« Ceux de ma génération, ayant appris à penser au début de ce siècle,
ont eu l’esprit marqué par quelques grands écrivains, et Maurras figure parmi
ceux-ci, grâce à des ouvrages tels que Trois
idées politiques, L’Avenir de l’intelligence,
et, dans un autre domaine, Anthinéa,
un des plus sensibles poèmes consacrés par une plume française à l’Hellade
immortelle. […]
Ayant achevé, à quelque temps de là [on
est alors à l’hiver 1935-1936], une étude sur Tigrane Yergate — un jeune
écrivain et patriote arménien, mort à trente ans, qui servit de modèle à l’Astiné
Aravian des Déracinés, et dont Maurice
Barrès, son ami, évoqué le troublant souvenir dans Le Voyage de Sparte — des amis mon conseillèrent de demander une
préface au plus illustre survivant des amis de l’auteur du Jardin de Bérénice. Je présentai donc mon manuscrit à Charles
Maurras, qui le lut le jour même et, qui l’ayant trouvé digne d’intérêt, me fit
la joie d’accéder à mon désir. Plusieurs soirs de suite, il me convoqua à l’Action française, à l’heure du dîner,
quand l’hôtel de la rue du Bocador était à peu près vide et que lui seul et
deux ou trois de ses collaborateurs peinaient encore sur quelques articles. Il
me recevait aussitôt et me lisait les pages qu’il venait d’écrire, tout en les
raturant et me posant des questions sur Tigrane et sur Barrès. Il recommença
trois fois la préface. »
« Une
préface de Charles Maurras », L’Action
française, 28 mai 1936, p. 3 :
« Où donc M. Guerdan a-t-il déniché ce dossier tout intime, plus qu’intime
peut-être, sur la plus aventureuse et la plus chimérique des figures humaines ?
Dossier de famille et d’affaires ; dossier de strictes confessions
personnelles, dossier d’affection, d’amitié et d’amour et qui suggère sur
Tigrane, sur « Mon ami Tigrane », des réflexions que nul n’attendait. Oui, l’attente
était nulle ; mais le vœu, le désir existaient chez tous ceux qui ont lu le
Voyage de Sparte et se sont arrêtés, un peu curieux, un peu perplexes, au
chapitre de l’Arménien cosmopolite, de l’Arménien conspirateur et
révolutionnaire...
Tous les barrésiens, ceux de mon âge autant que les nouveaux, furent
disposés à demander à Barrès s’il n’y avait pas une suite… Cette suite
impossible, la voici venue : que M. Guerdan soit béni ! Le seul tort de l’heureux
éditeur de ce Mémorial sur le “jeune éphémère” est de s’être adressé à moi pour
les lignes d’introduction. Que dirai-je qui ne soit dans Barrès ou que M.
Guerdan, conduit par ce maître, n’ait parfaitement vu et dit !
[…]
Et, non plus que Leconte de l’Isle et ses Parnassiens, ni Loti, ni Heredia,
ni Flaubert, ni même Renan, n’auraient pu être de bons guides. Ou, si l’on met
Barrès aux prises avec Fromentin, Lamartine et Chateaubriand, ni les deux
grands visionnaires, ni l’exquis notateur attentif, amoureux, ne sont de force
à faire oublier, ni même pâlir, leur jeune écolier : on s’y trouve, avec lui,
au vif et au fort de ses rêves. Dès le premier de ses opuscules, ses images du
Sérapéum d’Alexandrie pourraient être données pour des témoignages de poètes
échappés à la fameuse bagarre, comme les messagers de la tragédie : il a vu les
ermites dissiper les trésors d’Athéna, à peu près comme, un quart de siècle
plus tard, son Levant devait nous apporter sa vision, sa vision oculaire, de l’Allemagne
installée en maîtresse dans l’Orient latin, pour en déposséder simultanément
deux groupes de races : les indigènes et les Francs.
Il y eut chez Barrès, du Croisé et du pèlerin, mais son vagabondage
oriental ne s’arrêtait ni au Saint-Sépulcre ni au Liban, il lui fallait suivre
Marco Polo, Tavernier, le Père Huc, et les distancer encore par l’imagination,
la fantaisie, le songe. La jeune Astiné
Aravian (du Roman de l’énergie nationale)
vient de plus loin que le Japon et l’Océanie de
Loti. […]
Tigrane, ii est bien vrai, développait un type humain du caractère et de l’accent
dont Barrès eut la nostalgie évidente. M. Guerdan a parfaitement marqué ce
point central. Avant d’y venir je dois dire que je n’ai pu, quant à moi, me
défendre, du charme inhérent à toute une poussière de souvenirs où les hommes
de ma génération verront, comme moi, danser bien des atomes familiers. La
courte existence de ce jeune déraciné avait pris contact avec un grand nombre
de choses et de gens dont le défilé n’a pas quitté notre horizon. Voici le nom
de Jacques-Émile Blanche, à propos du fameux, de l’étonnant portrait du jeune
Barrès, qui fit tant courir, jaser, disputer : vers 1888 ou 1889, je suppose.
Et le nom de lady Helen Vincent fait songer au portrait de la future lady d’Abernon,
trônant sur une cathèdre auréolée d’un vitrail archaïque, au Salon d’une année,
si vieille, si vieille, qu’il y a pudeur à vouloir se la rappeler. Et voilà la Nouvelle Revue de Madame Juliette Adam,
la Revue Internationale de Madame de
Rute, le cours de philosophie positive de M. Pierre Laffite et, à peine un peu plus tard (en 1897) la
guerre turco-grecque, et les massacres d’Arménie, les oraisons tonnantes de
Jaurès, de M. de Pressensé, de Denys Cochin, contre les prudences de M.
Hanotaux. Voici les discussions dont vibraient tous les temples de nos
jeunesses, rédactions, salons, cafés, salles de cours. Plusieurs émigrés nous
faisaient leurs confidences. Je peux transcrire sans étonnement, comme si je
les retrouvais dans un coin de ma mémoire, apprises par cœur autrefois, ces
phrases d’espoir et de désespoir, lancées par Tigrane quand il fut devenu l’apôtre de sa race et de sa nation : “C’est
au milieu des flots de sang, des coups de feu, c’est après vingt défaites
écrasantes suivies d’une, deux, trois victoires soudaines que se sont formées,
depuis cent ans, la République des États-Unis, les quinze Républiques de l’Amérique
du Sud, la Grèce, la Roumanie, la Serbie, l’Italie, la Bulgarie...” Tel était
le ton de ces jeunes nationalistes du Centre et du Sud européens. A les
entendre, à les suivre, à les précéder, Tigrane s’était fait leur frère
paroxyste. Au nom de l’esprit des Croisades, il proposa tranquillement à Barrès
la destinée de lord Byron : apparaître à quelqu’une des portes de l’Arménie, essuyer
le coup de feu du Turc, électriser les autochtones et mourir en héros. Barrès s’excusait
et remerciait. Mais Tigrane, mal consolé, regrettait que notre défaite de 1870
nous eût fait quitter l’idéaliste Don Quichotte pour le réaliste Sancho.
[…]
L’Arménie ? Sans doute. Mais Tigrane ne tient à elle que par le sang et par
quelques provinces, faibles, étroites, de sa pensée. Du pays, de la race il
ignore à peu près tout. Ce sont les livres qui l’ont instruit. Encore n’a-t-il
pu les consulter tous. Il sait mal, ou peu, ou point, la vieille langue ; il n’a
pas été bercé, comme d’autres, des contes de nourrice et des chansons d’aïeules
: tant d’éléments naturels vont lui faire défaut que, de son propre aveu, il n’a
pas trouvé, tout fait ni tout formé en lui, ce qui aurait été le point fixe de
l’âme. Il approchait de la trentaine quand l’étude, la réflexion, d’autres
artifices peut-être définirent la certitude de sa vie; encore sa liberté d’esprit
n’en était-elle point embarrassée ! Il écrivait avec une intelligence aiguë : “Je ne puis m’empêcher de songer qu’obéir à un maître imbécile, dont on se sent
le supérieur, vaut mieux qu’une révolution totale à Constantinople.”
Cela est d’autant plus vrai pour lui que jamais, dit-il, l’idée de patrie
ne lui fut énoncée de façon tellement précise, et puissante qu’elle sût diriger
plus tard dans un sens unique sa pensée et ses actes. Le “sens unique” lui
manquait.
D’abord, face au Turc et à l’Islam,
que trouve-t-on en Orient ? Le christianisme. Tigrane n’était chrétien ni de cœur, ni d’esprit.
Il n’était pas même déiste. S’il désirait voir sa race affirmer sa
personnalité, il s’obligeait lui-même à des manières d’excuses en songeant qu’il
devait inoculer aux siens certaines haines : non qu’elles l’offusquassent en
elles-mêmes, mais parce qu’il s’inquiétait de voir la religion venir s’en
mêler. Il en était donc à se demander de temps à autre ce qu’il était et d’où
il venait véritablement. S’il était joyeux de sentir vivre en lui tels
instincts violents, c’est qu’il se flattait d’y reconnaître sa nature, la
vraie, celle qu’il cherchait tant et qui semblait se dérober sans cesse à l’intime
rayon ! Le pauvre scrutateur ne pouvait se résoudre à mettre en doute qu’elle
existât. Nous n’hésitons pas à le faire.
[…]
Barrès avait pressenti cette conclusion. Un jour il avait dit en souriant
au nationaliste arménien :
— Mais vous vous faites Grec ! Mais vous devenez
Grec !
Non, cher Barrès ! non, grand poète distrait ! Car Tigrane devenait homme, pour la plus grande gloire et le meilleur
service de l’Arménie.
Non, car la Grèce avec la France font la suite du genre humain. »
Charles Maurras, « La
politique — VI. Blum-la-guerre », L’Action
française, 28 mai 1936, p. 1 :
« Voilà, confessée à l’époque où elle pouvait l’être (sans danger,
croyait-on), voilà la pensée directrice de M. Blum. Voilà l’orientation qu’il
donnait à son monde et à son parti : — La
guerre ! La guerre d’idées, de propagande révolutionnaire, la croisade
inspirée de l’idée juive, hostile à toute liberté de la vie propre des nations,
— et cette guerre révolutionnaire, en éclatant, en se propageant, faisant éclater,
bientôt toute pure, la révolution juive à l’intérieur des nations [il s’agit d’un commentaire sur la fermeté
prônée, en 1935, par Léon Blum contre l’Italie fasciste, une fermeté identique
à celle réclamée par le Royaume-Uni conservateur et par la Turquie kémaliste].
Le Juif nous mène là.
Ne disons pas : Quand nous y serons...
N’attendons pas d’y être.
Barrons. »
Laurent Joly, «
D’une guerre l’autre. L’Action française
et les Juifs, de l’Union sacrée à la Révolution nationale (1914-1944) », Revue d’histoire moderne et contemporaine,
2012/4, n° 59-4, pp. 114-116 :
« À l’automne 1935, Maurras rejoue la carte de la menace de mort :
afin de “punir” les 140 parlementaires favorables aux sanctions de la Société
des Nations (SDN) contre l’Italie,
qui a lancé une
guerre coloniale contre
l’Éthiopie [membre de la SDN aussi],
le directeur politique de L’AF
encourage les “bons citoyens” à user au besoin de leur “couteau de cuisine” : “Répétons-leur
que – sur leur tête, – sur leur tête – qu’ils m’entendent bien, – les
misérables nous répondent de la paix […]. Si la paix succombe, ils succomberont
un par un.”
[…]
Le 20 février [1936], un
informateur des RG note que les dirigeants de l’ex-AF [le mouvement « l’Action française » vient d’être dissous
après la tentative d’assassinat contre Léon Blum par une foule composée de
militants et d’ex-militants de cette formation politique ; le journal du
même nom, dirigé par Maurras, n’est, en revanche, pas interdit avant la
Libération de 1944], “dans l’impossibilité où ils se trouvent de poursuivre
leur action, ont l’intention de s’employer à provoquer le déclenchement d’un mouvement
antisémite”. Lors de la campagne électorale et au moment de la victoire du
Front populaire, les ex-Camelots du Roi, continuant à diffuser L’Action française dans la rue, “se montrent
plus agressifs encore contre les Juifs que contre les socialistes et les
communistes”. Des tracts antisémites sont
distribués par milliers, des Juifs sont molestés. La psychose d’une
révolution et d’une guerre – le climat international du printemps 1936 est
particulièrement tendu avec l’affaire éthiopienne et la réoccupation de la
Rhénanie par l’Allemagne nazie – incite Maurras à renouveler ses menaces de
mort.
Onze ans après la lettre à Schrameck, il récidive contre “ce vieux chameau sémitique” de Léon Blum, menacé, en cas de déclenchement d’un conflit, d’être tué par “quelques
bons couteaux de cuisine” ou sous le couperet de la guillotine — ce qui aurait
l’avantage de jeter “un voile noir […] sur ses traits de chameau”. La menace,
renouvelée plusieurs jours d’affilée, s’accompagne de propos révélant une
assurance fanatique — “Nous disons : Ou l’ACTION FRANÇAISE aura l’audience de
tous les Français dignes de ce nom, ou c’est la catastrophe de la Patrie” – et
un sentiment de toute-puissance mégalomaniaque. Croyant déceler une évolution
du discours de Blum au sujet de l’éventualité de représailles militaires contre
l’Italie, Maurras met ce changement sur le compte de ses menaces :
“Dressé, parfaitement dressé, par nos soins : au fouet, – en attendant le
Couteau de cuisine. Le type peut faire crier tous les À bas Maurras ! qu’il lui
plaira par une horde de Métèques et d’Innocents : il n’est pas en son pouvoir
de faire que Maurras recule d’une ligne sur les positions qu’a prises Maurras,
alors que lui, le Blum, fout le camp […] devant le simple souvenir de ses
propres discours”.
Des poursuites sont immédiatement engagées pour “provocation au meurtre”.
Condamné le 23 mai 1936 à huit mois de prison, Charles Maurras sera, après le
rejet de son appel, mis en état d’arrestation en octobre 1936. Jusqu’en juillet
1937, le directeur politique de L’AF,
âgé de près de soixante-dix ans, passera ses jours et ses nuits à la Santé. Un
tel sort, relativement clément en pratique (le vieux polémiste bénéficiant de
conditions de détention privilégiées), demeure un cas unique. Aucun homme de
lettres n’a ainsi été condamné, pour ses écrits, sous la Troisième République. La lourdeur de la peine montre combien la
violence rhétorique de Maurras transgresse les limites admises alors dans la
polémique de presse. »
Tal Bruttmann et Laurent Joly, La France antijuive de 1936. L’agression de Léon Blum à la Chambre des députés, Paris, éditions des Équateurs, 2006, p. 119 :
Louis Bodin et Jean
Touchard, Front populaire 1936,
Paris, Armand Colin, 1961, p. 201 :
« Pendant tout le mois de juin [1936],
les manchettes de L’Action française
reprennent le même thème :
“Les vacances juives de la légalité” (6 juin 1936)
“La question juive à la Chambre” (7 juin 1936)
“Le maître juif est impuissant” (9 juin 1936)
“Tout va très bien, Monsieur le rabbin” (10 juin 1936)
“Le bateau juif à la dérive” (13 juin 1936)
“La Révolution juive chante victoire” (14 juin 1936)
“La grande offensive juive” (21 juin 1936). »
Charles Maurras, « La politique —
II. Concordances », L’Action
française, 28 août 1942, p. 2 :
« Il dépend du vainqueur d’établir, comme il l’a fait aujourd’hui, l’amorce,
d’une entente qui serait à deux voix. On a vu, par les communs échanges d’ouvriers
contre prisonniers [trois ouvriers
français partant en Allemagne contre un seul prisonnier de guerre restitué à sa
patrie…] des faits positifs de cette collaboration concrète, qui n’ont
aucun rapport avec un collaborationnisme oratoire qui ressemble à un parti ou à
un dogme. Ne discutons pas de l’universel, surtout mis au futur, parlons de cas
comme aujourd’hui.
Avec toute la France, les prisonniers heureusement libérés remercieront M. Hitler ; avec toute la France et tous les Français, leurs frères de
captivité feront des vœux pour que des décisions du même genre ne soient pas
limitées à ces cas heureux. »
Charles Maurras, « La politique —
II. Contre le communisme intérieur », L’Action française, 3 mars 1943, p. 1 :
« Une troisième affaire est en vue : la Milice [formation paramilitaire créée par Vichy et dont les membres prêtaient
serment à Hitler, en même temps qu’à Pétain].
Ô bonheur [sic], pour celle-là !,
les légitimes recommandations ne sont plus à faire. […]
Sans armée, sans marine, sans machines, même sans armes qui nous soient
propres, que pourrions-nous donc apporter à la guerre antibolcheviste ? Mais avec
le concours d’une sûre et solide police, nous pourrons frapper d’inhibition tout
velléité révolutionnaire et toute tentative d’appuyer les hordes de l’Est, en
même temps que nous défendrons, avec nos personnes, nos biens, nos foyers,
notre civilisation toute entière. »
« Le
procès Maurras », Le Monde,
30 janvier 1945 :
« Après une heure et demie de délibération la cour rendit un verdict
affirmatif pour Maurras et ne retint que la question subsidiaire a l’encontre
de Pujo ; elle accorda néanmoins les circonstances atténuantes à Maurras, qui fut condamné à la réclusion
perpétuelle et à la dégradation nationale. À Pujo furent infligés cinq ans
de prison, 20 000 francs d’amende et la dégradation nationale.
Aussitôt l’arrêt rendu, Pujo cria “Vive la France!” et Maurras : “C’est la
revanche de Dreyfus !” Quelques camelots du roi qui se trouvaient au fond du
prétoire acclamèrent Maurras, et la foule s’écoula lentement. »
Charles de Gaulle, Mémoires de guerre, tome III, Paris,
Plon, 1959, pp. 259-260 :
« Léon Blum n’objecta rien à mon éventuel départ [en janvier 1946], ce qui me donnait à comprendre qu’il l’admettait
volontiers. Mais, répondant au projet que j’évoquais pour lui-même [c’est-à-dire prendre sa succession comme
chef du gouvernement provisoire de la République française] : “Cela, je ne
le veux pas, déclara-t-il, parce que j’ai été, si longtemps tellement honni et
maudit par une partie de l’opinion que je répugne, désormais, à l’idée même d’exercer
le pouvoir. Et puis, je ne le peux pas, pour cette raison que la fonction de
chef du gouvernement est proprement épuisante et que mes forces n’en
supporteraient pas la charge.” […] J’avoue
que, pensant aux expériences que le pays venait de faire et dont lui-même avait
été victime, j’en éprouvais de la tristesse. »
Remarquons que l’Association culturelle arménienne de Marne-la-Vallée n’éprouve
aucune gêne à reproduire, sur
son site et sans précaution, la préface écrite par un traître à la France,
dûment condamné comme tel.
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