samedi 29 novembre 2025

L’anticatholicisme rabique de l’Église apostolique arménienne, du XVIIe siècle à nos jours

 


Précision liminaire : l’Église apostolique arménienne est une Église nationale, schismatique depuis la fin de l’Antiquité ; néanmoins, il existe aussi des Arméniens catholiques (et protestants).


 Xavier de Planhol, Minorités en Islam, Paris, Flammarion, 1997, p. 341 :

« Enfin, la montagne libanaise […] fonctionna à nouveau comme un refuge aux XVIIe et XVIIIe siècles pour ceux [des Arméniens] qui se rattachaient à l’époque à la catholicité, et étaient persécutés par leurs congénères restés fidèles à l’Église apostolique arménienne (monophysite). Le siège du patriarcat arménien catholique y fut transféré, à Kerim (1742), puis à Bzommar en 1750. La plus grande partie d’entre eux, cependant, s’était progressivement fondue dans la population maronite locale. »

 

« Correspondance », Les Missions catholiques, 5 mars 1880, p. 116 :

« Trébizonde (Asie mineure). On nous écrit de Trébizonde :

“Depuis la fin du schisme des Kupélianistes, les Arméniens, partisans de la secte d'Etchmiazine, ont déclaré guerre ouverte aux catholiques, leurs nationaux. Leur évêque, à Trébizonde, a fait tout son possible pour empêcher Mgr Marmarian de siéger au conseil de l'autorité locale, mais le gouverneur général, S. Exc. Siiri pacha a invité Mgr Marmarian à y prendre part ; et la première fois que l'évêque catholique s'y est rendu, il a été reçu par le gouverneur avec tous les égards dus à son rang.” »

 

« Arménie », Œuvre des écoles d’Orient, n° 167, juillet 1888, p. 317 :

« Mouche. — Le diocèse de Mouche a reçu l’année dernière un vaillant pasteur en la personne de Mgr Ohannessian, prélat doué des qualités précieuses qu’il fit valoir durant plus de dix années à Arapkir. C’est une véritable bénédiction que le Ciel envoie dans ce pauvre diocèse où tout est à refaire, ou plutôt à commencer. L’objet des plus vives préoccupations de Mgr Ohannessian (1), en partant pour son diocèse, a été, après la construction d’une église dans la ville épiscopale, d’établir dans toutes les missions du diocèse de Mouche un système scolaire qui fût à la fois peu coûteux et propre à faire faire de rapides progrès aux enfants.

(1) Le zèle de Mgr Ohannessian pour les écoles lui a valu la haine des sectaires grégoriens. Il y a quelques semaines, un maître d’école schismatique a tenté de l’assassiner à coups de couteau pendant son sommeil. — Voir les détails dans notre Revue illustrée du 15 juin dernier. »

 

R. P. Donat Verdier, Histoire du patriarcat arménien catholique, Lyon-Paris, Delhomme et Briguet, 1891, pp. 6-8 :

« C’est alors que l’évêque arménien de Smyrne, Melchisédech Mouradian, s’est empressé de rompre le silence pour détruire l’impression favorable produite par le bref pontifical, et il a écrit au pape, en date du 23 août 1888, une longue lettre que nous nous contenterons d’analyser.

Il commence par rappeler l’invitation adressée par le Pape aux Arméniens [toujours en 1888], afin qu’ils se réunissent à l’Église catholique en se soumettant à la suprématie du siège apostolique. Puis il ajoute : “Pour se rendre à l’invitation que vous leur faites, par votre circulaire, les Arméniens doivent déserter l’institution du christianisme et l’apostolicité de leur Eglise; ils doivent abandonner leur indépendance et leur liberté spirituelle; ils doivent condamner l’esprit populaire de leur Eglise, esprit qui est le type des premiers siècles du christianisme; ils doivent renier leur très sainte profession de croire qu’il y a un seul chef de l’Église, Jésus-Christ ; ils doivent méconnaître l’autorité de leurs patriarches et de leurs docteurs, qui ont ainsi dogmatisé et enseigné ; ils doivent renier leurs héros et leurs martyrs, qui, pour ne pas s’éloigner du seul et unique chef de l’Église, ont souffert la mort; ils doivent anathématiser leurs excellents et dévoués pasteurs, qui, pour conserver l’indépendance de leur Église, se sont opposés comme des champions aux attaques et aux sollicitations du clergé grec et du romain ; pour tout dire en un mot, ils doivent apostasier une Église de mille huit cent cinquante-quatre ans qui en Orient, dans des temps malheureux, a conservé le christianisme, a gardé le nom et la langue arménienne, les souvenirs et les monuments arméniens, et qui, dans toutes les persécutions et les terreurs, a été leur asile et leur consolation, le temple de leur foi, de leur espérance et de leur amour, soit dans cette vie terrestre, soit dans la vie céleste, et cela pour accepter la suprématie des pontifes romains.”

[…]

Après ce commentaire qu’il a tiré des doctrines protestantes et qui se retourne contre son auteur pour lui arracher toute supériorité, Mouradian poursuit en ces termes : « Laissez la sainte Eglise arménienne libre et sans souffrance, laissez-la dans son état primitif comme une antiquité précieuse, comme un type des premiers siècles chrétiens. » Ensuite il explique le retour des Arméniens à l’Eglise catholique par l’ignorance, par la force ou par l’indifférence religieuse ; il traite d’étranger quiconque s’est fait catholique : à ses yeux, ce n’est plus qu’un renégat de sa famille, de sa patrie et de sa nationalité. L’histoire écrase Mouradian sous le poids de ses témoignages irréfragables. Il cherche à s’en débarrasser en traitant d’apocryphes tous les documents historiques et en avançant, sans en donner la preuve, qu’ils ont été plus d’une fois réfutés. »

 

Comte de Cholet, Arménie, Kurdistan et Mésopotamie, Paris, Plon, 1892, pp. 63-64 :

« Très riches et maîtres de presque tout le commerce de la ville, ils [les Arméniens apostoliques de Kayseri] vivent en assez bons termes avec les autorités turques et sont certainement moins éloignés des Musulmans que de leurs compatriotes catholiques. Mgr Bogos, l’évêque latin de la ville, nous dit ce sujet qu’il n’a jamais avec le gouvernement [ottoman] que des rapports fort corrects, même très courtois, et que tous ses ennuis, toutes ses difficultés (entre autres le feu qu’on a voulu mettre à sa cathédrale) ne proviennent que des Arméniens orthodoxes [apostoliques], qui, fort jaloux des nombreuses conversions de leurs coreligionnaires au culte catholique, font tout au monde pour leur nuire. Leur clergé se rend compte peut-être du peu de stabilité de la foi de ses ouailles et c'est, de son point de vue, avec juste raison, qu'il se défend autant que faire se peut contre l'arrive de nouveaux missionnaires ou la création de nouvelles écoles gratuites. »

 

Département d’État des États-Unis, Rapport sur la liberté religieuse, Arménie, 2017 :

« Les détracteurs du cours d’histoire arménienne (HAC) affirmaient qu’il s’agissait d’un “endoctrinement religieux déguisé en cours d’histoire”. Des ONG et d’autres groupes religieux ont fait remarquer l’importance accordée à la Bible et aux traditions et au langage de l’AAC [Église apostolique arménienne], notamment les affirmations “nous, les Arméniens, sommes un peuple chrétien” et “grâce à l’AAC, le christianisme est devenu une composante indissociable de l’identité nationale du peuple arménien”, présentes dans les manuels scolaires de CM1 et CM2. […] Les ONG ont également noté que le manuel de 4e présentait les activités des missionnaires catholiques sous un jour négatif, avec des citations telles que : “La propagande catholique a causé des ravages particulièrement terribles au sein des communautés arméniennes d’Europe.” Les critiques des ONG ont déclaré que le manuel de 3e présentait les mouvements évangéliques comme une menace pour l’AAC, accusant d’autres groupes religieux de “chasse aux âmes“, tandis que le manuel de 1re affirme : “Les Arméniens sont chrétiens par la foi et apostoliques par croyance.” […]

Le 8 décembre, lors des célébrations du 20e anniversaire du programme d'aumônerie militaire, le ministre de la Défense, Vigen Sargsyan, a déclaré : “L'Église [apostolique] ne peut être séparée ni de l'État ni de l'armée. Ceci est inscrit dans notre constitution, notre législation et, surtout, dans le cœur de chaque Arménien.” »


Notons que l’Église apostolique arménienne est l’ennemi numéro 1, en Arménie, de la politique de paix mise en œuvre par le Premier ministre Nikol Pachinyan, et que le Parti républicain d’Arménie, dans l’opposition depuis 2018, s’y oppose aussi.

 

Lire aussi, sur les catholiques :

L’Empire ottoman tardif et ses catholiques (y compris les Arméniens catholiques)

Les catholiques (y compris les Arméniens catholiques) et la guerre d’indépendance turque

Aram Effendi et Süleyman al-Boustani contre les crimes de guerre grecs (1922)

Les Arméniens d’Ankara et la victoire turque d’août-septembre 1922

La haine anticatholique sur le forum d’armenews.com

 

Sur l’intolérance du nationalisme arménien (sujet inépuisable), lire, notamment :

L’ingratitude de Vahan Cardashian envers les missionnaires américains

Le racisme aryaniste, substrat idéologique du nationalisme arménien

Le rôle de l’URSS et de l’ASALA dans la réactivation des thèmes antisémites et antimaçonniques du nationalisme arménien

Le soutien d’Arthur Beylerian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Le soutien de Vahakn Dadrian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Aram Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020

La page Instagram « Arménie France » revendique son antisémitisme, son antisionisme et sa violence

La rage ukrainophobe des nationalistes arméniens : des exemples en septembre 2023

mardi 25 novembre 2025

1921 : l’union sacrée des populations du Karabakh et du Zanguézour (Azéris, Arméniens et Kurdes) contre l’occupation bolchevique

 


« Les Républiques du Caucase — L’insurrection en Azerbaïdjan », Le Temps, 28 avril 1921, p. 2 :

« On nous écrit de Constantinople :

D'après le récit d'un réfugié qui avait quitté Bakou vers la fin du mois de mars, les soulèvements de la population de l'Azerbeïdjjan contre les bolchevistes russes continuent presque sans relâche.

La situation dans la province de Lenkoran [Lankaran], où règne l'insurrection, n'a pas changé  beaucoup en faveurdes bolchevistes, qui n'occupent que la ville seule [depuis décembre 1920], et encore, grâce à la flotte de la Caspienne. Les alentours, ainsi que la majeure partie de la province, se trouvent entre les mains des insurgés qui repoussent les demandes d'armistice. Les Soviets de Bakou ont envoyé d'urgence à Lenkonan le commissaire “le plus à la mode”, Husseinof (étudiant imberbe) pour qu'il tente de se faire entendre par la population, mais il n'a pas pu se servir de son éloquence, la population de la ville, étant mal disposée envers les bolchevistes. Après avoir attendu en vain trois jours sans pouvoir se faire entendre, l'envoyé de Bakou fut obligé de se rembarquer devant l'attitude menaçants des habitants.

Dans le Karabagh, le mouvement insurrectionnel commence à prendre un nouveau caractère. Jusqu'ici, les bolchevistes appliquaient dans cette région à la population mélangée leur politique traditionnelle “Diviser pour régner.” C'est elle qui leur a permis de réprimer les grands soulèvements de Gandjà et d'Agdan [Agdam], grâce au concours de la population arménienne. Après l'installation des bolchevistes en Arménie, et depuis que les Arméniens ont connu par eux-mêmes ce régime, leur attitude s'est modifiée. Les régions montagneuses du Karabagh, et surtout du Zanghezour, sont devenues l'asile des réfugiés arméniens poursuivis par les bolchevistes d'Erivan. Ainsi est née la solidarité entre les deux populations qui veulent s'entendre dans la lutte contre l'ennemi commun.

Au moment où la personne qui nous donne ces détails s'apprêtait à quitter Bakou, on venait d'y recevoir la nouvelle de l'entrée à Choucha (capitale du Karabagh) des détachements tartaro-kurdo-arméniens de Sultan bey Sultanof, le frère de l'ancien gouverneur général du Karabagh, emprisonné traîtreusement par les bolchevistes. On l'avait fait venir à Bakou par ruse, en lui promettant un accueil somptueux, et une fois qu'il fut entré en ville, il fut jeté en prison. Les Kurdes sont l'élément le plus guerrier de l'Azerbeïdjan, et, une fois engagés dans la lutte, ils la font avec fermeté et persévérance. Vu ce caractère nouveau de l'insurrection du Karabagh, ainsi que la situation stratégique de la région montagneuse et la difficulté des communications, les préoccupations des maîtres de Bakou doivent être sérieuses, et l'œuvre de “pacification” de l'Azerbeïdjan sera une tâche assez difficile pour les “pacifistes” de Moscou. »

 

Audrey Altstadt, The Azerbaijani Turks, Stanford (Californie), Hoover Institution Press, 1992, p. 111 :

« La bataille de Gandja [mai-juin 1920] fut le début, et non la fin, de la résistance armée à la conquête de l’Azerbaïdjan par les bolcheviques. Après l’écrasement de Gandja, des soulèvements se sont produits au Karabakh et au Zakatala. […] Des batailles similaires eurent lieu dans chaque grande ville d’Azerbaïdjan — à Choucha et dans les autres villes du Karabakh, à Nuka, à Barda, dans les régions du Zanguézour et du Nahçivan. […] 

La résistance armée au pouvoir communiste était récurrente a continué jusqu’en 1924 au moins. »

 

Lire aussi :

Les massacres d’Azéris par les dachnaks et les divisions entre Arméniens à ce sujet (1918-1920)

L’exaspération de Lord Curzon face à la politique de purification ethnique mise en œuvre par l’Arménie (1920)

La participation de la Fédération révolutionnaire arménienne à la répression sanguinaire des Soviétiques contre les patriotes d’Asie centrale en 1918-1919

La popularité du stalinisme dans la diaspora arménienne

L’alliance soviéto-nazie (1939-1941) et les projets staliniens contre la Turquie

L’arménophilie stalinienne de Léon Moussinac

L’Union générale arménienne de bienfaisance et le scandale des piastres

Le rôle de l’URSS et de l’ASALA dans la réactivation des thèmes antisémites et antimaçonniques du nationalisme arménien


Et sur les aspects contemporains :

Le consensus poutiniste chez les nationalistes arméniens

Jean-Marc « Ara » Toranian relaie la désinformation russe contre l’Ukraine et la Turquie

Édouard Broussalian : complotiste, putschiste, antisémite, poutiniste, diffamateur et nationaliste arménien (ensemble connu)

Le dachnak Haytoug Chamlian vitupère la politique de paix du Premier ministre arménien et injurie la majorité de ses compatriotes (diaspora incluse)

Le poutiniste Franck « Mourad » Papazian n’aime ni la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ni l’OTAN

L’hostilité intangible des nationalistes arméniens à l’égard de l’Ukraine

L’aide turco-azerbaïdjanaise à l’Ukraine contre l’invasion russe

dimanche 10 août 2025

Le poutiniste Franck « Mourad » Papazian n’aime ni la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, ni l’OTAN

 https://www.facebook.com/franck.papazian/posts/pfbid0ut1har7cCXAYFZw26Yw1VYUpr9558gdxFvMhpt9uUFY2Ui3vb2zweANGjZMTxwzjl?__cft__[0]=AZUqsDjXOW9SSRQNpwIOgptPQg3P7zsRnPpJSKLoH_ScNVAiwUq20f_a8KEI2jOKtdDiGuWDdDnJKLiqKXdYK4xHJWOhk_p4Yj6oNrjkmFdqMHZh2FDZ6r1Llrb8mocOombxY51Ra9y5B1XeVtUUAbVOq_vGq7cY6y5lkiXHnAo-US7jZmr8i9XVJan0rXjmMGw&__tn__=%2CO%2CP-R



« Le plan Trump est un accord favorable à l’Azerbaïdjan et la Turquie ! Il affaiblit l’Arménie !

Généralement présenté comme un plan de paix durable obtenu grâce à l’intermediation de Donald Trump, l’accord qui a été signé hier à Washington par le Président azerbaïdjanais Ilham Aliev et le Premier ministre Nikol Pashinyan n’est pas un plan de paix équitable. Il fait la part belle à l’Azerbaïdjan et à la Turquie, tête de pont de l’OTAN dans la région. Explications. 

Le corridor du Zanguezour : un coup porté à la souveraineté arménienne sous l’égide de Trump

Le traité signé entre Ilham Aliev et Nikol Pashinyan, sous le parrainage de Donald Trump, entérine l’édification du corridor du Zanguezour. Présenté par ses promoteurs comme un projet de paix et d’ouverture régionale, la Trump Route for International Peace and Prosperity (TRIPP), ce corridor constitue en réalité une grave atteinte à la souveraineté et à la sécurité de l’Arménie.

Une perte de souveraineté et un affaiblissement stratégique

Ce corridor, qui traverse une partie du territoire arménien internationalement reconnu, retire de facto à l’Arménie le contrôle de cette zone. La frontière méridionale avec l’Iran — l’une des rares ouvertures stratégiques du pays — en sort fragilisée. La perte de contrôle sur ce passage constitue un affaiblissement géopolitique majeur, réduisant les marges de manœuvre économiques et diplomatiques d’Erevan.

Pire encore, l’accord prévoit que la gestion et la sécurité du corridor, sous contrôle des Etats-Unis, impliquent des forces turques et, potentiellement, de l’OTAN. Pour un État enclavé, déjà sous pression militaire permanente, autoriser la présence directe ou indirecte de forces étrangères hostiles ou ambiguës est un risque existentiel. »

Une route à statut particulier pour relier une enclave au gros du pays auquel elle appartient n’a rien d’exceptionnel, ni d’attentatoire à la souveraineté de quiconque. Une telle route existe entre le village espagnol de Llívia et le reste de l’Espagne depuis 1660. 

D’une façon remarquable, M. Papazian — membre du bureau mondial de la Fédération révolutionnaire arménienne et coprésident du Conseil de coordination des associations arméniennes de France — considère comme « pire encore » une présence américaine, donc de l’OTAN, en Arménie, alors que la présence militaire russe ne le gêne nullement, bien au contraire, alors même que la Russie est engluée en Ukraine, où elle subit des pertes hémorragiques en hommes, en blindés et en artillerie. Il s’inquiète aussi que l’Iran des mollahs puisse s’éloigner de l’Arménie, une attirance pour ce régime islamiste qu’il se garde d’exprimer devant ses amis de CNews.


Lire aussi :

Le consensus poutiniste chez les nationalistes arméniens

Franck « Mourad » Papazian et l’apologie du terrorisme arménien

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L’agitation irrédentiste dans l’Arménie soviétique à l’époque de l’alliance entre Staline et Hitler

mardi 15 juillet 2025

Mort de Jean-Pierre Azéma, grand historien et adversaire des lois mémorielles

 



Tweet de Frédéric Sallée, agrégé d’histoire, 14 juillet 2025 :

« Des générations d’historiens furent nourries de ses travaux pionniers.

Merci pour tout et pour avoir montré la voie. »

 

Tweet de Corentin Sellin, professeur d’histoire en classes préparatoires, 14 juillet 2025 :

« Je n'avais jamais lu un livre d'histoire universitaire, fut-ce un manuel.

L'été de mes 17 ans, j'ai dévoré le Point Seuil de Jean Pierre #Azéma sur la France de Munich à la Libération

Et soudain j'ai eu envie de faire de l'histoire et même de devenir prof.

Un maître est parti »

 

Jean-Marie Guillon, professeur à l’université d’Aix-Marseille, compte-rendu de Jean-Pierre Azéma et François Bédarida (dir.), 1938-1948. Les années de tourmente: de Munich à Prague. Dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 1995, Vingtième Siècle, revue d'histoire, n° 51, juillet-septembre 1996, p. 168 :

« Mais l'ensemble porte la marque très forte des deux directeurs qui ont assuré eux-mêmes la rédaction de notices nombreuses et essentielles dont il n'est pas nécessaire de souligner la qualité. Citons la déclinaison des principaux types de conflits par François Bédarida, ou sa synthèse chaleureuse sur l'État-Providence, celles de Jean-Pierre Azéma sur Prague et Auschwitz. […]

Ces deux derniers chapitres couronnent un ensemble qui réussit à associer “Retour à Clio”, inventaire problématique et démarche éthique, conformément aux objectifs que s'étaient fixés ses maîtres d'œuvre. Ce dictionnaire original s'impose donc comme un instrument de travail et de réflexion indispensable. »

 

Jean-Pierre Azéma, « Cessez de jouer avec les mémoires ! », Libération, 10 mai 2006 :

« Nous ne disons pas que l’histoire appartient aux historiens : le résultat de tous les travaux qu’elle inspire devient le bien de tous. C’est précisément pour préserver ce droit de tout citoyen d’accéder aux connaissances historiques que nous nous élevons contre la proclamation de vérités officielles, qui, en imposant ce qu’il faut chercher, trouver, enseigner, au risque de sanctions administratives, voire pénales, est indigne d’un régime démocratique. Et notre association Liberté pour l’histoire soutiendra ceux qui, hormis les négationnistes des chambres à gaz, seraient menacés pour avoir enseigné la réflexion, le débat.

En décembre, des responsables de groupes parlementaires de l’Assemblée nous avaient assurés à demi-mot qu’aucune nouvelle disposition ne viendrait aggraver ces lois mémorielles. Nous apprenons qu’une proposition de loi déposée par le groupe socialiste entend “compléter” la loi sur le “génocide arménien de 1915” : sa “négation” serait “punie des mêmes peines que la négation de la Shoah” [ce texte a été rejeté par le Sénat en mai 2011 pour inconstitutionnalité criante]. Récemment, quarante députés UMP demandaient le “déclassement” d’un article de la loi Taubira “par souci d’égalité de traitement”, plus probablement en représailles du déclassement de l’article 4 de la loi Mekachera. On assiste donc à ce que nous redoutions, à la rivalité et à la surenchère de mémoires victimaires qui prendront les enseignants, mais aussi la connaissance historique des citoyens, en otage. Que les députés ne prêtent pas attention aux retombées perverses des lois mémorielles, c’est désolant. Que leur dessein ne soit pas exempt de visées électoralistes est tout bonnement consternant. »

 

Il est remarquable qu’à l’instar de Marc Ferro, Françoise Chandernagor, René Rémond, Alain Juppé, Josselin de Rohan, Gaëtan Gorce, Jean-Jacques Hyest, Jacques Mézard, Gwendal Rouillard ou encore Michel Diefenbacher (non-juifs, comme lui, opposés aux lois mémorielles, comme lui), Jean-Pierre Azéma n’ait pas suscité, chez les nationalistes arméniens, la même hystérie haineuse que Bernard Lewis, Gilles Veinstein, Robert Badinter et Pierre Nora (tous les quatre de famille israélite).

 

Lire aussi, sur la tragédie de 1915 :

Talat Pacha et les Arméniens

Le mensonge selon lequel cinq des « documents Andonian » auraient été « authentifiés » au procès Tehlirian (1921)

Les destins parallèles de Simon Petlioura et Talat Pacha

Le grand vizir Sait Halim Pacha et les Arméniens

Le caractère mûrement prémédité de la révolte arménienne de Van (avril 1915)

La nature contre-insurrectionnelle du déplacement forcé d’Arméniens ottomans en 1915

1914-1915 : la mobilisation du nationalisme arménien au service de l’expansionnisme russe

Florilège des manipulations de sources dont s’est rendu coupable Taner Akçam

L’urologue Yves Ternon : menteur sous serment

Artin Boşgezenyan : un Jeune-Turc à la Chambre des députés ottomane

Zareh Dilber Efendi : conseiller d’État sous Abdülhamit II, sénateur jeune-turc et admirateur de Pierre Loti

Turcs, Arméniens : les violences et souffrances de guerre vues par des Français

Les massacres de musulmans et de juifs anatoliens par les nationalistes arméniens (1914-1918)

L’évolution et les remords d’Arnold Toynbee

L’évolution et les remords de James Barton

1915 : le Premier ministre arménien ébrèche le tabou du « génocide »

 

Sur l’origine du deux poids, deux mesures évoqué plus haut :

Paul de Rémusat (alias Paul du Véou) : un tenant du « complot judéo-maçonnique », un agent d’influence de l’Italie fasciste et une référence pour le nationalisme arménien contemporain

Le soutien d’Arthur Beylerian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Le soutien de Vahakn Dadrian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Aram Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020

L’antijudéomaçonnisme de Jean Naslian, référence du nationalisme arménien contemporain

L’antisémitisme de Mevlanzade Rifat, nationaliste kurde, menteur et référence du nationalisme arménien contemporain

L’Entente libérale (référence des « historiens » défendant le nationalisme arménien) : antijudéomaçonnisme, racisme antitsigane, putschisme, etc.

Le complotisme raciste des arménophiles-hellénophiles Edmond Lardy et René Puaux

Le rôle de l’URSS et de l’ASALA dans la réactivation des thèmes antisémites et antimaçonniques du nationalisme arménien

Alain Soral de nouveau mis en examen : rappels sur Jean Varoujan Sirapian et le soralisme

Patrick Devedjian et le négationniste-néofasciste François Duprat

Paul Rohrbach : militant arménophile, référence du nationalisme arménien, théoricien de l’extermination des Hereros et inspirateur d’Hitler

Les massacres de Juifs par les dachnaks en Azerbaïdjan (1918-1919)

 

Sur les tentatives de censure légale :

La triple défaite des nationalistes arméniens devant le Conseil constitutionnel (2012, 2016, 2017)

Quand l’avocat Philippe Krikorian se prenait pour la justice française

Hubris : porte-voix du communautarisme arménien, Julien Ravier a prôné une modification constitutionnelle pour annuler la jurisprudence constante du Conseil constitutionnel

mercredi 11 juin 2025

Le dachnak Haytoug Chamlian vitupère la politique de paix du Premier ministre arménien et injurie la majorité de ses compatriotes (diaspora incluse)

 



 Haytoug Chamlian, « Non! à cette Arménie », armenews.com, 8 juin 2025 :

« Il y a des Arméniens dans ce monde, qui ne veulent PAS de la soi-disant “Arménie” préconisée par ses dirigeants actuels [c’est-à-dire dans ses frontières internationalement reconnues].

Ils n’en veulent plus.

Ils préfèrent la disparition totale de cette Arménie dénaturée, plutôt que de se laisser bercer par l’illusion qu’elle existerait vraiment. […]

Alors, si l’“Arménie” va être, ne va être que, cette “Arménie réelle” dont on nous bassine et qu’on veut nous faire avaler maintenant, alors nous avons le droit de penser qu’il vaut mieux que la fable se termine totalement.

Qu’on en finisse enfin, une fois pour toutes!

Cela serait plus acceptable. Plus honnête.

Plus honorable. […]

On n’entend donc plus que l’apologie de la lâcheté, de la veulerie et de la couardise, dans l’univers des perdants triomphants, des vaincus bienheureux, que sont devenus la majorité des Arméniens. Dont le seul courage consiste à présent à attaquer les quelques ceux qui refusent encore un tel abaissement. […]

Dans le cas spécifique des Français d’origine arménienne, cette posture stupéfiante n’est pas sans rappeler un certain esprit de collaborationnisme, durant l’Occupation. […]

Et la tentative précipitée, irréfléchie, irresponsable, aventuriste et puérile de libérer ce semblant d’État du joug de la Russie, aura eu pour effet direct de la jeter dans les bras de la Turquie. »

 

Précisons que cette proclamation ultranationaliste vient de Montréal… C’est dire le courage physique de son auteur.

 

Lire aussi :

Jean-Marc « Ara » Toranian déplore l’orientation européenne et occidentale du Premier ministre arménien Nikol Pachinyan et préfère la Russie

Un membre de la Fédération révolutionnaire arménienne recherché par le FBI pour terrorisme

La Fédération révolutionnaire arménienne se prépare ouvertement à la violence armée

La haine mutuelle entre nationalistes arméniens s’exacerbe en France

Nouvel éloge de la violence armée, voire terroriste, dans la diaspora arménienne

La Fédération révolutionnaire arménienne à Los Angeles pend deux mannequins à l’effigie du Premier ministre Nikol Pachinyan et de sa femme

Le chef des nationaux-socialistes arméniens aux États-Unis appelle à tuer Nikol Pachinyan

Le fanatique Pierre Tévanian diffame la justice française après la condamnation de la brute Loris Toufanian pour violence avec arme

Le fils du néofasciste Patrick Devedjian relaie un appel au terrorisme

Le fanatique arménien qui avait menacé deux fois de tuer l’ambassadrice d’Azerbaïdjan à Paris voit son troisième compte Twitter supprimé

Le consensus poutiniste chez les nationalistes arméniens

samedi 7 juin 2025

Édouard Broussalian : complotiste, putschiste, antisémite, poutiniste, diffamateur et nationaliste arménien (ensemble connu)

 



« Non, l'ivermectine n'est à ce jour pas considéré comme un traitement contre le cancer », AFP, 31 mars 2025 :

« Depuis quelques semaines, un tableau circule ainsi sur les réseaux sociaux, prétendant montrer le protocole à base d'ivermectine à suivre, selon son cancer et son stade.

"L’ivermectine dans les indications cancéreuses. Le plus facile est de trouver des flacons à 10ml qui représentent 315 mg de produit", écrit ainsi un internaute qui se présente comme Dr Edouard Broussalian, homéopathe.

"Il est incroyable que un traitement inoffensif, connu depuis 50 ans, efficace contre certains cancers et le COVID, sans effets secondaires, soit interdit dans toutes ces indications uniquement parce que il ne rapporte pas assez d'argent à l'Industrie pharmaceutique [sic]", affirme cet autre internaute.

 

L'ivermectine, un traitement antiparasitaire

Le tableau partagé a initialement été publié en juillet 2024 sur Substack par William Makis qui se présente comme "radiologue, oncologue et chercheur sur les cancers" sur son compte Instagram - mais qui était en réalité spécialiste en médecine nucléaire à l'Institut Cross Cancer jusqu'à son licenciement en octobre 2016 pour faute professionnelle, comme le relate le Edmonton Journal (lien archivé ici).

William Makis - dont la licence est "inactive" - est connu pour régulièrement partager de fausses informations, que l'AFP a déjà vérifiées ici ou ici.

[…]

L'ivermectine est un médicament antiparasitaire utilisé en médecine vétérinaire, mais aussi chez l'homme. »

 

Tweet supprimé d’Édouard Broussalian :



 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1895949586172141879

« Pour tous les malcomprenants je décide un peu. Blackrock c’est les Rothschild. Ceux ci ne sont pas seulement riches. Ils SONT l’argent.

La russie s’est fait massacrer en 1917 par la même clique de financiers. Total de 40 millions de morts.

Ils [sic] vous reste à vous battre ou à fuir. »



BlackRock est un fonds d’investissement américain créé en 1988. Aucune banque Rothschild ne figure parmi les actionnaires en détenant plus de 2 % des actions. Aucune non plus ne figure parmi les dix banques les plus puissantes du monde.

L’antisémitisme est ici particulièrement grossier, car il mêle le mythe des « banquiers juifs qui tiennent le monde » avec celui du « judéo-bolchevisme ». Ni Lénine, ni Staline, ni Félix Dzerjinski (premier chef de la police politique soviétique), ni Lavrenty Beria (responsable de la police politique de 1938 à 1946, éphémère successeur de Staline en 1953), ni Anastase Mikoyan (cadre bolchevique dès la guerre civile, puis membre du Politburo et finalement président de l’URSS) n’étaient juifs. Léon Trotski ne se considérait pas comme juif et a envoyé au diable ceux qui lui demandaient d’agir contre les auteurs de pogromes, durant la guerre civile. Il n’a jamais été un « financier ». Lev Kamenev, pas plus « financier » que Trotski, mais rejetant peut-être moins son ascendance juive, a été vaincu, en même temps que Trotski, en 1925, par Staline. Il a été condamné à mort et exécuté en 1936. La proportion de cadres de famille juive a diminué lors des grandes purges de 1936-1938, et la plupart des hauts fonctionnaires juifs encore en place ont été démis de leurs fonctions par Staline en 1947.

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1887142124254011597

« Ce n’est pas fait pour nous rassurer. En 1917 il y avait 2% de Juifs en russie. Et ensuite dans l’ensemble des rouages bolchéviques et la Cheka il y en avait 98%. Je me comprends. »



Ce chiffre de 98 % est évidemment sorti de nulle part.

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1891299846176350484

« Faut vraiment qu’on dorme ! Mais oui le bolchevisme est juif. Telle est la dure réalité. Moins de deux pourcents de la population russe a l’époque est juive. Regardez quelle est la proportion de juifs dans les instances bolchéviques. Ça c’est pour les travaux pratiques de la nuit »



 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1929994113383850015

« On ne pourra pas m'empêcher de penser que ces racailles ont été lâchées là exprès pour des buts bien précis, sans doute en relation avec la situation au moyen orient. »

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1922329320745255328

« Il faut comprendre que ceci n'est pas nouveau. Bien avant la création de l'état d’Israël, Theodor Hertzl a gagné la Palestine en offrant le soutien des médias Juifs au Sultan dans ses massacres arméniens. Ainsi il est permis de dire qu’Israël a été bâti sur le sang des arméniens. »



Abdülhamit II n’a jamais ordonné de massacres d’Arméniens et a au contraire nommé des Arméniens à des postes clés, comme celui de ministre des Finances, occupé par Mikael Portakalian Pacha. Theodor Herzl n’a jamais « gagné la Palestine » mais l’estime d’Abdülhamit et une amnistie pour les immigrants sionistes installés sans autorisation dans la province de Jérusalem. Le soutien du mouvement sioniste à l’État ottoman sur la question arménienne n’était qu’un des aspects de l’accord entre les deux hommes.

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1898380805405114866

« Er cela nous le savons depuis que les sionistes ont vendu les médias Juifs au sultan pour justifier le massacre des arméniens. On n’oublie pas. »



 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1901744810215534915

« Toute forme de racisme est à combattre sans pitié. Avons nous encore le droit de critiquer le Judaïsme qui traite Marie de pute, et renie la messianité du Christ?

Si vous aviez lu Quigley, ce que je me permets de vous conseiller, vous verriez le lien entre les Juifs d'Espagne, de Hollande, la création de la City et la création de l'alliance entre les anglicans et la synagogue.

A partir de la je vous conseille de lire par exemple la Guerre des Monnaies et de découvrir comment les Rothschild sont devenus l'argent. Et de vous document sur l'argent de la City pour acheter les députés de la convention vie des pourris comme Danton pour faire voter la mort du Roi. Bon, enfin bref je ne compte pas vous faire un cours. Juste: lisez, et réfléchissez par vous mêmes. Merci »



M. Broussalian accumule ici en quelques lignes quelques-uns des pires clichés antisémites. Londres était déjà une place financière considérable au XVIIIe siècle, or les Britanniques juifs n’ont été émancipés qu’en 1858, contre 1829 pour les catholiques, et le premier israélite fait lord par Sa Majesté, Isaac Goldsmid, n’a été anobli qu’en 1885. Le passage sur le vote de la mort de Louis XVI est trop grotesque pour qu’on s’y attarde. Même les principaux auteurs contre-révolutionnaires, comme Joseph de Maistre ou Louis de Bonald, n’ont jamais cru à ces fariboles.

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1890271893082751029

« Le président Poutine invite Xi Jinping et Donald Trump à assister au défilé de la Victoire de la Russie, le 9 mai à Moscou.

Ça nous change des rats européens qui n’avaient pas convié les Russes pour les commémorations du débarquement.

Ah oui j’oublie: Vive Poutine ! »


Les Soviétiques n’ayant pris aucune part au débarquement du 6 juin 1944, et Staline ayant été l’allié d’Hitler contre la France et le Royaume-Uni entre 1939 et 1941, le gouvernement russe n’avait effectivement pas à être invité.

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1895756877767594097

« C’est vraiment fastoche de faire le joli cœur. Les populations du Donbas se faisaient massacrer par leur propre gouvernement. La russie a fini par agir. Ce clown de zelensky a été placé là pour faire la guerre et la préparer.

Tout cela pour le bénéfice de l’état profond (je me comprends) avec le sang des braves ukrainiens.

Et on aurait du le traiter gentiment? Mais putain sur quelle planète vit ce mec ???? »

Le boniment du « massacre des populations du Donbas » a été réfuté plusieurs fois, y compris par le mercenaire russe Evguéni Prigojine.

 

https://x.com/DrEdBroussalian/status/1885551036451922340

« De la pédophilie aggravée [allusion à Brigitte Macron, qui n’a eu aucune relation charnelle avec son célèbre élève tant que celui-ci était mineur] puisqu’il y a une relation de subordination.

Et vive la Russie de tout [sic] manière. L’aire [sic !] devient irrespirable par ici. »

 

Édouard Broussalian, « Réponse à une tribune sur les Azéris », Francesoir (blog complotiste, qui a perdu son statut de journal en ligne et a été condamné pour diffamation), 13 mars 2022 :

« Premier indice important à considérer : sur mille ans, si nous faisons la liste comptable des atrocités commises, la balance penche quasi exclusivement vers le côté Turc/Azéri. […]

Finalement, l’article de M. Medina se résume à de la propagande pro-azérie, ce qui est indigne d’un journal comme FranceSoir, le seul qui se soit battu avec courage devant le délire Covid. Une rétractation en grandirait l’auteur. »

 

M. Broussalian figurait parmi les parties civiles représentées par l’avocat Philippe Krikorian en 2013, pour tenter de contraindre le gouvernement français à faire voter une loi liberticide sur la tragédie de 1915-1916. Cette action a été rejetée par le tribunal administratif de Marseille, puis par la cour administrative d’appel d’Aix-en-Provence. Le même Philippe Krikorian s’est signalé, en 2020, comme un des plus ardents défenseurs de l’hydroxychloroquine comme traitement contre la covid 19, or, outre que son efficacité était déjà plus que douteuse à l’époque, il a été confirmé depuis que ce traitement était contre-productif, ce qui a valu deux ans d’interdiction d’exercer la médecine au Dr Didier Raoult.

 

Lire aussi, sur les origines de ces vomissures :

Paul de Rémusat (alias Paul du Véou) : un tenant du « complot judéo-maçonnique », un agent d’influence de l’Italie fasciste et une référence pour le nationalisme arménien contemporain

Le soutien d’Arthur Beylerian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Le soutien de Vahakn Dadrian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Le rôle de l’URSS et de l’ASALA dans la réactivation des thèmes antisémites et antimaçonniques du nationalisme arménien

La remarquable complaisance d’Aurore Bruna pour l’antisémitisme visant Kemal Atatürk

L’antijudéomaçonnisme de Jean Naslian, référence du nationalisme arménien contemporain

Aram Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020

1897 : le choc entre le loyalisme juif à l’État ottoman et l’alliance gréco-arménienne

Arthur Tchérep-Spiridovitch : arménophile militant, antisémite professionnel, raciste aryaniste et inspirateur du nazisme

Les massacres de Juifs par les dachnaks en Azerbaïdjan (1918-1919)

 

Sur l’inféodation du nationalisme arménien à l’expansionnisme grand-russe :

La crise arménienne de 1895 vue par la presse française

1914-1915 : la mobilisation du nationalisme arménien au service de l’expansionnisme russe

Le caractère mûrement prémédité de la révolte arménienne de Van (avril 1915)

Le consensus poutiniste chez les nationalistes arméniens

Jean-Marc « Ara » Toranian relaie la désinformation russe contre l’Ukraine et la Turquie

L’hostilité intangible des nationalistes arméniens à l’égard de l’Ukraine

Les séparatistes arméniens de Khankendi (« Stepanakert ») hissent une nouvelle fois des drapeaux russes

La rage ukrainophobe des nationalistes arméniens : des exemples en septembre 2023

 

Par contraste :

L’aide turco-azerbaïdjanaise à l’Ukraine contre l’invasion russe

 

Sur la question des massacres :

Turcs, Arméniens : les violences et souffrances de guerre vues par des Français

Les massacres de musulmans et de juifs anatoliens par les nationalistes arméniens (1914-1918)

Nationalisme arménien et nationalisme assyrien : insurrections et massacres de civils musulmans

L’exaspération de Lord Curzon face à la politique de purification ethnique mise en œuvre par l’Arménie (1920)

 

Sur l’antisémitisme arménien ces dernières années :

Les dachnaks (nationalistes arméniens) s’identifient une fois de plus au terrorisme palestinien

La page Instagram « Arménie France » revendique son antisémitisme, son antisionisme et sa violence

Jean-Marc « Ara » Toranian semble « incapable » de censurer la frénésie antijuive de son lectorat

Une association juive américaine dénonce l’antisémitisme de Dan Bilzerian

Alain Soral de nouveau mis en examen : rappels sur Jean Varoujan Sirapian et le soralisme

Facebook censure les pages de Dieudonné M'Bala M'Bala : Gérard Boyadjian entonne l’air du « privilège juif »

L’obsession des nationalistes arméniens pour le « complot judéo-maçonnique derrière le CUP » : un exemple en octobre 2022

Des partisans de Robert Kotcharyan se revendiquent d’Adolf Hitler