jeudi 5 juin 2025

Le rôle de l’URSS et de l’ASALA dans la réactivation des thèmes antisémites et antimaçonniques du nationalisme arménien




Résumé : dans le cadre d’une production antisémite très abondante en URSS entre les années 1960 et 1980, et d’un soutien de l’URSS au nationalisme arménien à partir du milieu des années 1960, John Guiragossian (Kirakosian), dirigeant clé de la République soviétique d’Arménie, a publié, en arménien en 1982 puis en russe en 1983, un ouvrage accusant l’Empire ottoman de « génocide », et reprenant la théorie du « complot des banquiers juifs derrière le sultan Abdülhamit » et celle du « complot judéo-maçonnico-dönme derrière le Comité Union et progrès ». La très prosoviétique Armée secrète pour la libération de l’Arménie (ASALA) a publié en 1985 une traduction française. En Arménie comme dans la diaspora, très au-delà des seuls soutiens de l’ASALA, et jusqu’à nos jours, ce livre est présenté comme une référence solide.

 

Un peu de contexte pour commencer :

Nicolas Lebourg, Le Monde vu de la plus extrême droite, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, 2010, pp. 137-138 :

« L’U.R.S.S. consacre le maximum de sa production propagandiste, au-delà même de ce qui est consacré aux “déviances” marxistes-léninistes, à la dénonciation du “sionisme” : entre 1967 et 1978, cent quatre-vingt ouvrages antisémites-antisionistes sont publiés, dont environ une cinquantaine de thèses universitaires, ainsi que plusieurs milliers d’articles dans la presse officielle.

En 1969, Prudence : Sionisme, fantasmant sur l’alliance entre sionistes et nazis, et sur l’équivalence doctrinale entre sionisme et nazisme, est tiré à cinq cent mille exemplaires. Cette pente dialectique mène l’U.R.S.S. à être, à la fin des années 1970, le premier éditeur mondial d’écrits sur les complots des “sages de Sion”. Elle essaime ainsi sa dialectique. »



Araignée « sioniste » à Moscou, 9 mai 1972 (copiée de l’« araignée juive » de la propagande nazie)

 

Allons-y maintenant.

 

Claire Tréan, « Un problème de compétence plus que de complaisance », Le Monde, 8 novembre 1986 :

« On ne peut enfin évoquer le problème du terrorisme en Grèce sans une allusion au Mouvement populaire arménien, un groupe apparemment peu nombreux, qui a pignon sur rue à Athènes et qui n'est autre, de l'avis général, que la couverture légale de l'ASALA. Ce groupe, qui semblait moins actif depuis quelque temps, s'est fait à nouveau remarquer ces dernières semaines, avec le Comité de soutien aux prisonniers politiques arméniens (CSPPA), par des conférences de presse au cours desquelles il a justifié les attentats commis à Paris. Il propage une abondante littérature en diverses langues (arménien, grec, français, anglais, arabe, iranien), de ton extrêmement violent, très antifrançaise et toujours antisémite. Une des brochures s'intitule le Rôle du sionisme dans le génocide arménien, et on a même trouvé à Atatürk un lointain ancêtre juif de Salonique... »

 

Le Rôle du sionisme dans le génocide arménien, Athènes, ASALA, 1985 (les nombreuses fautes de français sont dans l’original) :

« Pendant la période la plus favorable pour l’animation de la Cause Arménienne, au début de la première guerre mondiale, les impérialistes et les sionistes avaient déjà endormi les notables arméniens avec de belles mensonges. Une partie de ceux-là était attirée par ses rêves bourgeoises [sic] ; tandis que l'autre partie avait pris volontairement la voie du trahison envers le peuple arménien. Le résultat fut le carnage d’un million et demi d’arméniens, le pillage de leurs richesses matérielles, et la formation définitive de l’occupation de l’Arménie Occidentale en la transférant de l’Empire Ottoman, à la république Kémaliste ... Jusqu’à le [sic !] fascisme militaire Evrénien. Cette belle somnolence organisée par les états impérialistes occidentaux qui se nourrissaient tous d’un même chaudron, le sionisme ; par l'intermédiaire des loges Francs-Maçonniques existantes dans leurs pays.

À côté de la lutte armée de libération, l’A.S.A.L.A. a entamé déjà avec son organe “HAYASTAN” et avec d’autres publications la révélation du grand secret historique, qui consiste de faire parvenir massivement au peuple la réalité qui fut la cause pour parvenir à la situation actuelle de la grande partie des arméniens de l’ouest en se dispersant sur toute l’étandue du monde dans des conditions infernales.

Les sionistes étant les organisateurs et les metteurs en éxécution éffectifs du grand massacre des arméniens, ils allaient établir naturellement un mur de silence comploteur contre la Cause Arménienne sur le plan international, pour qu’avec le temps en assimilant et en dégénérant les arméniens de la diaspora et même les arméniens de l’Arménie aussi, s’ils l’auraient pu, pour mettre fin au problème de l’Arménie occidentale et à la question arménienne en général - en enterrant définitivement l’Arménie et les arméniens. » (p. 4)

« Avec le travail écrit du feu Professeur John Guiragossian [aussi translittéré en Kirakosian], ex-ministre des Affaires étrangères de l’Arménie soviétique [de 1975 à sa mort, dix ans plus tard], l’œuvre titré[e] : “Les Jeunes-Turcs devant le tribunal de l’histoire”, Erevan, 1982, il mettait directement son doigt sur la plaie, en diffusant la lumière sur les moyens infâmes dont les sionistes ont procédé dans l’organisation des massacres de masses arméniennes. » (p. 5)

« Le Département d’information de l’A.S.A.L.A., en prenent [sic] en considération l’indispesabilité [sic : le caractère indispensable] de faire parvenir cette vérité aux masses arméniennes, voici qu’il republie la partie du travail du Professeur John GUIRAGOSSIAN, cette partie qui englobe les complots des sionistes contre notre nation dans l’intention de son extermination. » (p. 6)

 

Commentaire : Par conséquent, les citations suivantes sont du dirigeant soviétique John Guiragossian, et non plus de l’ASALA.

 

« Les sionistes jouaient déjà un rôle détérminant dans la vie politique de l’empire ottoman, surtout dans la politique anti-arménienne que le sultan AbdulHamid II pratiquait depuis les années 90 du 19ème siècle. Les dirigeants sionistes essayaient de se servir de tous les moyens possibles pour réaliser leur propre projet. De-même ils essayaient de profiter de la question arménienne et de l’antagonisme international propagé autour d’elle. […]

Le mouvement jeune-turc encore dans son berceau avait déjà des sympathisants et des protecteurs juifs. Mais avant de passer à clarifier ce problème, essayons en quelques mots de décrire les liens de dirigeants sionistes avec le pouvoir du sultan à propos de la question arménienne. Rappelons aussi au lecteur que les plus sombres parties du problème jusqu’aujourd’hui encore ne sont pas claires. Quoique ces dernières années des pages d’histoire jusqu’aujourd’hui confuses, sont devenues des propriétés publiques ; cela grâce à la publication des éléments d’archives dans différents pays.

Déjà, en 1898, Arpiar Arpiarian [membre du parti nationaliste arménien Hintchak] avait écrit que “Le Judaïsme n’a pas d’armée mais il a de l’argent. De grands talents juifs brillent en Europe, sa force est énorme. Chaque Etat est plus ou moins sous la domination juive” (15b, N° 20, 1898).

Le père du sionisme, Herzl, avait établi des liens étroits avec Abdul-Hamid II. En 1979, à l’initiative de N. Hovhannessian fut présenté à l’attention publique l’article de l’historien arabe Marouan Bouheïry “Théodore Herzl et la question arménienne” (71), qui décrivait précisément le sale rôle joué par les sionistes pendant la période difficile des arméniens de l’ouest. Le guide des sionistes essayait de profiter de la question arménienne pour fondamentaliser les objectifs politiques du mouvement qu’il dirigeait. En Europe il tentait de convaincre les comités révolutionnaires arméniens de se soumettre au sultan. Il essayait de parvenir à cela, pour que la presse européenne n’écrive pas en faveur des arméniens, et ne donne pas d’importance à la question arménienne. » (p. 8)

« Certains journaux français, justifiaient le gouvernement turc, l’armée et les fonctionnaires; ils surnommaient les arméniens d'agitateurs et sujets déloyaux. Sabah Kulian [Stepan Sabah Kulian, dirigant du parti nationaliste arménien Hintchak] écrivait à propos des rapports de ces journaux avec l'ambassade de la Turquie. Il démontre qu’à la direction du “Journal des Débats” se trouvaient des capitalistes juifs [le Journal des débats était contrôlé par la famille Colas et par Étienne Bandy de Nalèche, qui n’étaient pas juifs], qui reconnaissaient le turc comme leur ami “et qui” considéraient la défense de la Turquie une forme de patriotisme juif (15a, No 149, 1895). En parlant à propos de certains députés juifs de la grande Assemblée Nationale Française, Sabah Kulian avait écrit que “ Sans éxeptions ils sont tous, plus que le turc des ennemis aux arméniens” (15a, N° 202, 1895). 

Le journalisme bourgeois juif presque sans exeption présentait les arméniens comme des demi-sauvages, des brigands” . Le dommage de cette presse était trop grand pour la cause arménienne. Ainsi avait écrit le journal “Haïg” de New-York (11a. N° 9 page, 139-140).

Les journaux “Kôlniche Zeïtung” et “Berliner Bakerbaald” étaient entre les mains des juifs au détriment du problème des arméniens [outre que le nom du second journal est Berliner Tageblatt, rien n’indique que ces journaux aient appartenu à des Juifs : ils ont été mis au pas en 1933, en tant que journaux défendant la démocratie, mais jamais « aryanisé » ; il ne semble pas les nazis eux-mêmes aient affirmé que les rédacteurs juifs y jouaient un rôle particulier]. Le journal “Berliner Bakerbaald” “était plutôt l’organe de l'ambassade turque que celui du parti Libéral allemand”. Ce journal renia [encore une faute de français : il eût fallu écrire « démentit »] les massacres des arméniens, il présenta les arméniens comme “Des révoltés rêveurs d’indépendance”. “Kôlniche Zeïtung” a écrit que “Le sultan, homme tendre était un monarque éclairé et libéral, qui voulait la quiétude et l'amélioration de la situation de tous ses sujets” ; envers lui les arméniens étaient des ingrats (11a. No 9, 1896, page 139). » (pp. 14-15)

 

Commentaire : il est particulièrement intéressant de noter que le complotisme antisémite était déjà prégnant chez les nationalistes arméniens (du moins les hintchakistes) dans les années 1890, et que le mythe du « complot judéo-maçonnico-dönme derrière le Comité Union et progrès » n’est qu’une variante d’un mythe inventé contre le sultan Abdülhamit II dans les années 1890.

 

« En profitant de la concurrence éxistante dans l’état ottoman entre les bourgeoisie arméniennes et juives dans les carrières du commerce et d’agencement ; les jeunes-turcs ont mis avec habileté à leur profits les services anti-arméniennes des sionistes. D’abord, les sionistes de tendance germano-turque avaient encore l'espoir de créer une Palestine autonome sous la protection du pouvoir Jeune-turc de la Porte Sublime.

Par la suite l’évacuation des arméniens hors des circuits commerciaux du Levant, devait être aussi avantageuse pour le capital juif. » (p. 17)

 

Commentaire : ce passage reprend de façon explicite l’antisémitisme socio-économique de certains Arméniens (et plus généralement de certains chrétiens) dans l’Empire ottoman tardif, les entrepreneurs juifs étant alors des concurrents relativement nouveaux, et jouissant d’une meilleure réputation quant à leur honnêteté.

 

« L’un des principaux théoriciens des jeunes-turcs le docteur Nazem était d’origine juif [le docteur Nazım n’était pas d’origine juive] ; en compagnie d’un juif crypto de Salonique (Fayek-Bey Toledo) [je n’ai pas trouvé à qui Guiragossian pensait] il avait visité la branche parisienne de l’organisation juive connue, pour précipiter l’écoulement vers la Mésopotamie des groupes juives [les sionistes n’avaient pas de plans pour une émigration vers la Mésopotamie ; les Jeunes-Turcs, comme Abdülhamit II, favorisaient l’immigration juive dans l’ensemble de l’Empire ottoman, sans vouloir la concentrer sur une région] (78, page, 99) » (p. 22)

« Lowther [diplomate britannique obsédé par les théories du complot] a démontré que les juifs avaient pris en main les points pivotables du mécanisme du gouvernement jeunes-turc [affirmation dénuée de toute apparence de fondement]. Ils ont fait des efforts pour prendre en main le ministère des travaux publics aussi ; mais celui-là a été livré à Halladjian Effendi, et cela pour la seule raison, qu’après le carnage d’Adana il a été indispensable politiquement de laisser entre les mains d’un arménien n’importe quelle portefeuille ministerielle [affirmation grotesque : entre la révolution jeune-turque de juillet 1908 et les affrontements et les massacres réciproques d’Adana et ses environs, en avril 1909, Gabriel Norandounkian avait été ministre du Commerce]. Halladjian consolida sa position lorsqu’il s’est fit inscrire comme membre à la Loge FrancMaçonnique dirigée par Talaat et Djavid. […]

Moustafa Kemal était dans les rangs actifs des sionistes jeunes-turcs de Salonique [affirmation absurde : n’étant pas, contrairement à une légende tenace, de famille juive, Kemal n’avait aucune raison de militer dans une organisation sioniste et n’en a jamais fait partie ; son appartenance à la franc-maçonnerie avant 1914 est possible, mais n’a jamais été prouvée]. Il lui était donné le nom frère de Vetouza Loge. La “Loge” était une partie de l’organisation nihiliste intérnationale [les nihilistes étaient un mouvement spécifique à l’Empire russe et n’a jamais créé d’organisation « internationale »], dans laquelle existaient beaucoup de gens qui avaient perdu leur citoyenneté, leur face nationale, qui parlaient des massacres anti-juifs de la Russie, ou bien à propos des juifs riches de Vienne. […]

« Le professeur d’histoire de l’université de Téhéran Ismaïl Rahine a écrit à propos de la coopération antiarménienne entre les sionistes et les jeunes-turcs [il semble que cet ouvrage soit paru en 1972, donc bien avant la révolution islamique, et pourrait donc relever d’un antisémitisme racial, comme dans les années 1930]. En reconnaissant comme les responsables des massacres arméniens les jeunes-turcs, les allemands, le nationalisme turc, et le panturquisme: l’histoien iranien invite [sic : en bon français, on dit « attire »] l’attention du lecteur sur le rôle négatif des personnages influents juifs de l’empire ottoman. Il mentionne du livre d’un français, “le Dernier bal”, les pages 1-36 et 46-86 où sont inscrites des preuves et des démonstrations à propos des activités anti-arménienne du sionisme international [référence au Dernier bal du grand soir, ouvrage frénétiquement antisémite, publié à Beyrouth en 1957, sous le pseudonyme de Pierre Hépess, par un Arménien libanais, nostalgique du régime de Vichy et même du Troisième Reich]. […]

Ismail Rahine démontre que le plan des turcs était d’éloigner le “danger” de l’Arménie de la voie de l’expansionisme panturquiste afin d’établir des rapports par-dessus l’Azerbaidjian avec l’Asie centrale » (pp. 23-25)

 

Rien n’autorise à prétendre que ces thèses ouvertement antisémites et antimaçonniques n’auraient qu’une audience limitée. La revue Ararat, organe, aux États-Unis, du parti nationaliste arménien Ramkavar (lequel contrôle aussi l’Armenian Assembly of America, l’un des deux principaux groupes arméniens de pression politique outre-Atlantique), a publié, dans son numéro du printemps 1988, un compte-rendu nettement positif du livre de John Guiragossian, sans critiquer, si peu que ce fût, la théorie du « complot judéo-maçonnique » qui structure ce volume. Il est également cité, comme si c’était un livre de référence, dans L’Actualité du génocide des Arméniens, Maisons-Alort, Edipol, 1999 (pp. 279 et 290) — c’est-à-dire dans l’ouvrage collectif suscité par la Fédération révolutionnaire arménienne pour justifier la « reconnaissance » inconstitutionnelle du « génocide arménien ». Encore en 2015, la chaîne de télévision arménienne n° 1 a fait l’éloge de Guiragossian, surtout pour ce livre-là. En 2016, Hranush Karatyan, ancienne adjointe au maire d’Erevan, anthropologue de profession, publiait, dans un livret coédité par le ministère allemand des Affaires étrangères (!), un texte où l’ouvrage précité de Guiragossian figure, sans avertissement, en bibliographie.

Le site officiel de l’Église grégorienne arménienne aux États-Unis a publié en 2020 une biographie entièrement favorable de John Guiragossian, où l’on lit, notamment, que son ouvrage ouvertement antisémite de 1982 a été traduit en anglais en 1992, donc après la chute du régime communisme. Cette traduction figure, sans commentaire, dans une bibliographie du Zoryan Institute, association satellite de la Fédération révolutionnaire arménienne. Elle figure aussi, sans commentaire non plus, dans une bibliographie établie par Claire Mouradian et publiée par la… Revue d’histoire de la Shoah (ce qui en dit long sur l’ignorance du comité de rédaction quant à la question arménienne).

La traduction est citée plusieurs fois par une certaine Patricia Marchak, dans son livre Reigns of Terror, publié en 2003 par l’université canadienne McGill-Queen, supposée la plus sérieuse du pays. Encore en 2007, Richard G. Hovannisian, l’un des deux principaux diffuseurs du nationalisme arménien dans le monde universitaire nord-américain, citait sans précaution et de façon positive le livre antisémite et antimaçonnique de Guiragossian. Et ce ne sont là que des exemples parmi d’autres.

En 2009, un livre (évidemment favorable) consacré à Guiragossian a été publié et présenté à la Bibliothèque nationale d’Arménie, laquelle lui avait précédemment consacré une exposition. Une médaille et une école portent également son nom.

 

Lire aussi, sur le caractère central et structurant du thème antijudéomaçonnique dans la littérature nationaliste arménienne et assimilée :

Paul de Rémusat (alias Paul du Véou) : un tenant du « complot judéo-maçonnique », un agent d’influence de l’Italie fasciste et une référence pour le nationalisme arménien contemporain

Le soutien d’Arthur Beylerian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

Le soutien de Vahakn Dadrian à la thèse du « complot judéo-maçonnico-dönme » derrière le Comité Union et progrès

L’antisémitisme de Mevlanzade Rifat, nationaliste kurde, menteur et référence du nationalisme arménien contemporain

Aram Turabian : raciste, antisémite, fasciste et référence du nationalisme arménien en 2020

L’Entente libérale (référence des « historiens » défendant le nationalisme arménien) : antijudéomaçonnisme, racisme antitsigane, putschisme, etc.

L’antijudéomaçonnisme de Jean Naslian, référence du nationalisme arménien contemporain

Le complotisme raciste des arménophiles-hellénophiles Edmond Lardy et René Puaux

L’helléniste Bertrand Bareilles : arménophilie, turcophobie et antisémitisme (ensemble connu)

Le regard sans complaisance de Nune Hakhverdyan et Arman Grigoryan sur la situation intellectuelle en Arménie et en diaspora

Alain Soral de nouveau mis en examen : rappels sur Jean Varoujan Sirapian et le soralisme

Jean-Marc « Ara » Toranian semble « incapable » de censurer la frénésie antijuive de son lectorat

L’obsession des nationalistes arméniens pour le « complot judéo-maçonnique derrière le CUP » : un exemple en octobre 2022

 

Sur la politique soviétique :

1915 : le Premier ministre arménien ébrèche le tabou du « génocide »

L’alliance soviéto-nazie (1939-1941) et les projets staliniens contre la Turquie

L’agitation irrédentiste dans l’Arménie soviétique à l’époque de l’alliance entre Staline et Hitler

La participation de la Fédération révolutionnaire arménienne à la répression sanguinaire des Soviétiques contre les patriotes d’Asie centrale en 1918-1919

 

Sur le contexte des années hamidiennes et jeunes-turques :

La crise arménienne de 1895 vue par la presse française

1897 : le choc entre le loyalisme juif à l’État ottoman et l’alliance gréco-arménienne

L’antisémitisme arménien à l’époque ottomane dans le contexte de l’antisémitisme chrétien

Le rôle des Arméniens loyalistes dans l’Empire ottoman durant la Première Guerre mondiale

Le loyalisme constant de Manuk Azaryan envers les Turcs

 

Sur le déplacement forcé :

1914-1915 : la mobilisation du nationalisme arménien au service de l’expansionnisme russe

La nature contre-insurrectionnelle du déplacement forcé d’Arméniens ottomans en 1915

Le 24 avril 1915 : mythe, réalités, contexte

Turcs, Arméniens : les violences et souffrances de guerre vues par des Français

Talat Pacha et les Arméniens

Les destins parallèles de Simon Petlioura et Talat Pacha

Le grand vizir Sait Halim Pacha et les Arméniens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L’anticatholicisme rabique de l’Église apostolique arménienne, du XVIIe siècle à nos jours

  Précision liminaire : l’Église apostolique arménienne est une Église nationale, schismatique depuis la fin de l’Antiquité ; néanmoins, il ...

Textes les plus consultés