation du pays, privé de voies de communication, pour ne
pas répondre à l’appel du Gouvernement ottoman et passer au contraire dans les
rangs ennemis. En même temps, dans le pays même, des bandes terroristes renforçaient les organisations rebelles. On opérait sur les derrières de l’armée
turque, on attaquait les détachements isolés, on s’emparait des convois de
ravitaillement, on anéantissait lespetits dépôts ! Dès le début de la campagne,
les Arméniens livraient aux troupes russes la ville de Van où ils avaient
organisé la rébellion. Il en fut de même à Zeïloum, à Haisan, à Pounar, Guevach,
Tchatac. Et, au cours de toutes ces actions, la population civile musulmane n’était
pas épargnée.
Le danger était trop grand pour que le Gouvernement turc puisse se
permettre de le négliger plus longtemps. Des mesures énergiques s’imposaient. C’est
alors que fut décrétée la déportation en masse des populations arméniennes vers
l’intérieur du pays. Ces déportations commencèrent après la prise de Van par
les troupes arméniennes. Elles s’accomplirent souvent dans des conditions extrêmement
difficiles. Le manque absolu de moyens de communication, l’absence d’un
ravitaillement régulier amenèrent la mort d’un grand nombre de ces malheureux,
victimes innocentes d’infâmes machinations. A côté de quelques abus criminels
commis par de rares gouverneurs avides de s’enrichir et profitant d’une telle
occasion, il faut dire que les malheureux trouvèrent un appui loyal dans la
personne de fonctionnaires comme Bekir Sami bey, Djelal bey, Loutfi bey, Rahmi bey,
pour ne citer que ceux-là. Quelques-uns des coupables furent sévèrement
châtiés.
Durant cette période il y
eut des massacres, et beaucoup de ceux qui avaient eu particulièrement à
souffrir des agissements des bandes arméniennes ne craignirent pas d’assouvir
leur vengeance sur les déportés, qui par ailleurs étaient souvent secourus par
l’ensemble du peuple turc, ainsi qu’en témoignait à la Chambre ottomane Artiné
effendi [Artin Boşgezenyan], député arménien d’Alep [et
membre du Comité Union et progrès jusqu’à l’autodissolution du parti, en 1918],
quelques jours après l’armistice de Moudros [1918].
D’ailleurs, dans le même temps où s’effectuaient ces déportations, les
troupes turques elles-mêmes étaient
obligées de se replier devant la pression des armées russes et des révoltés
arméniens.
Les musulmans, eux aussi, effectuaient
un exode terrible et ce drame parallèle ne fut pas moins poignant. Le froid, la faim, la maladie décimaient également
les fuyards. Un officier turc, combattant alors sur le front du Caucase,
écrivait sur son carnet de route les lignes suivantes : “Les mères qui avaient
leurs petits enfants gelés dans leurs bras, morts de froid, les jetaient à la
face des officiers avec un geste de mépris, et ces petits êtres venant à tomber
sur les chemins glacés produisaient un son dur et sec comme le choc de deux pierres.
» Sur les routes de retraite, des bandes kurdes et arabes
attaquaient également les convois arméniens et les convois musulmans. Et dans les
villes occupées par les Anglais, les familles turques souffraient infiniment
plus que les familles chrétiennes.
Et puis, ce fut l’armistice et la formation de la République arménienne.
Lorsque, le 13 avril 1919, le gouvernement local de Kars, grâce aux agissements
des Anglais, dut quitter la ville, le général arménien Ossebian s’y installa
avec ses troupes et le tachnakiste Gargonof prit le pouvoir. Une longue série d’horreurs
fut alors perpétrée et, puisqu’il s’agit toujours dans ce malheureux pays de
pages sanglantes, il ne faut pas passer sous silence les faits suivants.
D’après les statistiques officielles qui furent, alors entre les mains des
représentants des grandes puissances, tant au Caucase qu’à Constantinople, le
bilan des épisodes tragiques fut à peu près le suivant jusqu’à la fin de l’année
1919 : 100 villages turcs brûlés et leur
population, s’élevant à environ 135 000 habitants, exterminée en grande partie.
Un petit nombre d’entre eux seulement parvenait à se réfugier en Azerbeïdjan.
Ces événements sont demeurés jusqu’à présent trop ignorés par l’opinion
publique européenne. Les détails horribles abondent. Veut-on quelques exemples
?
Lors de l’occupation de Kars par les troupes arméniennes, 100 soldats
musulmans étaient massacrés ; dans les villages environnants, les notables turcs
étaient assassinés ou expulsés après confiscation de leurs biens. Au village de
Hadgi Halil, huit chefs de famille musulmans étaient ainsi massacrés; 1 500
têtes de bétail enlevées et le pillage produisait une valeur de 200 000 livres
turques. Les femmes et les enfants qui réussissaient à fuir devant ces
atrocités mouraient de faim et de froid dans les montagnes. Dans le seul
district de Dikov, cinquante-huit villages étaient détruits et, d’après les
témoignages recueillis, près de 15.000 malheureux étaient massacrés. Dans le
district de Bardyz, quinze villages subissaient le même sort et un millier de
victimes s’ajoutaient aux listes tragiques.
Durant toute l’année 1920, les bandes arméniennes opéraient sans relâche. Le
plan d’extermination systématique des populations musulmanes était
sauvagement mis à exécution. Les Tachnakistes ne se contentaient pas seulement
de poursuivre leurs exploits sur le territoire de la République arménienne, ils
pénétraient jusque sur le territoire de l’Azerbeïdjan et dans le district de
Kara-Dag incendiaient une cinquantaine de villages après avoir massacré la
population. »
M. [Damien] de Martel, commissaire français au Caucase, à M. [Alexandre] Millerand, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, 20 juillet 1920, Archives du ministère des Affaires étrangères, La Courneuve, P 16674 :
« En ce qui concerne ces opérations [militaires], j’ai recueilli de témoins récemment rentrés d’Arménie quelques renseignements qui précisent la façon dont elles sont exécutées : au sud d’Erivan, à la fin de juin dernier, les troupes arméniennes ont cerné 25 villages tatares habités par plus de 40 000 musulmans. Cette population trop près de la capitale pour voir des velléités d’indépendance, avait toujours été calme et paisible ; elle fut chassée à coups de canon vers l’Arax et dut abandonner ses villages, qui furent immédiatement occupés par les réfugiés [arméniens]. Dans cette affaire, environ 4 000 personnes furent mises à mort, sans en excepter les femmes et les enfants, que les soldats arméniens noyaient dans l’Arax.
Il ne m’a pas paru inutile de rapporter ces détails qui montrent que ce ne sont pas toujours “les mêmes qui sont massacrés.” »
« Les
musulmans en Arménie », Le Temps, 25 juillet 1920, p. 4 :
« Batoum, 24 juillet.
La situation des Musulmans en Arménie est devenue critique. Les
persécutions en masse auxquelles se livrent le gouvernement d’Erivan et le
Parti « dachnak » contre ces Musulmans, les massacres et les violences qui se
sont renouvelés ces deux mois derniers poussent les débris des populations
musulmanes à s’enfuir en Perse en abandonnant leurs foyers et leurs biens. Le
gouvernement arménien a organisé une commission spéciale pour enregistrer les
moissons abandonnées par les Musulmans et les Grecs dans le district de Kars.
Dans le district de Zanguibazar, vers la fin de juin, une vingtaine de villages
musulmans furent détruits à coups de canon et leurs habitants massacrés. À l’heure
actuelle, la population musulmane de Transcaucasie se trouve prise entre
Arméniens et bolchevistes. Le nombre des
victimes dépasserait plusieurs dizaines de mille, en dehors des réfugiés. »
Commandant A…, « Les affaires d’Orient »,
La Petite Gironde, 8 septembre 1922, p. 1 :
« L’Arménien
[…] ne recourt à la manière forte que lorsqu’à son tour il est le plus
nombreux ; le quartier tatare [azéri]
d’Erivan a été complètement rasé il y a peu de temps ; Allah seul pourrait
nous dire ce que sont devenus ses habitants.
Attaqué à l’ouest, attaqué à l’est, le Turc, menacé de suppression, réagit,
poussé par l’esprit de conservation. »
Maurice Pernot, « La question
turque — Constantinople sous le contrôle interallié », Revue des deux mondes, 15 janvier 1922,
pp. 290-291 :
« Les moadjirs, les émigrés, on les rencontre partout, le long des rues de
Stamboul, dans les cours des mosquées, aux abords des casernes. Mais c’est
surtout à Galata, aux environs du port, que leur nombre et leur misère attirent
l’attention : vieillards chancelants, conduits par des enfants en guenilles,
troupeaux de femmes, au corps serré dans un châle, au visage strictement voilé,
qu’affole le brusque passage d’une automobile ou d’un tramway, paysans au
regard résigné et fier, assis le long d’un trottoir comme sur le bord d’un
chemin. On compte ainsi dans la ville cent mille abandonnés, qui n’ont ni l’espoir
d’un gite, ni la certitude d’un morceau de pain ; mais ils sont à
Constantinople, où réside leur chef et leur père, le Sultan-Calife, et, de
sentir voisine cette protection, si impuissante, ils éprouvent une vague
sécurité, qui adoucit leur détresse.
Le Sultan et son gouvernement ont fait ce qu’ils ont pu : vingt mille
mohadjirs ont été recueillis dans des baraques ou sous des tentes, dans les
écoles et dans les mosquées. On leur distribue du pain et, trois fois par
semaine, une soupe chaude.
J’ai voulu voir ces privilégiés. Accompagné par le directeur de l’office
des Émigrés, Hamdi Bey, un jeune fonctionnaire actif, intelligent,
organisateur, j’ai fait le tour des camps et des abris. Le hangar, la baraque
ont pour plancher la terre nue. Des toiles à sac, retenues par des cordes,
séparent les familles entre elles, suivant les exigences de la loi musulmane.
Si telle baraque n’est pas divisée en compartiments, c’est qu’elle n’abrite que
des veuves avec leurs enfants encore petits.
La plupart des réfugiés, fuyant aux approches de l’invasion et du massacre,
n’ont sauvé que leur vie. Ceux qui ont pu emporter quelques hardes, une cruche,
un tapis, s’efforcent de donner à leur “carré” l’aspect d’une de ces chambres
de paysans identiques dans tout l’Orient. On admire tant de propreté et de
décence parmi tant de misère, et l’on s’étonne qu’aucune mauvaise odeur ne se
dégage de ce troupeau humain si étroitement parqué. Quelquefois devant la
baraque on rencontre un âne, une vache, un couple de poules, que quelque
mohadjir a sauvées du village et dont il n’a pas voulu se séparer. Il est rare
qu’on entende le bruit d’une dispute, ou même les pleurs d’un enfant : tout ce
monde est morne, silencieux et attend.
Dès que nous entrons, un murmure s’élève, les yeux et les lèvres posent la
même question anxieuse : “Quand nous renverrez-vous ? quand pourrons-nous
rentrer ?” Le directeur répond par quelques mots d’encouragement et d’espoir.
“Inchallah ! plaise à Dieu !” répètent invariablement les malheureux, et nous
passons. Voici les émigrés arrivés hier du golfe d’Ismid : tous sont du même
village, que
les Grecs ont incendié. Une femme, tenant un jeune enfant par la
main, s’approche de mon guide, le salue et lui raconte sa lamentable histoire :
les soldais hellènes ont brûlé vif, devant elle, son fils ainé, un garçon de
treize ans. D’autres femmes se lèvent et témoignent d’autres horreurs, dont
leurs yeux égarés sont encore remplis. Rien que des femmes et des enfants dans
ce dernier convoi : aucun homme n’a
échappé à la captivité ou au massacre. »
Lire aussi :
Les Arméniens de Cilicie (dont les volontaires de la Légion arménienne), d'après les officiers français
Les massacres de musulmans et de juifs anatoliens par les nationalistes arméniens (1914-1918)
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Je vous remercie beaucoup M. Gauin d'avoir découvert et exposé ces informations très précieuses. Les mensonges ne peuvent pas subsister sans fin!..
RépondreSupprimerMerci beaucoups pour ces grandes vérités, tot ou tard les vérités prendront le dessus et merci encore M.gauin.
RépondreSupprimerJ'ai la chair de poule en lisant, même moi qui suis turc, je ne connais pas l'histoire de mon pays et là franchement un grand merci à vous rien à voir avec les dires de tout le monde.
RépondreSupprimerMerci Maxime.
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